Sis au coeur du domaine de Maizerets, cette vieille passerelle qui enjambe l’anneau d’eau d’où émerge l’île Saint-Hyacinthe retrouve enfin son lustre d’antan après des travaux de rénovation et de peinture entrepris par la Ville de Québec.

À voir, ce billet.

… et dans tout ce que j’ai lu et entendu ces derniers jours, je retiens l’excellente suggestion de l’ex-ministre péquiste Denis Vaugeois: plébisciter M. Jean-Paul L’Allier pour terminer le mandat de feue, Mme Boucher! Ce dernier aurait toutefois, selon Le Soleil, « écarté un retour à la mairie »…

Source: Daphnée Dion-Viens et Laurie Richard, Le Soleil, 27 août 2007.

La chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Ann Bourget, n’a pour l’instant qu’une priorité : que la Ville de Québec fonctionne à pleine capacité, malgré le décès de la mairesse. (…)

Course à la mairie: les candidats potentiels restent discrets

Claude Larose, l’ancien chef du Renouveau municipal de Québec (RMQ), ne veut pas aborder la question cette semaine, pour « laisser la population de Québec vivre son deuil ». Il affirme cependant que plusieurs personnes l’ont contacté depuis vendredi pour lui offrir son appui. « Ça prend quelqu’un avec de l’expérience en gestion et en politique », commente-t-il. (…)

Le chef de Vision Québec, Marc Bellemare, dont le mandat vient d’être renouvelé jusqu’en novembre 2009, s’était ainsi assuré une « liberté de choisir pour une éventuelle campagne à la mairie ». Ce scrutin inattendu le prend donc de court. « Si Vision Québec considère que ça doit être moi le candidat, j’y réfléchirai », allègue-t-il.

Hugo Lépine, ancien chef démissionnaire d’Option capitale, a recommencé à frayer avec le milieu politique depuis qu’il a quitté ses fonctions de directeur général de la Chambre de commerce régionale des entrepreneurs de Québec, en avril dernier. Il indique qu’il « n’exclut aucune possibilité ». « Mes pensées vont à Mme Boucher pour l’instant », ajoute l’avocat de formation.

Pierre-Michel Bouchard, pdg du Centre des congrès et ancien chef de l’Action civique de Québec (ACQ), n’a également pas voulu s’avancer sur le sujet. « On est encore sous le choc, les funérailles ne sont pas encore passées, dit-il. Vous le saurez bien assez tôt si je décide d’y retourner. » Paul Shoiry, qui a lui aussi été chef de l’ACQ, ne ferme pas non plus la porte à une candidature. « On verra, a-t-il laissé tomber. On a un changement important à la Ville, et il va falloir y faire face. Mais, pour l’instant, on doit faire notre deuil. » M. Shoiry avait été candidat lors des dernières élections avant de se retirer et de céder la place à Pierre-Michel Bouchard.

Même retenue pour l’homme d’affaires Régis Labeaume. Le candidat défait à la direction du RMQ en 2005 s’est « imposé un blackout total par respect pour la mairesse ». Il a décidé de n’émettre aucun commentaire sur la politique municipale au cours de la prochaine semaine. Jacques Jobin, ancien conseiller municipal pour le RMQ, a lui aussi préféré s’abstenir de tout commentaire.

Jacques Teasdale, conseiller du district Lac-Saint-Charles, avait quant à lui annoncé qu’il serait candidat à la mairie de Québec aux prochaines élections municipales en 2009. L’ancien journaliste a lancé la semaine dernière un nouveau parti politique, Solution citoyen. Il est encore trop tôt pour dire s’il se présentera dans la prochaine course, a-t-il indiqué : « Pour l’instant, on ne parle pas d’élections, on ne parle que de Mme Boucher. » (…)

La suite. À consulter aussi, ces deux billets.

Le ministère des Transports du Québec achève présentement la construction de ces murs de protection pour les éboulis sur le boulevard Champlain, à l’ouest du quartier Petit-Champlain. À ce dernier endroit se sont déjà produits plusieurs drames, dont le plus grave est illustré ci-bas, à gauche (1889).

« Faux comme un diamant du Canada »: l’origine de cette vieille expression est expliquée à la fin de cet article. Ci-contre, des exemples de cristaux de quartz que j’ai récoltés il y a bien des années, justement dans le talus d’éboulis localisé en face de la Gare maritime Champlain [billet].

Oups!

C’est l’onde de choc, à Québec, abondamment médiatisé il va s’en dire.

Dans le dossier du 20 pages du Soleil, je retiens ici le commentaire ci-bas, cette biographie et la galerie de caricatures de Côté. J’ai joint aussi cette photo de ce qui est sans doute la principale (et controversée) réalisation de la « mairesse »: l’hôtel de ville de Sainte-Foy, aujourd’hui occupé par le Bureau de l’Arrondissement Sainte-Foy depuis les fameuses fusions municipales, l’une de ses grandes batailles…

La mairesse heureuse (François Bourque, Le Soleil, 25 août 2007.)

(…) Le départ de Mme Boucher laisse un vide énorme dans le paysage politique de la ville de Québec. Par son charisme et son énergie, elle était devenue une vedette incontournable de la politique que les médias nationaux se plaisaient à inviter sur leurs plateaux.

Les journalistes vont tous s’ennuyer d’elle, tant pour sa disponibilité que pour sa franchise. Elle ne parlait sans doute pas très bien l’anglais, mais parlait encore moins bien la langue de bois.

Elle ne prenait pas de détour pour dire ce qu’elle pensait, sans toujours en mesurer les conséquences. Ou peut-être les avait-elle mesurées et avait choisi de parler quand même. (…)

Mme Boucher était l’une des rares en politique à pouvoir rire d’elle-même avec bon cœur et spontanéité. On s’ennuiera de ce rire sonore et contagieux qui ponctuait à tout moment ses réactions. Sa façon de s’exclamer, de trouver tant de choses « extraordinaires ». (…)

À consulter notamment, ce billet (élections municipales).

La mairesse de Québec, Andrée Boucher aurait été hospitalisée ce matin pour un « malaise grave », selon Radio-Canada.

Selon Wikipedia et Cyberpresse, elle serait décédée.

Nos condoléances et nos pensées sont avec sa famille.

À consulter, cet article (Québec Express, 15 août 2007), ainsi que ce billet.

Les plus « vieux » lecteurs de Québec Urbain s’en souviennent pour la plupart: à deux pas de là a eu lieu, en 1979, une « lutte urbaine » hautement médiatisée visant à sauvegarder le boisé situé en face du Grand Théâtre (à consulter, l’historique du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste). Celui-ci a finalement fait place au complexe Saint-Amable (photo ci-bas).

Source: Louise Lemieux, Le Soleil, 23 août 2007.

Mme Guérette et les membres de la coalition, pancartes en main, sensibilisent le public depuis hier midi et jusqu’à samedi à l’imminence de la démolition prévue de la chapelle et du monastère des Franciscaines, situés sur la Grande Allée et les rues Turnbull et Clairefontaine.

L’architecte propose une solution de rechange. Plutôt que de construire deux tours de sept étages, l’une sur le site, pourquoi ne pas construire une seule tour de 14 étages et recycler la chapelle ? (…)

Pour ce projet de la Grande Allée, comme pour les autres où la démolition de patrimoine religieux est envisagée, la coalition Héritage Québec estime que le public devrait être être consulté. Pour la construction d’édifices sur des sites patrimoniaux, des concours d’architectes devraient être organisés, afin de toujours avoir le meilleur projet.

Tout près de la chapelle des Franciscaines se trouve l’église Saint-Dominique et son monastère, dont une partie sera détruite et reconstruite par le Musée national des beaux-arts [billet]. « Les Québécois financeront 75 % de ce projet. Pourrait-on au moins à cause de ça participer aux discussions ? » s’interroge Mme Guérette.

La suite. À consulter aussi, ce billet.

Inauguré tout récemment, cet immeuble du Domaine des Diamants est le plus imposant du nouveau quartier « Montagnes des Roches ».

Ces véhicules ont peut-être l’air tout droit sorti des années 50, mais visiblement, ils font preuve d’une redoutable efficacité…

Les fameux streetcars de Toronto sont en soi une véritable attraction touristique et leur impact sur la trame urbaine de la métropole est significative (photo 3), notamment ici, dans le coloré Old Chinatown.

À consulter aussi, ce billet.