Source: Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, 23 février 2008.
John Porter persiste et signe. Dans le cadre du projet d’agrandissement du Musée national des beaux-arts du Québec, la démolition du couvent des Dominicains est incontournable, affirme-t-il. Puisque le bâtiment est en mauvais état et sans valeur patrimoniale, il serait même «irresponsable» de le préserver puisque la facture serait trop élevée, affirme le directeur du Musée. (…)
«Le musée a toujours été exemplaire sur le plan du patrimoine» a affirmé M. Porter, rappelant que l’ancienne prison de Québec, un monument classé historique, a été préservée et intégrée à l’institution. La démolition du couvent est quant à elle absolument nécessaire, a-t-il défendu bec et ongles. Le bâtiment, qui ne fait l’objet d’aucun classement comme bien culturel, renferme une forte présence d’amiante. Sa mise aux normes coûterait une fortune. Ses coûts de fonctionnement sont exorbitants.
Au fil des décennies, le couvent a aussi subi des altérations qui réduisent considérablement sa valeur architecturale. «Le bâtiment n’a aucune valeur patrimoniale, il est bancal. Comme administrateur public, nous n’avons n’a pas le droit d’aller dans ce sens-là», a martelé M. Porter. (…)
Même après avoir entendu le vibrant plaidoyer livré par John Porter hier, l’opposition officielle à la Ville de Québec n’est pas tout à fait convaincue de la nécessité de démolir le couvent des Dominicains pour agrandir le Musée national des beaux-arts du Québec. (…)
Le maire Labeaume, qui considère ce projet comme une «priorité absolue», craint par ailleurs que les critiques fassent fuir les investisseurs privés. «Il faut être responsable, a-t-il affirmé. Plus le projet créera de questionnement dans les médias, plus on soulèvera les citoyens contre le projet et plus on va le fragiliser.» (…)
La suite. À consulter aussi, ces deux billets: À la place du monastère et Une promenade au musée avec John Porter.
23 février 2008 à 12 h 50
j’ai aucun problemme avec cette démolition! comme mr Porter dit, il n’a pas vraiment de valeur patrioniale..je dirais meme qu’il es pas tres beau! et pk garder tout les vieux édifices sous prétexte que ce sont peut-etre des éléments patrimonial! dans mon cas je souhaite voir une TRES belle batiste moderne et qui cadre avec les environs d’un centre ville.
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23 février 2008 à 14 h 38
Le maintient du couvent pourrait etre au choix de l’architecte qui va remporter le concours. Une tres belle batiste moderne pourrait integrer, ou ne pas integrer, le couvent selon les analyses et point de vue des differents architectes.
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23 février 2008 à 15 h 44
Batiste.
C’est en quelle langue ça?
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23 février 2008 à 15 h 46
Qui veut tuer son chien l’accuse d’avoir la rage. Deux promoteurs étaient intéressés à faire de l’habitation dans l’ancien couvent. Ça ne doit pas être si terrible que Porter le dit.
Moi, j’aimerais mieux des condos à cet endroit qu’une autre boîte à chaussures post-moderne, même un musée, même écolo. Je préférerais un hôtel, l’Hôtel du musée. Une élue disait l’autre jour qu’il pourrait y avoir un hôtel sur ce terrain et qu’un promoteur serait intéressé. Que le musée s’agrandisse par l’arrière, là où il a de l’espace. Toute la cour de l’ancienne prison lui est offerte.
Si on construit le musée sur le terrain du couvent, l’entrée viendra écraser l’Église St-Dominique, qui est magnifique et forme avec le couvent un ensemble harmonieux. En plus, il faudra construire un gigantesque sous-terrain, couper les arbres actuellement en arrière du couvent. On a assez démoli d’édifices anciens sur Grande-Allée comme ça. Pas patrimonial? Ils disaient ça aussi des belles demeures victoriennes à côté du parlement. Et maintenant on braille. Là aussi Porter accuse son chien d’avoir la rage en répétant que «ce n’est pas patrimonial». Trouvez moi d’autres couvents de style gothique anglais à Québec. C’est de la folie ce projet. C’est le rêve mégalo d’un homme arrogant. Un conservateur de musée qui veut se débarrasser du passé. Quel paradoxe!
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24 février 2008 à 01 h 22
Paul , ha ha ha
En effet, quelle est cette langue (je suis plié en deux). :)
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24 février 2008 à 19 h 16
correction: baptiste…………………!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
c’est ridcule hahahaha
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25 février 2008 à 00 h 12
heuuu… Bâtisse peut-être?
pfff….
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4 mai 2008 à 23 h 48
Issues as such really test the maturity of a city. On one hand Quebec City has been quite fortunate in that it didn’t not experience the explosive economic growth of Montreal or Toronto during the 60’s and 70’s. The city has a few scars from urban renewal projects of that epoch i.e. a the highway that cuts through St. Roch and the St. Roch mall, both proving to be devastating to the urban fabric, unsuccessful and recently demolished.
The sad thing about the demolition of old buildings is that once they’re gone they are gone forever. When Place Quebec was built, it required the demolition of a few city blocks with buildings dating to the 17th and 18th century. Now we can only lament at what was once there and look at the ugly Brutalist building that has taken it’s place.
The flip side to conservation is that we want avoid having our historical districts from being « Disney-fied. » The truth of the matter is, healthy cities are living, breathing and growing entities. If we keep everything for nostalgia we would all still being living in caves or grass huts. In Europe where cities and buildings are much older, you will also have modern building mixed in. This is how cities naturally grow and evolve. Not all modern architecture is bad and banal – but it takes great care and consideration to create something great. Some buildings yield their success from being bold i.e. Guggenheim Museum in Bilbao Spain while other are successful because they’re able to weave itself into the surrounding environment i.e. the DZ Bank Building in Germany (quintessentially another Gehry Building).
Sometimes there are happy resolutions that can meet different needs. The Art Gallery of Quebec is an excellent example of reusing and mixing new and old. The same with the ROM addition in Toronto.
Personally I can see the old monastery going the same route as the ROM; keeping the old building. Gutting the interior so that it will be more conducive to art exhibits and then adding a striking addition. This option will be much more expensive and require higher degree of design.
Given the surrounding area; seeped with architectural richness and history, simply keeping the old monastery or building a stark new building over top of a former site – either won’t be architecturally successful.
Quebec City should seize this opportunity and do something GREAT. Not too far away, Toronto was able to redesign the ROM and has received accolades from around the globe. Quebec could do the very same but with it’s own style of course!
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