Je sais que l’information date depuis quelques mois, mais vu le peu de médiatisation, j’en parle. De plus selon le Président de Nev-Némo, il y aurait plusieurs autres compagnies ou organisations de Québec qui semblent intéressées, par ce type de transport.
Source : Site Économie sociale
La Coopérative Zone de l’Université Laval a fait l’acquisition d’un camion entièrement électrique afin d’assurer un transport écologique dans ses activités.
L’achat d’un véhicule électrique qui n’émet aucun gaz à effet de serre s’inscrit dans la suite logique des nombreuses actions prises par la Coopérative pour l’atteinte de ses objectifs de développement durable. En plus d’être un choix socialement responsable, ce camion permettra une économie appréciable en frais d’essence et il a engendré la création d’un emploi supplémentaire chez Zone.
La suite ici.
4 mars 2009 à 21 h 38
À noter qu’il y eu une entrevue avec le président de NEV-NÉMO la semaine passé durant l’émission TVA en direct.
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5 mars 2009 à 11 h 05
Le problèeme de la voiture électrique est la durée de charge de la batterie. On ne peut aller à Montréal sans recharger en cours de route. Voilà le ‘hic’ dans cette technologie. La recherche permet des espérances mais il faudra attendre encore un peu. Ayu Québec, dix ans peut-être. En Europe on commence lentement la commercialisation. En Californie les difficultés financièeres retardent l’avance,ment de l’expérience des autos mues à l’hydrogène et là aussi la batterie fait problème…
Enfin, le volume de vente sera important pour remplacer les centaines de millions de voitures. Le consommateur ne se titrera pas nécesairement sur les nouvelles technologies. Il attendra car déjà l’hybride cause problème à cause de son coût et des problèmes hivernaux. Espérons…
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5 mars 2009 à 15 h 04
L’autonomie de la batterie est l’un des trois principaux problème des véhicules électriques. Les deux autres sont:
-la pollution produite par les piles, surtout au moment de les changer,
-la production d’électricité nécessaire à la recharge des piles.
Ici, au Québec, ce dernier point est moins problématique. Mais si on doit brûler du charbon ou du gaz pour produire l’électricité nécessaire à la recharge… alors il devient faux de dire que ce véhicule n’émet pas de GES. Bien sûr, il n’en émet pas directement, mais il force le fournisseur d’électricité à en émettre.
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6 mars 2009 à 13 h 30
@Fernand
« Le problème de la voiture électrique est la durée de charge de la batterie »
La solution à ce problème d’autonomie sera probablement un système de consigne comme avec les bouteilles de propane dans les dépanneurs. un service de remplacement de batterie qui serait offert par les actuelles stations services en remplacement des pompes à gaz. Le problème que je vois toutefois avec les « consignes » de batteries, c’est la taille et le poids des dites batteries qui empêche le conducteur de les manipuler lui-même.
C’est d’ailleurs comme cela que fonctionnent les microbus du RTC, une batterie remplacable, mais transportée avec un « lift » comte tenu de leur taille.
L’autre problème, particulier à ici, c’est le problème de chauffrette, dont on peut difficilement se passer, et qui tire la moitié du courant de la batterie.
Et comme le mentionne JP, le problème de pollution généré par les vielles batteries, et le fait que si tout le monde avait des autos électriques branchées à leur maison durant la nuit, Hydro-Québec ne fournirait pas.
Et encore, c’est merveilleux au Québec parce que notre électricité est propre, mais dans la plupart des pays dont les USA, l’électricité nécessaire pour la rechercher des batteries est produite à partir de centrales au pétrole ou au charbon. Pas un gros grain comparé au véhicule 100% pétrole, surtout en campagne où la récupération rhéostatique d’électricité ne sert pas souvent.
Pour le camion électrique, wow, on a ici un petit camion miniature, utilisé à l’intérieur d’un campus universitaire, une sort de gros cart de golf qui remplace une brouette. On est encore loin du 10-roues chargé de gravier fonctionnant à l’électricité!
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6 mars 2009 à 13 h 35
La pollution générée par les camions est un gros problème et la solution à ce problème n’est pas d’avoir des camions à batterie, mais plutôt de mieux intégrer le camionnage avec les transports ferroviaires et maritimes, favorisant l’usage de ces deux derniers modes sur les longues distances et en limitant l’usage du camion aux courtes distances et à la livraison locale, via un réseau de transbordement intermodal basé sur le container.
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6 mars 2009 à 13 h 46
« L’autre problème, particulier à ici, c’est le problème de chauffrette, dont on peut difficilement se passer, et qui tire la moitié du courant de la batterie »
Pour ce qui est du nev-némo, on parlait de 30% max
Pour ce qui est des batteries, cela ne semble point être des batteries au lithium, mais plutôt les traditionnels batterie acide-plomb…
« et le fait que si tout le monde avait des autos électriques branchées à leur maison durant la nuit, Hydro-Québec ne fournirait pas. »
Dans le livre de Pierre Langlois,(Rouler sans pétrole) ont expliquait que le problème de se posait point, pour Hydro-Québec. Car seulement 7 à 8% supplémentaire (provenant du réseau)serais requis pour fournir la demande des véhicules électriques. Surtout si celle-ci sont hybride…
Ah oui en passant voici le blog (blogue) de Pierre Langlois.
http://electronvert.blogspot.com/
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6 mars 2009 à 13 h 53
« La pollution générée par les camions est un gros problème et la solution à ce problème n’est pas d’avoir des camions à batterie »
Et pourquoi pas ?
http://electronvert.blogspot.com/2009/02/le-transport-des-marchandises-en.html
Non je ne suis point nécessairement complètement en accord avec Pierre, concernant ses points de vue, mais je trouve qu’il est un des seuls a avoir fait une synthèse, de ce qui se fait dans le domaine des transports électriques ou autres
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6 mars 2009 à 17 h 17
La voiture électrique est commercialisée en Europe car les distances sont courtes et la batterie a une autonomie de charge de 150Km. En Amérique, le problème des batteries est majeur à cause des distances et la découverte du MIT à Boston est révolutionnaire : le nanocondensateur. L’idée du professeur Schindall du MIT est de tapisser les électrodes d’une chevelure de nanotubes, ce qui accroît considérablement la surface. Ainsi revêtu, un « nanocondensateur » peut stocker environ les deux tiers de la capacité d’une batterie lithium-ion (la plus performante) de même taille. Mais il est plus léger d’un tiers, peut se recharger en quelques minutes, voire quelques secondes, suivant l’intensité du courant (c’est-à-dire le nombre d’ampères), et surtout n’a que très peu de « mémoire de charge » : 600 000 cycles de charge-décharge. Cette découverte permet d’espérer une percée de la voiture électrique ou à l’hydrogène dans 10 ans…
http://www.lefigaro.fr/automobile/2007/04/13/03001-20070413ARTFIG90179-naissance_d_une_batterie_revolutionnaire.php
Actuellement, je suis les recherches faites à Shawinigan sur l’Hydrogène qui font entre autre des recherches sur la pile à combustible (full cell battery). Voici quelques liens intéressants:
http://www.irh.uqtr.ca/bienvenue/index.php
http://www.batteryuniversity.com/partone-12.htm
http://www.hydrogenhighway.ca/
J’ai suivi les progres de la voiture conçue par Hydro, la Cleannova fabriquée par le français Marcel Dasseault.
http://www.cleanova.com/public/sve/
Puis je m’intéresse aux recherches sur l’automobile.
http://www.clean-auto.com/
Mais tout ça doit être expérimenté et coordonné. Avec les règlements de sécurité on ne peut se permettre de commercialiser une automobile sans avoir toutes les autorisations gouvernementales requises et ça prend le temps qu’il faut.
Enfin, il y a un parc auto immense de centaines de millions d’automobiles. Ça ne se transforme pas en un an tout ça. Regardez les progrès des hybrides. Le prix rebute les consommateurs. Mon voisin qui est voyageur de commerce s’en ait procuré une. Il vient de la changer pour une ordinaire moins dispendieuse…
Entre le rêve et la réalité, il y a un immense fossé. Ne le traversez pas trop vite…
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