Cette brasserie fondée par John Boswlll en 1852 a été acquise par la Brasserie Dow en 1925. Elle fut construire sur le site des palais des intendants. Elle ferma en 1971 suite à des déboires importants concernant un supposé lien entre la consommation de la bière Dow et une cardiopathie mortelle.
J’ai tombé sur ce petit vidéo amusant d’un ancien camion de livraison Chevrolet 1931 de la brasserie. Il fait le tour des bâtiments toujours existants qu’on voit sur la photo et plus loin dans le reste du Vieux-Québec.
Plus d’infos:
25 août 2010 à 13 h 59
Précision: la bière Dow n’était pas suspectée de donner le cancer, mais plutôt une cardiopathie.
Voici l’article scientifique qui identifiait les symptômes de cette nouvelle maladie http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1923407/
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25 août 2010 à 14 h 46
Intéressant, je ne connaissais pas l’existence passée de la brasserie Boswell!
Aussi, l’article pointé par Guibert démontre bien le lien entre la consommation de bière et la cardiopathie, mais je suis curieux de savoir si des raisons scientifiques ont déjà été données à ce sujet? Était-ce lié spécifiquement à la consommation de bière de la brasserie Boswell? Je suis curieux, parce qu’avec la multiplication des micro-brasseries de nos jours, c’est un problème qui n’a (à ma connaissance) jamais semblé refaire surface. Probablement que la technique de production utilisée aujourd’hui est plus sécuritaire et moins propice au développement de bactéries nocives et autres…
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25 août 2010 à 15 h 17
Après quelques recherches…
Il semblerait que la cardiomyopathie associée à la consommation de bière avait comme origine l’utilisation du cobalt comme stabilisateur de mousse. Le syndrome porte le nom de « beer drinker’s cardiomyopathy », et fut découvert en 1966 suite aux cas de décès à Québec.
Plus de détails ici: http://informahealthcare.com/doi/abs/10.1081/CLT-100102420
D’après BièreMAGonline (http://www.bieremag.com/bm-m-ma1.html), Molson et Labatt testaient eux aussi l’utilisation du cobalt comme stabilisateur lors des événements de 1966. Les victimes de la cardiomyopathie étaient tous de grands buveurs à ce que l’on peut lire dans l’article scientifique posté par Guibert, et d’après la fiche toxicologique du cobalt c’est à grande dose qu’il devient dangereux, alors on peut déduire que la brasserie Boswell a été victime d’un malheureux concours de circonstance…
EDIT: Désolé, en modifiant mon message pour ajouter de l’information, ce dernier a été placé en demande de modération. Suite aux réponses subséquentes, il n’est désormais plus pertinent…
**** Francis ajoute: Je vais quand même l’approuver :-)
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25 août 2010 à 15 h 50
Ce qui était pointé à l’époque, mais il n’a jamais formellement été possible d’accuser Boswell pour toutes sortes de raison, est le sel de cobalt, un agent moussant. Les buveurs de Québec préféraient, paraîtrait-il, leur bière avec beaucoup de mousse. Cet agent était rajouté dans la bière à l’époque. Il est maintenant banni. Pour ce qui est des micro-brasseries actuelles, elles ont plus tendance à brasser des bières avec moins de produits chimiques…
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25 août 2010 à 16 h 22
Tous les détails du scandale de la bière Dow dans l’émission Tout le monde en parlait du 3 août passé:
http://www.radio-canada.ca/emissions/tout_le_monde_en_parlait/2010/Reportage.asp?idDoc=116081
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25 août 2010 à 21 h 04
Émission intéressante, mais le reportage se centre sur le docteur Morin et éclipse malheureusement ses collaborateurs qui ont pourtant identifié la maladie dans d’autres hôpitaux de Québec où les buveurs populaires échouaient davantage qu’à l’Hôtel-Dieu…
Ce qui est scandaleux, c’est que quelques personnes mettent encore en doute le lien entre la bière, le sel de cobalt et la cardiomyopathie. (Surtout dans des petites publications de brasseurs où on ne semble pas pouvoir croire qu’une cochonnerie ait été ajoutée à ce breuvage. J’aime pourtant le brassage, mais ne comprends pas l’acharnement de ces gens à nier qu’il y ait eu un problème).
Peu importe le concours de circonstance, il semble que ce type de cardiopathie tout à fait nouveau (et c’est rare de découvrir une nouvelle maladie) n’est plus du tout répandu chez les buveurs de bières québécois.
On a beau dire que Dow a été victime d’une série d’erreurs de communication et d’une campagne médiatique, que la preuve de la maladie n’a jamais été établie, le fait de se débarrasser de toute la bière en stock n’est pas très limpide…
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