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Archive des billets publi�s en ao�t 2005

31 ao�t 2005

�v�nement: Katrina d�verse ses derni�res larmes sur Qu�bec...
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, boulevard Ren�-L�vesque, 31 ao�t 2005, 15h20. Photo: Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Place D'Youville, 31 ao�t 2005, 15h20. Photo: Jean Cazes

La pluie continuelle qui a d�but� ce matin vers 7h00 a �t� suivie de fortes averses (au moins 50 mm) accompagn�es de vents violents (de l'ordre de 80 km/h) dans l'apr�s-midi.

On rapportait en fin de journ�e des branches cass�es et des inondations mineures pendant que la d�pression extra-tropicale remontait la vall�e du Saint-Laurent avant de s'�loigner rapidement de Qu�bec: rien de comparable, toutefois, avec ce qu'a v�cu la Nouvelle-Orl�ans (site Today's Front Pages)...

L'an dernier � la m�me �poque, �galement dans l'apr�s-midi, nous vivions � peu pr�s les m�mes �v�nements m�t�o � Qu�bec! (L'ex-ouragan Frances)

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30 ao�t 2005

Sc�ne urbaine : (toujours) abandonn�...
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, site projet d'h�tel, 23 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Depuis le billet de Francis dat� du 6 novembre 2004, rien n'a boug� sur le site de l'ancien Patro Saint-Vincent-de-Paul. Sur cette "plaie b�ante" devait s'�lever un nouvel h�tel...

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29 ao�t 2005

L'avenue Myrand cherche son identit�; Les r�novations on�reuses n'ont pas donn� les r�sultats escompt�s
Par Francis Vachon


�ric Moreault, 29 ao�t 2005. Reproduit avec autorisation

R�nov�e � coup de millions de dollars par la Ville de Qu�bec, l'avenue Myrand n'obtient pas l'affluence populaire esp�r�e. Coinc�e entre ses jeunes �tudiants et ses vieux r�sidants, elle s'interroge (qui suis-je ? o� vais-je ?) et se cherche, sur fond d'incompr�hension entre "pure laine" et musulmans. Portrait d'un - petit - d�sarroi.

Si l'avenue Myrand s'incarnait, elle serait adolescente. Belle, mais maladroite avec ses nouveaux atouts, cherchant � s�duire tout en se sentant profond�ment ins�cure devant ses a�n�es de la haute, Cartier et Maguire.

Mais les commer�ants qui la bordent cherchent � assurer son avenir et � lui donner des outils pour assurer sa croissance, notamment par la revitalisation du parc Myrand avec l'ajout d'une microsc�ne et de la piscine ext�rieure du quartier.

L'avenue Myrand, dans le secteur de Sainte-Foy, vit en effet une situation inusit�e : "Notre p�riode morte, on vient de la passer, c'est l'�t� !" explique Denyse Ouellet, copropri�taire de la Fabrique du smoked-meat.

M�me avec un avantage ind�niable : "Nous sommes une des avenues o� il y a le plus de terrasses en ville", souligne Hughes Gagnon, propri�taire du Cactus, rep�re des universitaires en qu�te d'une bi�re ou d'un snack depuis 15 ans.

Une chance qu'il y a les vastes terrasses, car l'art�re s'anime vraiment au rythme des sessions de l'Universit� Laval et des c�geps. Malgr�, ou surtout � cause, du temps splendide, les derniers mois ont �t� particuli�rement difficiles, t�moignent d'ailleurs les commer�ants interrog�s par LE SOLEIL.

Plus-value

D'o� l'id�e d'une plus-value : on n'attire pas les clients avec du vinaigre. Un amphith��tre permanent pour la rel�ve dans le parc Myrand g�n�rerait de l'affluence, croit l'architecte Martin Houde, pr�sident du c.a. des gens d'affaires. "Le concept est bon. Il n'y a pas grand-chose pour la musique � Qu�bec et pas de microsc�ne (� part dans les jardins Saint-Roch). Et c'est en lien avec les m�dias �lectroniques du coin (TVA, CHRC et CFOM)", estime-t-il.

Les gens d'affaires aimeraient aussi d�m�nager la piscine du parc Saint-Thomas, qui fuit de partout, dans le parc Myrand. Celle-ci serait int�gr�e � un concept de parc pour tous. En ce moment, "les 0-5 ans ont des jeux et 60-80 ans ont des jeux", explique M. Houde en riant.

C'est bien beau tout �a, mais il faudrait d'abord qu'on d�veloppe un cr�neau pr�cis. "Quelle est notre personnalit� ?" s'interroge Fran�ois Girard, proprio de Cin�-Cure et vice-pr�sident du c.a. des gens d'affaires. Lui et d'autres pensent que les commerces de Myrand devraient se consacrer aux �tudiants.

Le futur de Myrand passe par l�, estiment-ils. "Il faut que l'Universit� (Laval) int�gre l'avenue dans ses futurs projets. Elle ne pourra pas �tre ind�finiment une ville dans la ville", estime Hughes Gagnon.

L'id�e serait d'en arriver � ce qu'une partie de l'Universit� se fonde dans la trame urbaine du quartier, un peu comme Harvard Square � Boston, o� on passe de la c�l�bre universit� � l'avenue, et vice-versa, sans r�ellement s'en rendre compte. En ce moment, on cherche les acc�s pour aller de l'une � l'autre.

La suite logique serait une densification des commerces et une plus grande vari�t�, sur la portion entre le chemin Sainte-Foy et l'intersection Myrand-Saint-Jean-Bosco o� un Irving ferm� depuis plus d'une dizaine d'ann�es d�figure le coin. "�a manque de commerces de d�tail", souligne Martin Houde. En effet. Il y a beaucoup de restos, mais pas de commerces de proximit� en alimentation et peu en services.

Dans ses r�ves les plus fous, l'architecte Houde verrait bien une expropriation des r�sidences qui bordent la rue Saint-Jean-Bosco, dans sa partie parall�le � Myrand, pour y ajouter des commerces. "Y a du potentiel, mais des co�ts reli�s � �a."

Il faut dire que l'Universit� a un plan directeur qui comprend le d�veloppement de ses terrains en friche � l'est. D'o� un lot de clients potentiels pour l'avenue Myrand. "Les gens d'affaires nous ont pr�sent� un m�moire tr�s int�ressant (l'hiver dernier). Il est �vident que l'Universit� veut se rattacher � l'avenue. Et plus il y aura de services, mieux ce sera (pour nous)", estime Claude Dub�, pr�sident de la commission d'am�nagement de l'UL.

Les gens d'affaires, de m�me que tous ceux qui sont int�ress�s au d�veloppement du quartier Saint-Thomas, seront invit�s � participer � des s�ances "d'urbanisme participatif" qui se d�rouleront en septembre � l'UL.

A vrai dire, on n'a pas tellement le choix si on veut conserver la vocation commerciale de l'art�re. Car le quartier se renouvelle peu. Les r�sidences y sont ch�res et l'�cole primaire est ferm�e. R�sultat : des deuxi�mes ou troisi�mes acheteurs de maisons s'y �tablissent avec leurs adolescents, en raison de la proximit� des c�geps et de l'Universit�. Des gens qui d�pensent peu dans les commerces qui ont pignon sur rue en ce moment.

Deux solitudes

Tous ne partagent pas ces id�es de grandeur. De la fen�tre de l'�picerie Myrand, Rachid Benamor voit un d�veloppement tranquille, � l'europ�enne, pas � l'am�ricaine. "Quelque chose comme un petit coin latin pour la client�le locale, qui remplit un r�le utile."

Ce contraste entre deux visions est � l'image, � l'�chelle du quartier, de deux solitudes. On se c�toie sans se fr�quenter. "Nous n'avons pas de contact avec l'association des gens d'affaires, confirme M. Benamor. Ils ne nous ont pas approch�s et on ne les a pas approch�s."

Car l'avenue Myrand, c'est aussi le lieu d'accueil d'une mosqu�e, juste en bas du chemin Sainte-Foy, et donc de logements pour nombre de musulmans qu�b�cois. A mots couverts, on reproche � ces derniers de ne pas s'int�grer (lire de ne pas consommer dans les commerces de Myrand). Mais "il y a � peu pr�s 90 % de ma client�le qui est arabe et 10 % de Qu�b�cois... et je suis g�n�reux", rigole M. Benamor.

Remarquez que ce dernier, qui s'est �tabli � Qu�bec il y a 22 ans, sur Myrand ( !), comprend que devant un commerce rempli de femmes voil�es et de jeunes barbus, le Qu�b�cois moyen "va h�siter � entrer". "On n'a peut-�tre pas fait assez pour les attirer en donnant un look qui va plaire aux Qu�b�cois." R�sultat : "�a survit."

Mais depuis qu'il est devenu propri�taire de cette �picerie m�diterran�enne avec Souffian Azzedine, il entend changer la situation.

En attendant, il estime que Myrand est une avenue "prometteuse, mais il faut que la Ville ait une volont� de le faire". En �a, il rejoint parfaitement les autres marchands de l'avenue - comme quoi, parfois, les diff�rences...

La raison de ce brassage d'id�es est simple : la revitalisation n'a pas donn� les r�sultats escompt�s. "Mettre des tuyaux et des lampadaires, c'est pas �a qui attire le monde", comme le disait Martin Houde. M�me quand �a co�te 5,5 millions $.

Surtout que la cure de jeunesse, qui a dur� deux ans, a caus� bien des d�sagr�ments aux commer�ants, en pleine tourmente des (d�)fusions municipales. Parlez-en � Bruno Touchette, le proprio du Grain de sel. "C'�tait l'enfer. A un moment, je me suis retrouv� avec un trou de 100 m�tres, pendant cinq semaines. Le restaurant �tait inaccessible. �a a �t� tr�s p�nible. �a revient, mais tranquillement. La collaboration de la Ville, on l'a plus ou moins sentie."

Les gens d'affaires de l'avenue Myrand esp�rent qu'ils auront une oreille plus attentive et surtout une plus grande implication de la Ville pour les projets futurs.

D'ailleurs, des discussions informelles sur le r�am�nagement du parc ont eu lieu cet �t� avec Qu�bec, confirme Jacques Perron. Des pourparlers plus formels se d�rouleront cet automne, assure le porte-parole de la Ville.

Le d�m�nagement de la piscine municipale "pourrait �tre envisageable", surtout s'il y a volont� de s'impliquer de la part des gens d'affaires et de la population. Mais avant de prendre une telle d�cision, il y aura une consultation publique.

Pendant ce temps, les commer�ants et r�sidants des alentours de la rue Racine, dans le secteur de Loretteville, aimeraient bien avoir ce genre de probl�mes existentiels.

Ils esp�rent depuis des ann�es une revitalisation maintes fois promise, mais qui ne s'est toujours pas point� le nez...


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28 ao�t 2005

5 � 7 des lecteurs de Qu�bec urbain
Par Francis Vachon

J.-P. Duval et Sergio Alonzo organisent un petit 5-7 mercredi. D�tail sur le forum.

J'y serai!

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27 ao�t 2005

Cabaret du Capitole transform� en h�tel?
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Cabaret du Capitole, 26 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Source: Val�rie Beaulieu, Le Carrefour de Qu�bec, 25 ao�t 2005.

(...) Le 27 mai dernier, le Capitole acceptait une offre d'achat conditionnelle d'un promoteur int�ress� � d�truire le Cabaret pour en faire un complexe immobilier. Le pr�sident du comit� �x�cutif, Claude Larose, confirme que le concept, qui est confidentiel, a d�j� �t� d�pos� � la Ville afin qu'il soit �tudi� par la Commission de l'urbanisme. L'acheteur souhaiterait aussi acqu�rir l'�difice o� se trouve le restaurant La Pointe des Am�riques, pour l'inclure dans son projet de complexe h�telier.

L'id�e de transformer l'immeuble du 966, rue Saint-Jean, en h�tel ne date pas d'hier. Inaudur�e le 25 juin 1999, la salle de spectacle, plus intime que celle du Capitole, devait d'abord faire place � un h�tel d'environ huit �tages. Quatre ans plus tard, le propri�taire, Jean Pilote, proposait de d�truire le Cabaret pour en faire un nouvel immeuble de huit �tages. Le projet pr�voyait un restaurant au rez-de-chauss�e, un deuxi�me �tage commercial, quatre �tages de bureaux et deux �tages de condos de luxe. La Ville avait refus�e, car l'endroit n'�tait pas propice � une telle construction.


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26 ao�t 2005

Sc�nes urbaines: le Festival International de Musiques Militaires de Qu�bec
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Musique militaire, 26 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Musique militaire, 26 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Ici, la performance du Corps de cornemuses du commandement a�rien (Ottawa), aux jardins de l'H�tel-de-ville.

� consulter, le Festival international de Musiques militaires de Qu�bec.

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Agora: Brazeau a enfin l'heure juste
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Agora du  Vieux-Port, 26 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Source: Alain Bouchard, Le Soleil, 26 ao�t 2005.

(...) M. Brazeau estime qu'il reste d�sormais une seule alternative � la disparition de l'Agora, le Pavillon de la Jeunesse d'ExpoCit�. Ce qui voudrait toutefois dire la fin des spectacles rocks en plein air � Qu�bec, en dehors des pr�sentations estivales annuelles des Plaines D'Abraham. La patron du Vieux-Port, Rosse Gaudreault, a annonc� que l'amphith�atre de l'Agora ferait place � un parc public � compter de 2006. (...)

"Ce qu'il y a de plus d�solant l�-dedans, d�plore M. Brazeau, c'est que l'Agora �tait le seul amphith��tre en plein air � Qu�bec, alors que la ville regorge d'espaces verts et d'espaces publics. Ma plus grande peine n'est pas d'abord la fin des spectacles � cet endroit. C'est la fin des spectacles sur un site d'une beaut� exceptionnelle." (...)

Ci-haut, l'Agora � quelques heures du spectacle de Billy Idol. Voir notamment cet autre billet.

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Collaborateur recherch�
Par Francis Vachon

Je quitte � nouveau Qu�bec dans peu de temps pour (au moins) 9 mois. Il est donc temps d�offrire � nouveau quelques postes de collaborateur qui auront acc�s � la page d�administration et qui pourront ainsi �crire directement en page principale.

Int�ress�? Envoyez-moi un courriel (voir colonne de gauche). Si vous �crivez sous un pseudonyme dans les commentaires ou sur le forum, pr�cisez-le-moi, que je vous jauge un peu. Dites-moi qui vous �tes, quelles sont vos motivations, quels sont les sujets qui vous tiennent � c�ur et que vous risquez d�aborder. Avez-vous l�intention d�avoir un style journalistique? �ditorialiste? Chroniqualiste? (On va dire que ce mot existe, OK?). N�ayez pas peur : aucune connaissance en programmation de page web n�est n�cessaire.

Je ne cherche pas une personne qui va �crire 10 textes par jour. Je cherche plut�t une dizaine de personnes qui vont �crire un texte chacun par semaine.
Si votre candidature est accept�e, je vous contacterai en vous expliquant comment tout cela fonctionne.

Note: Lors de ma premi�re offre en avril pass�, une certaine personne s��tait offerte un peu en retard pour couvrir le secteur du vieux-port et je n�avais pu y r�pondre. Je ne crois pas avoir encore son email. Si cette personne se reconna�t : �crit moi!

J�aurai �galement besoin d�un afflux massif de photos pour les sc�nes urbaines. Envoyez-moi cela par courriel (toujours via la colonne de gauche). La r�gle de base : une photo prise � Qu�bec et repr�sentant le th�me tr�s large de � la vie � Qu�bec. �

Je ne sais pas combien de temps libre j�aurai l�-bas, alors simplifiez-moi la vie au maximum. Votre photo doit �tre d�une dimension maximum de 800 pixels de haut et de large. Joignez-y une vignette d�environs 200 pixels. Pr�cisez-moi le nom ou le pseudonyme qui doit recevoir le cr�dit photo

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Sc�ne urbaine: Expo Qu�bec sur fond de ville
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Expo-Qu�bec, 25 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Vue partielle sur le site d'Expo Qu�bec, avec l'autoroute Laurentien � l'avant-plan.

Kodak Easyshare DX6490, f7,1, 3s, ISO80.

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25 ao�t 2005

Derri�re les villes, il y a aussi (et surtout) des humains
Par Francis Vachon

Qu�bec urbain m�a apport� beaucoup, et � plusieurs niveau. Par exemple, c�est � cause de ce site si je m�appr�te � quitter ma ville pour aller �tudier en photojournalisme.

Il m�a aussi permis de conna�tre certaines personnes, de nouer certaines amiti�s.

En mai 2004, je rencontrais un certains nombres d�entre-vous lors d�une petite soir�e. Et l� il y avait Andr� Voyer. Depuis, on s��change parfois des courriels, et il me � fournis � quelque fois en photo et en infos diverses. Gr�ce � lui, Qu�bec urbain � �t� plus int�ressant.

Quelque part au printemps pass�, il m'avait envoy� un courriel, � s'excusant � d'�tre moins pr�sent sur Qu�bec urbain. Il me disait que son amoureuse �tait tr�s malade et qu'il y mettait tout son temps et touts ses efforts.

Je lui ai demand� de me tenir au courant.

J'ai plus tard re�u un autre courriel, me disant que sa Carole �tait morte, il y avait un jour ou deux. Le hasard � fait que je l'ai crois� dans St-Roch une semaine plus tard, alors que j'�tais � la recherche de � Sc�ne urbaine �, appareil photo � la main. Nous avons discut� pendant de nombreuses minutes - c'�tait peut-�tre une heure, j'ai perdu la notion du temps. Il me disait qu'il n'avait jamais autant march�, qu'il connaissait maintenant par cour toutes les rues du coin. Parce qu'il valait mieux cela que d'endurer les murs de son chez lui qui lui rappelait trop sa Carole.

Ce matin, Normand Provencher nous parle de sa rencontre avec Andr�.

Bonne chance vieux!


Normand Provencher, 25 ao�t 2005. Reproduit avec autorisation

L'amour � mort

Dans son petit et coquet condo de la rue de l'�glise, face au jardin Saint-Roch, Andr� Voyer parle maintenant depuis plus de deux heures. Un air de musique classique joue en sourdine. Derri�re les lunettes de ce sexag�naire � la barbe blanche bien taill�e, des yeux bleus embu�s par le chagrin. A plusieurs reprises, c'est plus fort que lui, des sanglots viennent �trangler sa voix. De toute �vidence, l'appartement n'est pas assez grand pour contenir son immense peine. Le 13 juillet, � 4h10, Andr� a perdu Carole, celle qui partageait sa vie depuis 25 ans. Cancer des ovaires. Il se souvient avec exactitude de toutes les dates du chemin de croix. Tout s'est jou� en cinq petits mois. Diagnostic le 11 f�vrier. Op�ration d'urgence le 4 mars, � l'H�tel-Dieu de Qu�bec. Admission � Michel-Sarrazin le 29 juin, la journ�e m�me de ses 53 ans. Il se souvient de son sourire au moment o� elle a appris la nouvelle, l'un des plus beaux � avoir illumin� son visage depuis longtemps. Elle savait qu'elle ne serait dor�navant plus un fardeau pour son conjoint et sa famille.

Car les derni�res semaines � s'occuper de Carole n'avaient pas �t� faciles pour Andr�, lui qui �tait persuad� de partir avant elle pour l'ultime voyage. Il l'a vue souffrir, maigrir, d�p�rir. Chaque jour, la maladie emportait avec elle une parcelle de son image. Il est rest� � ses c�t�s, � lui faire ses injections de morphine, quatre le matin et quatre le soir, � essayer d'att�nuer son mal et ses angoisses par sa pr�sence et ses caresses, avec la rage et l'impuissance de ne pouvoir en faire plus. "Tout ce que je pouvais faire, c'�tait de la prendre dans mes bras et pleurer avec elle. Par son courage, elle m'a donn� une force que jamais je ne pensais avoir", raconte-t-il.

La d�funte n'est plus l�, mais on sent sa pr�sence. Sur la petite table du salon, pr�s du divan o� est assis Andr�, une photo du couple, prise chez un photographe professionnel. Impeccable, pas un poil qui retrousse. Un peu plus haut, sur le mur, un cadre avec deux photos de Carole : une en noir et blanc, alors qu'elle �tait plus jeune ; une autre, plus r�cente, alors qu'elle arbore une coupe de cheveux qui semble faire sa fiert�. Son sourire est radieux. Quand le bonheur a sonn� � la porte, pas de doute, cette femme est all�e r�pondre.

Un couple d'amoureux s�par� par la mort fait partie de ces histoires vieilles comme le monde. Elles sont � la fois toutes semblables et toutes diff�rentes. Celle d'Andr� et Carole ne fait pas exception. Pourquoi alors avoir choisi de la raconter ? Sais pas trop. Parce qu'il me l'a demand�. Parce que j'ai pens� que son t�moignage pouvait faire oeuvre utile. Parce qu'il semblait tellement l'aimer, sa Carole. Et parce que dans cette putain de vie, on oublie trop souvent l'essentiel et qu'il est parfois bon de se le rappeler.

*****

L'�tre cher qui n'est plus l� et voil� les souvenirs qui remontent. Andr� a connu Carole Julien en 1978, alors qu'il travaillait comme chef dessinateur au service d'urbanisme de la Ville de Qu�bec. Le destin a voulu que ce soit lui qui la re�oive en entrevue pour un poste � combler. Andr� a alors 38 ans, il est mari� et a trois enfants. Carole a 27 ans et elle est c�libataire.

Au gr� des d�ners au bureau et des promenades en ville, Carole et Andr� se d�couvrent des affinit�s et des int�r�ts communs. L'amour fait tranquillement son nid. Un beau midi, sur la promenade des Gouverneurs, "l� o� il y a un grand banc", Andr� confie � Carole qu'il aimerait vivre avec elle. La r�ponse lui revient aussit�t, instantan�e : "Moi aussi."

Un an plus tard, le temps que Andr� abandonne son ancienne vie, et les deux amoureux emm�nageaient ensemble. C'�tait parti pour 25 ans de grand bonheur. Il y a bien eu quelques nuages, fait remarquer Andr�, c'est in�vitable, mais jamais d'orage. "L'orage, il est arriv� le 13 juillet. (silence). Cristie que je me n'ennuie d'elle. On a �t� tellement, mais tellement heureux. Je l'aime et je pense que je ne pourrai jamais parler d'elle au pass�.

"Je n'ai aucun regret, ou plut�t si, celui de ne pas lui avoir dit plus souvent � quel point je l'aimais. On tient trop les choses pour acquises. On se dit qu'on a bien le temps de dire ceci ou cela, de faire ceci ou cela, ce n'est pas toujours vrai. Cinq mois, cinq petits mois et c'�tait termin�, la femme de ma vie n'�tait plus l�." *****

L'histoire de Carole et Andr�, c'est aussi celle de la vie qui continue, de la vie qui triomphe de tout, m�me des immenses peines qui ne tiennent plus dans un condo. La douleur est toujours l�, mais Andr� sait que le temps fera son oeuvre. Il a des projets en t�te. Il s'est inscrit � deux cours, � l'Universit� Laval. Il s'est achet� un abonnement pour l'hommage � Mozart, avec l'Orchestre symphonique de Qu�bec.

Mais avant toute chose, il compte s'acheter une voiture, histoire de s'�vader, de voir un peu de pays. Sa premi�re sortie, il compte la faire � Saint-L�onard de Portneuf, pour aller d�poser une fleur sur la tombe de celle qu'il a tant aim�e. En attendant que ses propres cendres viennent rejoindre les siennes, lorsque le "grand boss", comme il l'appelle, aura d�cid� que son tour est venu. C'est l'ultime promesse qu'il lui a faite avant de mourir.

Je suis sorti de l'appartement en petits morceaux, apr�s avoir baragouin� les banalit�s d'usage. On dit quoi � quelqu'un qui vient de perdre la femme de sa vie ? Des banalit�s, voil�, qu'on essaie d'appeler des encouragements, mais qu'est-ce qu'on peut �tre ridicule...

Ce n'est qu'en �crivant ces lignes, hier apr�s-midi, que j'ai trouv� ce que j'aurais d� dire � Andr�. Le CD de Fran�oise Hardy, Tant de belles choses, va te l'acheter, voil� ce que j'aurais d� lui dire.

L'amour est plus fort que le chagrin / l'amour qui fait battre nos coeurs va sublimer cette douleur / transformer le plomb en or / tu as tant de belles choses � vivre encore... / tu verras au bout du tunnel se dessiner un arc-en-ciel / l'amour est plus fort que la mort.

Allez, Andr�, bon courage...

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24 ao�t 2005

Au hasard d'une recherche : une collection de cartes postales anciennes de Qu�bec...
Par Jean Cazes


Grand format 768 X 512, Nouvel �difice Price (carte postale). Source: www4.bnquebec.ca

Quelque 370 cartes postales anciennes de Qu�bec sont "disponibles" dans l'imposante banque du site de la Biblioth�que nationale du Qu�bec!

� titre d'exemple, ici: le "Nouvel �difice Price Bros. Co. Ltd.".

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Projet en cours : agrandissement du Manoir des Cours de l�Atrium
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, chantier du Manoir des Cours de l�Atrium, 24 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes


Grand format 800 X 317, projet Constructions Jacques & Morisset Inc. (1987)

Source: Pierre Champagne, Le Soleil (rubrique Commerce et Affaires), 24 ao�t 2005.

Projet de 10 M $ � Charlesbourg

On a proc�d�, lundi, � la lev�e de la premi�re pellet�e de terre de la nouvelle aile du Manoir des Cours de l�Atrium, � Charlesbourg, o� l�on construira, dans les prochains mois, 87 logements pour personnes autonomes. Un investissement de 10,4 millions $. Ces Cours de l�Atrium logent d�j� plus de 1000 r�sidants dans les 530 logements qui sont compl�t�s. L�agrandissement se fait le long du boulevard de l�Atrium, pr�s de la rue Francis-Byrne. Cette nouvelle aile sera reli�e aux sept autres b�timents existants tout en offrant deux �tages de plus que les autres. (...)

Ci-haut, vue sur le chantier, vers le sud � partir de l'"�difice rond" de la Cit� Quatre-Saisons, au surlendemain de la... premi�re pellet�e de terre! ;-)

Autre fait amusant � noter, on annon�ait dans le Journal de Qu�bec du 17 novembre 1987 un projet de 120 millions $ (Constructions Jacques & Morisset Inc.) sur les terrains � l�est et au sud de la Cit� Quatre-Saisons. Ce projet devait comprendre entre autres, sur le site maintenant occup� par les Cours de l�Atrium (R�sidences All�gro), un complexe de 306 condominiums r�partis dans six tours de sept �tages (croquis ci-haut).

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23 ao�t 2005

Sc�ne urbaine: boulevard Charest, coin de la Chapelle, 23 ao�t 2005, 17h42.
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, boulevard Charest, 23 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

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22 ao�t 2005

Pointe-de-Sainte-Foy: un secteur r�sidentiel toujours aussi dynamique
Par Jean Cazes


Grand format 761 X 505, R�sidence de la Pointe-de-Sainte-Foy (panneau), 18 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

La valse des grues se poursuit de plus belle dans le coin de l'�difice du Revenu!

� titre d'exemples d'immeubles locatifs ou de condominiums en construction ou sur le point de l'�tre : la R�sidence du Campanile, le Contemporain, le Cinqui�me Bourgeois, la Seigneurie Gabrielle-Vall�e et maintenant, La R�sidence de la Pointe-de-Sainte-Foy (coin Grand-Jean et chemin Sainte-Foy).

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20 ao�t 2005

Shameless plug (3): Vente de garage
Par Francis Vachon

La vente de garage continue. La liste sera mise � jour sur le forum, juste ici

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19 ao�t 2005

Un �t� exceptionnel et ses cons�quences...
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Plaines d'Abraham, 19 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Principalement sur ses hauteurs, la couleur des Plaines d'Abraham t�moigne de la s�cheresse qui a r�gn� ces derni�res semaines sur la r�gion. Ce gazon pourrait toutefois reverdir dans quelques jours, du moins si l'on se fie aux derni�res pr�visions d'Environnement Canada...

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Projet en cours: les condominiums Le Georges V
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 445, Le Georges V (panneau), 19 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Le Georges V (chantier), 19 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

C'est fait: l'ex-YMCA de la rue Laurier (voir billet du 30 mars 2004), face aux Plaines, fera finalement place � un imposant immeuble d'habitation d'une dizaine d'�tages, de facture contemporaine.

Il s'agit manifestement du plus gros chantier actuellement en cours sur la Colline parlementaire, mise � part la r�novation de l'ancien centre des congr�s.

Ajout au 23 ao�t: une photo "a�rienne" du chantier vu du Concorde cet �t�, un peu avant les d�buts de la construction. Merci � G�rald Gobeil!

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18 ao�t 2005

Projet en cours: agrandissement du Ch�teau Bonne-Entente
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, agrandissement du Ch�teau Bonne-Entente, 18 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Discr�tement situ� au nord du chemin Sainte-Foy, cet h�tel cinq �toiles compte � ce jour 140 chambres apr�s une succession de constructions de nouvelles ailes.

Pendant ce temps, plus � l'est face � l'universit� Laval (toujours sur le chemin Sainte-Foy), un autre �tablissement h�telier semble fig� dans le temps depuis plus de trois d�cennies...

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17 ao�t 2005

Nouveaux immeubles dans le secteur Lebourgneuf
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Place Nautilus Plus, 17 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Complexe Sant� (panneau), 1er ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Alors que Place Nautilus Plus vient d��tre inaugur�e (voir ce billet), on ach�ve la construction du Complexe Sant� (� l'est des Galeries de la Capitale, boulevard Lebourgneuf), deux nouveaux �difices de plus de deux �tages dans le secteur Lebourgneuf.

Lebourgneuf... Un quartier o� on a d�j� projet� dans les ann�es 70 l��rection d�une v�ritable ville futuriste � haute densit�! (Images publi�es dans un autre billet)

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La 1re Avenue se refait une beaut�
Par Francis Vachon

La premi�re phase des travaux visant � donner un nouveau visage � la 1re Avenue est d�but�e depuis quelques jours et se d�roule normalement. Estim�s � 1 450 000 $, les travaux de r�am�nagement sont r�alis�s dans la section comprise entre les rues des Peupliers et des Saules.

Au cours des prochaines semaines, les trottoirs seront �largis et des gonflements seront am�nag�s aux intersections des rues lat�rales. Des feux de circulation seront ajout�s � l�intersection de la rue des Saules. � cette intersection, ainsi qu'� celle de la rue des Peupliers, la chauss�e sera marqu�e � l�aide de pav�s d�une couleur contrastante. Ces interventions auront pour effet d�am�liorer la s�curit� et de r�duire la vitesse de la circulation. De plus, l��clairage sera am�lior� et des fosses pour arbres et arbustes seront implant�es dans les gonflements de trottoirs et aux autres sections de trottoirs qui le permettent. Le chantier devrait �tre compl�t� � la mi-octobre.

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15 ao�t 2005

Sc�ne urbaine: � l'ombre de Place de la Cit�
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, quartier militaire de Sainte-Foy, 15 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Une vue sur quelques maisons "militaires" du quartier Saint-Denis, au nord des grands centres commerciaux de Sainte-Foy.

Pour des informations concernant l'�volution de ce parc de 146 logements familiaux dont l'avenir a d�j� fait l'objet de vives discussions, consulter le billet
L'arm�e manque de logements
(paragraphe quartier Saint-Denis) dat� du 12 juin 2003, ainsi que la section Historique du site de Place Laurier.

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14 ao�t 2005

Sc�ne urbaine: P�cher de l'argent
Par Francis Vachon


P�cher de l'argent

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13 ao�t 2005

Quand les trottoirs font office de pistes cyclables...
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, 1�re Avenue, secteur Limoilou, 13 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

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Sc�ne urbaine: St-Roch en f�te (1): Rencontre du 3e type
Par Francis Vachon


St-Roch en f�te (1): Rencontre du 3e type

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12 ao�t 2005

Sc�ne urbaine: Un soir de pluie
Par Francis Vachon


Un soir de pluie

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Qu�bec hybride
Par Gerald Gobeil

Source: communiqu� de la Ville de Qu�bec

La Ville fait figure de pionni�re

La flotte de v�hicules hybrides de la Ville de Qu�bec passera de 4 � 22

Qu�bec, le 12 ao�t 2005 - La Ville de Qu�bec fait de nouveau figure de ville exemplaire en environnement. Le comit� ex�cutif de la Ville vient en effet de recommander au conseil municipal l�acquisition de 18 v�hicules hybrides et l�emprunt n�cessaire pour payer la diff�rence entre des v�hicules conventionnels et hybrides.

Il s�agit pour un organisme public du Qu�bec de la plus importante commande pour ce type de v�hicules fonctionnant � l�essence et � l��lectricit�. La somme impliqu�e s��l�ve � plus de 665 000 $, incluant les quelque 295 000 $ additionnels pour les v�hicules hybrides.

Pour la conseill�re municipale responsable des dossiers environnementaux au comit� ex�cutif, Mme Ann Bourget, � la Ville met en application de fa�on convaincante la politique d�achat du volet �quipements motoris�s de son Plan de r�duction des GES, qui vise � remplacer les v�hicules d�suets par de nouveaux consommant au minimum 10 % moins de carburant �. L'achat de ces 18 v�hicules hybrides permettra � la Ville de r�aliser des �conomies d�essence de l'ordre de 110 000 $ sur une p�riode de 10 ans (au prix actuel de l'essence) et une r�duction d'environ 50 % (soit plus de 30 tonnes m�triques par ann�e) des GES �mis par rapport � un mod�le conventionnel � essence.

La Ville de Qu�bec a adopt� en 2004 son Plan de r�duction des gaz � effet de serre (GES), avec comme principal objectif de r�duire de 22,3 % (ou de pr�s de 61 000 tonnes d'�quivalents de CO2) ses �missions de GES d'ici 2010, par rapport � 2002. Le bilan de l�ann�e fait �tat d�une r�duction de quelque 25 000 tonnes de GES, soit l��quivalent du volume contenu dans 25 000 maisons de deux �tages et de trois chambres � coucher.

Avec l�acquisition de ces nouvelles unit�s, la flotte de la Ville de Qu�bec comptera 22 v�hicules hybrides d�ici la fin de 2005, soit 20 voitures (Prius de Toyota ou Honda Civic hybrides) et deux camionnettes. Ces v�hicules sont ou seront utilis�s par les services de la Protection contre l'incendie et de la Gestion des �quipements motoris�s ainsi que les arrondissements de La Cit�, de Charlesbourg et de Limoilou. La livraison des v�hicules s��chelonnera sur quelques mois.

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R�novation d'une caisse Desjardins dans Saint-Roch
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Caisse Desjardins de la rue Saint-Fran�ois, 10 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

�a bouge d�cid�ment, au voisinage de l'�glise Saint-Roch...

Outre l'actuelle construction de l'�difice Reitman (rue Saint-Joseph) et l'implantation de bars "branch�s" sur la petite rue de l'�glise maintenant pi�tonne, voil� que la caisse Desjardins de la rue Saint-Fran�ois se refait une beaut�!

On am�nage par ailleurs dans ce p�t� d'immeubles quelques condominiums et un local commercial.


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11 ao�t 2005

Sc�nes urbaines: des murs qui parlent...
Par Jean Cazes


Graffiti, 10 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Graffiti, 10 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

� une rue de distance, coin Dupont (secteur Saint-Roch), des graffitis un brin provocateurs qui se passent de commentaires... et bient�t "victimes" de la "brigade" Graff'Cit�?

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Saint-Roch: les �tudiants ont pignon sur campus
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, r�sidence �tudiante dans Saint-Roch, 10 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Source: �ric Moreau, Le Soleil, 10 ao�t 2005.

Les critiques de la revitalisation de Saint-Roch d�plorent que les travailleurs d�sertent les lieux apr�s 17h. La nouvelle r�sidence �tudiante de 96 chambres inaugur�e hier devrait contribuer � la vie de quartier et clore une fois pour toutes la rumeur de d�m�nagement de la T�l�-Universit� � Montr�al, estime Pierre Moreau, le pr�sident de l'Universit� du Qu�bec.

Construite au co�t de 3,8 millions $, la premi�re r�sidence �tudiante dans Saint-Roch (575, Sainte-H�l�ne) offrira la vie de campus en ville, avec un environnement � la fine pointe de la technologie en prime: les logements sont �quip�s d'un acc�s Internet sans fil.

Voir notamment le billet dat� du 28 septembre 2004.

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10 ao�t 2005

O� est pass�e la Saint-Charles?
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, rivi�re Saint-Charles (secteur pont Dorchester), 10 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes


Grand format 800 X 600, rivi�re Saint-Charles (secteur pont Scott), 10 septembre 2004. Photo: Jean Cazes

Voil� longtemps qu'on n'avait pas vu la rivi�re Saint-Charles ainsi r�duite � un mince filet d'eau (photo 1), sans doute depuis la s�cheresse d'ao�t et septembre 2002! Un spectacle affligeant, et tout un contraste avec la crue observ�e au lendemain du passage de l'ex-ouragan Frances en septembre dernier ou lors des grandes mar�es d'�quinoxes...

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Sc�ne urbaine: Usine
Par Francis Vachon


Usine


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New Town, Missouri
Par Francis Vachon
Not many people outside of eastern Missouri have heard of New Town at St. Charles, but that is likely to change. New Town is a large project with a head of steam in a geographic area that has seen little New Urbanism. Its understated, well-proportioned house designs are surprisingly affordable.

� lire sur New Urban News

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Des modes de transports alternatifs, en ville...
Par Jean Cazes


Smart. Photo: Jean-Marie Villeneuve, Le Soleil, publi�e le 8 ao�t 2005.


Trikke

1) Source: Jean-Fran�ois Tardif, Le Soleil, 8 ao�t 2005.

Le Qu�bec n'�chappe pas � la fi�vre Smart

Des 3000 v�hicules vendues au Canada depuis sa mise en march� au pays il y a moins d'un an, pr�s du tiers ont �t� achet�s par des Qu�b�cois (...)

Outre les �conomies d'essence et le plaisir d'�tre derri�re le volant, conduire une Smart aurait un autre charme bien particulier. Celui d'attirer les regards. (...)

2) Parlons Trikke (Jean-Pierre Duval):

"Voici un nouveau jouet qui se veut �tre une alternative aux moyens de
transports. Beaucoup plus stable qu'une trottinette traditionnelle, elle a
l'avantage de procurer une forme d'exercice complet qui fait travailler
autant les bras que les jambes!

Et malgr� les apparences, elle peut atteindre une vitesse de pointe de 15
kilom�tres � l'heure... Tasse-to� mo-oncle!"

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09 ao�t 2005

Sc�ne urbaine: Les bouquinistes
Par Francis Vachon


Les bouquinistes

[Photo: Patrick Matte]

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Culture: les Grands Feux Loto-Qu�bec
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Grands Feux Loto-Qu�bec, 6 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Grands Feux Loto-Qu�bec, juillet 2004. Photo: Jean Cazes

Deux suggestions de sites pour photographier cet �v�nement annuel: le c�gep de L�vis (ci-haut, la performance de l'Italie) et la Citadelle de Qu�bec...

Notes techniques relatives � la premi�re photo: Kodak Easyshare 6490, f 6,3, 4 sec., ISO 80, 2 m�gapixels.

� consulter, le site des Grands Feux Loto-Qu�bec.

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07 ao�t 2005

Nouveaux lofts sur St-Joseph
Par Francis Vachon

Les anciens locaux du centre d'art martial Yoseikan Karate-do sur la rue St-Joseph, juste en face de la librairie Pantoute, sont en pleine reconversion. Norplex offrira 10 unit�s allant de 138000 � 209000 $, toutes taxes incluses. Trois d'entre eux auront un acc�s exclusif � une terrasse sur le toit. Il semble que le rez de chauss� sera r�serv� � un commerce.

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Sc�ne urbaine: Fin de party
Par Francis Vachon


Fin de party

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06 ao�t 2005

Vous marchez?
Par Gerald Gobeil

Vous �tes pi�tons? un peu. beaucoup. passionn�ment?

Un papier fort int�ressant... dans le journal Le Devoir. On parle aussi de "l'exp�rience" de la rue St-Jean devenue pi�tonne cet �t�. Qu'en pensez-vous?

Bel �t�, en passant :-)

La Marche

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05 ao�t 2005

Les M�rites d'architecture de la Ville de Qu�bec
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, immeuble INRS, 6 mars 2005. Photo: Jean Cazes

Source: Site de la Ville de Qu�bec.

La Ville de Qu�bec lance, pour une deuxi�me �dition depuis le regroupement municipal, Les M�rites d'architecture, activit� connue ant�rieurement sous le nom de Prix de la Commission d'urbanisme et de conservation de Qu�bec.

Le concours culminera en d�cembre 2005 lors d'un gala au cours duquel les laur�ats de toutes les cat�gories recevront un certificat de reconnaissance afin de souligner leur contribution au d�veloppement harmonieux de Qu�bec.

La Ville sollicite la collaboration des propri�taires de b�timents pour qu'ils proposent, dans leur arrondissement respectif, un projet susceptible d'�tre retenu. Tous les projets r�alis�s entre le 1er janvier 2002 et le 31 d�cembre 2004, pour lesquels un permis a �t� d�livr� et dont les travaux ont �t� compl�t�s au courant de l'ann�e pr�c�dant la tenue de l'�v�nement, seront consid�r�s par le jury. (...)

Pour la premi�re fois cette ann�e: le volet Design int�rieur! Photo: �difice INRS (c�t� sud), secteur Saint-Roch.

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04 ao�t 2005

Poste Canada ferme son centre de tri de Qu�bec
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, centre de tri, 4 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 4 ao�t 2005.

(...) Lorsque tout le courrier aura �t� transf�r� � Montr�al, en d�cembre 2007, Poste Canada mettra en vente son b�timent du 300, rue Saint-Paul, dont l'�valuation municipale est de 4 millions $, terrain compris. (...)

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R�am�nagement du boulevard Charest : d�but des travaux
Par Francis Vachon

La Ville de Qu�bec a entrepris cette semaine les travaux de r�am�nagement du boulevard Charest Ouest, entre les rues Montmagny et Saint-Luc. Ces travaux permettront d�unifier et de lier les secteurs nord et sud du quartier Saint-Sauveur, tout en embellissant l�aspect g�n�ral du boulevard.

� Le quartier �tait coup� en deux par cette voie de circulation rapide. Cette situation sera enfin chang�e, � a d�clar� Mme Louise Lapointe, conseill�re municipale du district de Saint-Sauveur

Le concept respecte la volont� de la ville d�am�liorer la vie locale. � Comme nous l�avons fait pr�c�demment sur le boulevard Ren�-L�vesque et l�avenue Honor�-Mercier, nous souhaitons retisser le milieu urbain en augmentant la s�curit� pour les pi�tons et la convivialit� des grandes art�res de circulation, a comment� M. Claude Larose, vice-pr�sident du comit� ex�cutif. Il s�agit d�une des portes d�entr�e du centre-ville de Qu�bec qui se doit d�avoir meilleure mine. �

Les travaux consistent principalement � modifier la g�om�trie du boulevard et des trottoirs, � refaire sa structure et ses puisards, � construire de nouveaux passages pi�tonniers aux intersections, � planter des v�g�taux ainsi qu�� am�liorer l��clairage public et les signaux lumineux. Des travaux de r�fection des conduites d�aqueduc situ�es sous la rue de l�Aqueduc sont �galement pr�vus.

Ce projet, accept� � l�unanimit� par le conseil municipal, s�inscrit dans les actions pr�vues dans le plan directeur du quartier Saint-Sauveur adopt� le 7 juin dernier. Il n�cessite un investissement de 3,9 millions $, dont 500 000 $ est pay� par la Commission de la capitale nationale du Qu�bec.

Des mesures seront prises afin d�att�nuer les impacts de ces travaux sur la circulation. Le chantier sera en cours jusqu�au 15 novembre.

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03 ao�t 2005

Le Manoir Stadacona
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Manoir Stadacona, 3 ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

On vient d'achever l'am�nagement ext�rieur de cet immeuble pour personnes �g�es sis sur le boulevard Hamel et comptant 64 appartements, dont 48 ont �t� gravement endommag�s par un acte de vendalisme ce printemps.

� noter que le Manoir Stadacona est situ� en face d'ExpoCit�, sur le site d'une ancienne laiterie o� on a d�j� song� � �riger un h�tel de prestige...

� consulter, le billet du 9 octobre 2003.

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02 ao�t 2005

Extension du r�seau cyclable de Qu�bec
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, piste cyclable, boulevard Lebourgneuf, 1er ao�t 2005. Photo: Jean Cazes

Parall�lement aux travaux en cours � diverses intersections du boulevard Lebourgneuf, la Ville ach�ve de prolonger vers l'est la piste cyclable de cette voie nagu�re dangeureuse pour les utilisateurs de la petite reine. Ici, une vue sous l'autoroute Laurentienne.

� consulter: R�seau cyclable de la Ville de Qu�bec.

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01 ao�t 2005

Nouveaux m�gacentres au nord des Galeries de la Capitale...
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Wall Mart, 1er ao�t 2005. Photo: Jean Cazes


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Village Mont-Tremblant : un concept urbain exemplaire ?
Par Jean Cazes


Grand format 800 X 600, Village Mont-Tremblant, 28 juillet 2005. Photo: Jean Cazes

Nich� au coeur de la montagne, le village de Mont-Tremblant rappelle l'architecture et le charme du Vieux-Qu�bec avec ses toits en pente, ses bardeaux ondul�s, ses chemin�es � l'ancienne et son entr�e en fer � cheval qui donne acc�s � la place publique, lieu de rencontre des habitants.

Citation: site de l'h�tel Fairmont Tremblant.

Oublions un instant les consid�rations environnementales ou p�cuniaires de ce vaste projet mis en branle en 1991 par Intrawest : une visite du Village pi�tonnier Mont-Tremblant - ne pas confondre avec le "vieux village" du c�t� de Saint-Jovite - surprend par le raffinement de son architecture qui pla�t visiblement � de nombreux visiteurs.

On est loin ici, en mati�re d�am�nagement, de ce qui se dessine sur les sites actuels de Lebourgneuf ou Pointe-Sainte-Foy, o� des concepts novateurs ont pourtant d�j� �t� propos�s...

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Les m�gacentres
Par Francis Vachon


Robert Fleury, 1er ao�t 2005. Reproduit avec autorisation

Un m�gacentre est en voie d'implantation � L�vis, aux portes des ponts de Qu�bec et Pierre-Laporte, � la jonction des autoroutes. On ne refuse pas un investissement de 45 millions $, la cr�ation de 500 emplois et des ventes anticip�es de 235 millions $. Pour des dizaines de milliers de r�sidants de la Rive-Sud, quelle aubaine de ne plus avoir � traverser les ponts !

Les m�gacentres s'additionnent le long des autoroutes : Longueuil, Laval, Qu�bec, Saint-Romuald, Trois-Rivi�res, Brossard ou Boisbriand n'y �chappent plus. Les ventes sont en croissance, le ch�mage peu �lev�, l'�conomie se porte bien ; le march� appartient aux audacieux. Pourquoi Ivanho� et L�vis ne tireraient-ils pas leur �pingle du jeu ? Le projet est conforme au sch�ma d'am�nagement et il y a longtemps que cet emplacement est cibl� pour un tel projet.

L� o� le b�t blesse et, cela vaut aussi pour Qu�bec, Trois-Rivi�res ou toute autre r�gion, c'est que l'implantation de m�gacentres engendre d'autres probl�mes. Ces rassemblements de grandes surfaces et de b�timents inesth�tiques, difficiles d'acc�s pour les employ�s et les clients non motoris�s, ne cr�ent pas de richesse : ils d�placent les achats tout simplement et appauvrissent les communaut�s locales, surtout quand des supermagasins comme Wal-Mart s'approvisionnent majoritairement en Chine. Les petites entreprises et les centres commerciaux traditionnels se d�sertent, ils peinent � survivre. Les municipalit�s se retrouvent ainsi avec des rues principales � revitaliser, � grands frais pour la communaut�.

C'est le cas de Qu�bec entre autres, dans le secteur d�t�rior� de la rue D'Estimauville et du boulevard Sainte-Anne, pendant que le "power center" des hauteurs de Beauport fait des affaires d'or, comme les trois autres en bordure de l'autoroute F�lix-Leclerc. Le projet de L�vis semble avoir fait l'objet d'une bonne planification et d'un consensus du milieu, mais il ne faut pas minimiser son impact sur les commerces existants. Qu�bec et L�vis devraient, � tout le moins, relever leurs exigences architecturales et environnementales, compte tenu de leurs caract�ristiques historiques et touristiques.

A L�vis, il semble que le futur centre de transfert (automobiles/autobus) s'implantera � proximit� pour inciter les automobilistes � y laisser leur voiture quand ils se rendent travailler � Qu�bec. Il le faut. Les services d'autobus doivent aussi s'adapter aux horaires � temps partiel des employ�s pour faciliter leurs d�placements. Ce n'est pas toujours le cas sur la Rive-Nord.

Aujourd'hui, aux �tats-Unis, les m�gacentres tendent � se densifier avec des �difices en hauteur, � offrir plus de mixit�, de pair avec une construction r�sidentielle adjacente. Au Qu�bec, on en est encore aux grandes surfaces traditionnelles et disparates que l'on rasera ensuite au b�lier m�canique comme on l'a fait avec Place Lebourgneuf !

"La r�glementation nous permettra dor�navant d'augmenter nos exigences, d'exiger des �tudes d'impact", affirme Odile Roy, responsable de l'am�nagement au comit� ex�cutif de la Ville de Qu�bec. Un r�glement qui soumettra les projets � venir aux exigences du milieu.

Si la ville nouvelle n'a pu emp�cher l'implantation de quatre m�gacentres � cause d'une concurrence intermunicipale st�rile, d'autres projets ne manqueront pas de poindre aux limites de Val-B�lair, de Saint-Augustin, Neuville ou Berni�res � L�vis. Avec les terres agricoles qui r�tr�cissent comme peau de chagrin, nous devons mettre fin � pareil gaspillage de territoire.

Entre-temps, l'environnement urbain devrait �tre am�lior�. Les immenses stationnements pourraient, minimalement, �tre coup�s d'arbres brise-vent et g�n�rateurs de fra�cheur, les jours de canicule.


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