L’Infobourg
Plusieurs projets de développement résidentiel verront le jour à Québec dans les prochaines années. Dans un contexte de spéculation et de rareté de terrains, doublé d’une pénurie de logements locatifs, l’enjeu est de taille : les citoyennes et citoyens à faible et modeste revenus doivent avoir accès à des logements où ils pourront demeurer. La Ville doit s’assurer de la mixité sociale dans ces ensembles résidentiels qui sont l’extension de quartiers existants. L’adoption d’une politique d’inclusion obligatoire de logements sociaux fait partie de la solution.
20 mai 2012 à 09 h 48
Je suis d’accord avec l’idée d’intégrer les logements sociaux plutôt que de faire des ghettos de HLM.
Cela dit, je ne suis pas très friand des groupes comme le comité populaire St-Jean-Baptiste. On dirait qu’ils promeuvent la pauvreté comme mode de vie plutôt que d’essayer les gens d’en sortir.
De plus, ils n’aiment pas les gens plus aisés comme le démontre leur opposition fréquente aux projets de condos (même si je sais qu’ils étaient pour le projet de l’ilôt Irving)
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20 mai 2012 à 11 h 22
Lorsque le paiement du loyer accapare 30%, 50% voire 80% de votre revenu (brut!), le logement social devient une solution pour aider les gens de s’en sortir.
Avec un logement subventionné (selon des critères très restrictifs, ce n’est pas un « bar ouvert »), les locataires contribuent à hauteur de 25% de leurs revenus pour se loger.
Ça permet de dégager une marge de manoeuvre qui nous permet de sortir la tête hors de l’eau. À mon avis, le financement du logement social, loin d’être une simple dépense, est un investissement de la société envers elle-même.
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20 mai 2012 à 10 h 36
« De plus, ils n’aiment pas les gens plus aisés comme le démontre leur opposition fréquente aux projets de condos… »
Un exemple s.v.p.
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20 mai 2012 à 10 h 51
http://www.compop.net/node/561
http://www.compop.net/node/558
Sans compter qu’ils sont rattachés au FRAPRU. Un organisme avec des liens assez étroits avec Québec Solidaire. En fait, le comité populaire St-Jean-Baptiste est pas mal dans la même lignée idéologique que Québec Solidaire. Parti qui bon an mal an récolte pas plus de 5% des votes.
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20 mai 2012 à 15 h 20
Vous êtes le spécialistes des amalgames douteux. Manque juste
les communistes a votre vieille recette des années 70.
C’est quoi le rapport avec le 5% des votes pour QS et le sujet
de ce fil.
« On dirait qu’ils promeuvent la pauvreté comme mode de vie plutôt que d’essayer les gens d’en sortir. »
Pouvez-vpus me dire ou vous avez été chercher ça? Vous me faites
penser a qq qui est présentement à la Mairie.
Vous feriez un excellent cuisinier: Un comité populaire en poudre+20 Millilitres de condos+De la contestation en granule+Une portion de gauchistes+Une bonne dose d’amour de la pauvreté+Québec Solidaire+Deux centilitres de barbus+un kilo de BS anarchistes+Un cube de communiste rouge.
Le tout dans le Blender et voilà le produit final, le Comité
populaire de St-Jean-Baptiste à la sauce FRAPRU.
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20 mai 2012 à 11 h 21
Ce serait pas une meilleure idée de rendre le ratio flexible?
Bien que dans le cas de l’ilot Irving je suis d’accord avec un ratio de 30%, je crois que les efforts pour le logement social serait mieux servis si on tenait compte de certains critères pour établir une limite.
-Central ou périphérique
-Ampleur du projet
-particularités du quartier, etc.
Le logement social pourrait être plus répandu et accepté?
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22 mai 2012 à 13 h 21
Le Québec échappe encore largement à la crise du logement.
S’il veut y plonger, qu’il suive les conseils de l’article publié par M. Gobeil:
Augmenter l’offre de HLM est le plus sûr moyen de causer la pénurie de logement bon marché.
Imposer des quotas de logements sociaux renchérirait encore les autres logements et désolvabiliserait un peu plus la classe moyenne. Il faut au contraire simplifier l’accès au foncier et faciliter la construction. Les règlementations indues entraînent des surcoûts considérables, hors de proportion avec leurs bénéfices supposés.
Cela aiderait-il les familles modestes ? Évidemment non.
Quelques-unes, tout au plus, et au prix de la captivité de leur logement social privilégié.
Les socialistes rêvent de voir des pauvres, si possible étrangers, à Montcalm ou Sillery, là où la classe moyenne ne peut pas se loger.
Mais ce privilège serait réservé à quelques-uns.
Bien sûr les associations gauchistes se feraient un plaisir de les choisir et de se sentir dans la position du seigneur d’autrefois.
Les gauchistes adorent le pouvoir.
Mais plus ils auraient de HLM, plus il leur en manquerait.
Car l’offre de HLM tarit le marché locatif privé.
Quant aux classes moyennes, elles se verraient exclues des beaux quartiers pour deux raisons: Des revenus insuffisants pour s’y loger dans le privé … et trop élevés pour s’y loger en HLM !
Devinez laquelle des deux les agacerait le plus ?
Il est évident, établi, prouvé, démontré, indiscutable que le logement social ne résout pas une crise du logement mais la démultiplie.
http://blog.turgot.org/index.php?post/B%C3%A9nard-conf%C3%A9rence-logement
Le logement est un sujet extrêmement sérieux. Un politique socialiste du logement a des conséquences calamiteuses pour la population. Elle ne satisfait que les politiciens de gauche et leurs satellites des milieux associatifs subventionnés.
Ne les écoutez pas !
Il faut en quantité suffisante des logements de qualité, peu chers, dans des quartiers propres, plaisants et sûrs.
Seul un marché sain du logement privé peut s’approcher au mieux de ces exigences, facilité (accès au foncier…) par une municipalité concentrée sur ses missions et au service de sa population, et non des lubies socialistes.
Loger quelques pauvres choisis dans les quartiers huppés est aussi ruineux que contreproductif.
La gauche montre là son vrai visage: Son propos n’est pas d’aider, mais d’entretenir la haine de classe, l’esprit de vengeance.
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13 juin 2012 à 10 h 18
M. Fucius,
Dans votre tirade, vous mélangez bien des aspects du logement social.
Tout d’abord, il ne se construit plus de HLM, une recherche rapide vous permettra de valider mes propos.
Les constructions actuelles sont faites via le programme AccèsLogis Québec. Ces nouvelles constructions comprennent 50 % de logements subventionnés et les autres 50 % sont ouverts au public à 95 % du loyer médian du secteur (donc accessible à la classe moyenne). Dans tout les cas, que se soit un OH ou n’importe quel GRT qui développe du logement abordable, cette règle s’applique.
Vos craintes concernant les pauvres qui envahissent les quartiers riches sont sauves. Quelques « méchants » gauchistes prendront places près de chez vous, mais ils resteront minoritaires. Ouf ! Une chance sinon le drapeau du Québec pourrait virer au rouge.
En passant, le Brésil (6ème PIB devant le Canada), l’Argentine sont des pays dirigés par des socialistes, et, au vu de l’émergence dont ils font preuve, je ne crois pas que le socialisme soit un danger.
M. Fucius, j’ose vous rappeler que nous ne sommes plus à l’époque de la guerre froide! Sans vouloir vous insultez, je pense que votre ignorance du socialisme, vous fait commettre quelques amalgames indigestes.
Cordialement,
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