Source: Brigitte Breton, Le Soleil, 24 novembre 2008.

Les chicanes de voisins, ce n’est jamais facile. Encore moins lorsque le voisin est une entreprise. La Cour suprême du Canada vient cependant de fournir une arme à tous les petits David aux prises avec des Goliath qui empoisonnent leur quotidien même s’ils respectent les lois. (…)

Certains pourraient voir dans cet arrêt une forme de droit nouveau au goût pro-environnemental du jour, une menace pour les entreprises. D’autres, la cohabitation toujours plus ardue entre le résidentiel et l’industriel. Pour certains, il s’agira d’une manifestation d’intolérance. Des précisions et des nuances s’imposent. (…)

La suite. Aussi, cet autre opinion (La Presse): Les voisins. À consulter enfin, entre autres billets: Ciment St-Laurent: Fin d’une longue bataille juridique.

À droite, la baie de Beauport, au centre, l’emplacement anticipé de l’hypothétique édifice du fédéral et un peu à l’arrière-plan, celui de la Neurocité; au premier plan, l’arboretum du domaine de Maizerets.

Localisation (GoogleMap: carte et photo satellitaire)

À consulter, entre autres billets: Neurocité : une lumière à l’horizon ? et Panorama urbain (40).

Source : Gilbert Leduc, Le Soleil, le 22 novembre 2008

Québec) Lorsqu’il levait le voile, le 31 mai 2007, sur La NeuroCité ? le projet sur lequel il planchait loin des feux de la rampe depuis plus de deux ans ? le Dr Michel Maziade veillait à refréner les attentes des observateurs pressés d’assister à la cérémonie de première pelletée de terre dans l’axe de l’avenue D’Estimauville à Québec.

Le président-directeur général de La NeuroCité se chargeait, à l’époque, de rappeler à qui voulait l’entendre que la création d’un complexe privé universitaire et industriel de calibre international sur le neurone, le cerveau et les maladies du cerveau allait se faire par étapes. L’objectif étant d’attirer des investissements de 250 millions $ et de créer 2000 emplois d’ici 2017.

Et cette première pelletée de terre? Le Dr Maziade invitait à la patience. La NeuroCité ne commencerait pas à sortir du sol avant «deux ou trois ans», affirmait-il en mai 2007.

Plus d’un an et quelques mois ont passé depuis l’annonce du projet La NeuroCité. Et comme prévu, pas l’ombre d’un bulldozer dans le paysage. Le Dr Maziade et les membres du conseil d’administration de La NeuroCité ? présidé par l’ancien maire de Québec Jean-Paul L’Allier ? sont retournés loin des feux de la rampe pour continuer à bâtir la future neurotechnopole scientifique.

la suite de cet intéressant article

à consulter aussi ce billet qui remonte à plus d’un an

avec des emplois hautement qualifiés et rénumérés, l’économie de Québec ne ‘sen porterait que mieux ainsi que le rayonnement international que cela pourrait procurer…bref on se croise les doigts pour que ce projet devienne réalité et qu’il n’aboutisse pas la filière du bac à recyclage.

J’ai appris cette information en revenant du travail, ce soir. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de rencontrer des citoyens gravement affectés au plan de la santé, qui, de bonne foi, avec raison, avec patience, se sont démenés comme des diables dans l’eau bénite pour enfin se faire entendre.

Bref, c’est ma « Bonne nouvelle TVA du jour », et le message lancé est percutant dans notre société (encore, Dieu soit loué!) sociale-démocratique…

Source: Radio-Canada (Québec), 20 novembre 2008.

Les résidents du quartier Villeneuve de l’arrondissement Beauport à Québec ont gain de cause sur toute la ligne contre Ciment St-Laurent. La Cour suprême confirme que la cimenterie devra les dédommager pour la poussière et le bruit qu’ils ont endurés durant des années.

Le jugement, qui devrait faire jurisprudence, souligne l’importance de ne pas nuire à ses voisins (…)

« On reconnaît que malgré l’utilisation des meilleurs équipements de contrôle des émissions de poussière et sa conformité aux standards de l’industrie, l’exploitation de l’usine a entraîné des conséquences pour les résidents des environs. » — Angela Burton, porte-parole de Ciment St-Laurent.

Les procédures dans ce dossier ont commencé en 1993 lorsque les 2000 voisins de la cimenterie ont obtenu l’autorisation de déposer un recours collectif contre la cimenterie. Ils devraient recevoir chacun entre 1000 $ et 15 000 $.

Ciment St-Laurent a fermé son usine de Beauport en 1997.

La suite. À consulter, entre autres billets: Bruit et poussière: Ciment St-Laurent veut éviter les dédommagements et Poursuites stratégiques pour contrer la participation citoyenne.

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 19 septembre 2008.

Québec tient à développer D’Estimauville pour éviter de transformer Sainte-Foy en véritable stationnement à ciel ouvert. Déjà que la circulation dans le secteur des centres commerciaux «approche de la saturation», reconnaît le directeur des transports à la Ville, Marc Des Rivières.

Devant la multiplication des projets à l’embouchure des ponts, la Ville a tenté d’évaluer l’impact d’un développement effréné de Sainte-Foy sur la circulation. Et à en croire la simulation informatisée, le réseau routier serait incapable d’absorber le débit d’automobiles. À chaque feu de circulation, les automobilistes auraient à patienter plusieurs cycles de lumières.

Si des projets voient le jour sur les 27 terrains disponibles actuellement dans ce secteur, Québec estime que de 9000 à 14 000 automobiles viendraient s’ajouter aux heures de pointe, faisant doubler, tripler et même quadrupler la circulation sur certaines artères. (…)

Sombre ironie, tandis que le secteur D’Estimauville est vu comme la solution pour éviter un engorgement à l’ouest, sa relance est minée par le développement de Sainte-Foy. D’ici 2011, 10 nouvelles tours à bureaux seront construites à Québec, dont les trois plus importantes se trouveront le long du boulevard Laurier.

«À la fin 2011, le taux d’inoccupation va être en équilibre à 7 % (ndlr : contre 3,6 % actuellement). On va entrer dans une situation où un nouveau projet pourrait mettre le marché en déséquilibre», explique un économiste de la Ville, Jean-Pierre Lessard.

Au boom immobilier que connaît Québec, une pause devrait donc survenir en 2012-2013, retardant la relance de D’Estimauville. Même la «consolidation» de Saint-Roch est compromise, note M. Lessard qui assure toutefois ne pas avoir constaté de ralentissement dans le développement du quartier. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Modification au Plan directeur d’aménagement et de développement: le comité exécutif fixe des normes maximales.

Voir aussi: Avalanche de condos à Beauport, Cité Moncel: Où en est rendu ce projet ? (89 commentaires à ce jour) et Cité Moncel, L’ambitieux projet de l’arrondissement Beauport sur le Forum

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 12 septembre 2008.

(…) Le comité exécutif a débloqué cette semaine un million de dollars pour réaliser deux études afin de réaménager complètement ce coin de Limoilou. Un chantier dont la facture finale pourrait atteindre les 20 millions $, selon une première estimation.

«Vous vous souvenez ce que Jean-Paul L’Ailler a fait pour Saint-Roch? On avait bien ri de lui à l’époque, mais il avait raison», a indiqué M. Labeaume lors d’un point de presse. (…)

Devant les tergiversations du fédéral à annoncer le regroupement de ses employés dans le secteur, le maire envisage d’aller de l’avant avec l’idée du conseiller indépendant Patrick Huot (Duberger) de construire un édifice à D’Estimauville pour y loger certains employés municipaux. M. Labeaume a demandé au service des immeubles la possibilité de répéter l’expérience. (…)

Si la recette a déjà fait ses preuves dans Saint-Roch, le succès n’est pas assuré pour autant admet un géographe de l’Université Laval, Guy Mercier. «D’Estimauville n’a pas une position centrale. C’est un secteur un peu à l’écart des zones d’habitation situées plus au nord.» La réalisation de projets majeurs comme Neurocité ou l’érection d’une tour de 10 étages par le fédéral pourrait donner un sérieux coup de pouce. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: La revitalisation du secteur d’Estimauville.

Depuis le temps qu’on les entendait, les sirènes. Les seules fois qu’on en avait écouté de pareilles, c’était dans les vieux documentaires en noir et blanc évoquant les bombardements subis par la City, au cours de la Deuxième Guerre mondiale. On savait bien que ces cris stridents étaient de mauvais augure.

Les tremblements de terre devenaient de plus en plus forts. Les camions faisaient de plus en plus de bruit… même la nuit. L’arrogance des envahisseurs s’affirmait de plus en plus. Maintenant que les bombes d’Unibéton sont tombées, c’est un autre cri, celui des citoyens, qu’il faudra écouter.

Suite sur Le Soleil

[Merci à Olivier Amiot]

Localisation (GoogleMap: carte et photo satellitaire)
[Avant le démantèlement de la ferme]

À consulter, entre autres billets: Ferme SMA: Les vaches sont mises à l’encan et Panorama urbain (29)… .

L’opposition au conseil municipal a signifié, hier, un appui conditionnel au maire Régis Labeaume dans son projet de limiter la hauteur des édifices à construire dans trois secteurs stratégiques de la ville.

Même s’il tient à limiter la hauteur des bâtiments à 17 étages sur le boulevard Laurier, 10 dans Lebourgneuf et 12 dans le secteur D’Estimeauville, le comité exécutif de la ville a accepté, hier, de retirer sa proposition de règlement de contrôle intérimaire (RCI) comme le proposait le Renouveau municipal.

Suite sur Canoe, via Journal de Québec

Voir aussi: La chicane de bas étages, Limiter la hauteur des édifices