Par Gérald Gobeil le 19 mars 2018 Commentaires fermés sur Groupe Dallaire investit de 12 à 15 M$ pour le tramway
Annie Morin
Le Soleil
Le réseau structurant de transport en commun (RSTC) de Québec a déjà un partenaire privé : le Groupe Dallaire est prêt à investir 12 à 15 millions $ dans le pôle d’échanges Sainte-Foy ouest, qui donnera sur le projet immobilier Le Phare.
Ce terminus, le plus à l’ouest des quatre qui sont planifiés, aura une grande importance puisqu’il desservira à la fois le tramway et le trambus. Logiquement, ce serait aussi le premier point de correspondance en cas de raccordement avec le réseau de transport collectif de la rive sud.
Le pôle d’échanges sera situé à l’angle du boulevard Laurier et de l’avenue Lavigerie, là où le tramway se transformera en métro sur une longueur d’un kilomètre environ pour ressortir après le boulevard Hochelaga, près de l’école secondaire De Rochebelle. Le tramway continuera ensuite sa course vers le Chemin des Quatre-Bourgeois, grâce au prolongement de la rue Roland-Beaudin.
Québec, le 16 mars 2018 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui les composantes du projet de réseau structurant de transport en commun. Au total, le projet est évalué à 2,9 milliards $. Cette annonce a été faite par le maire de Québec, M. Régis Labeaume, en présence du premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, et du président du Réseau de transport de la Capitale (RTC), M. Rémy Normand.
« C’est en grande partie grâce au soutien du Gouvernement du Québec que nous pouvons réaliser un des plus importants projets collectifs de l’histoire conçu pour Québec. La participation active et le dévouement des membres du comité consultatif sur la mobilité durable, jumelés à l’engagement des citoyens, nous permettent de présenter un projet qui propulse Québec vers la modernité, a mentionné avec enthousiasme le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Québec est une ville dynamique, résolument tournée vers l’avenir, qui se devait d’avoir un réseau de transport en commun digne de son attractivité. Je crois sincèrement que ce projet nous permettra de répondre aux grands défis de mobilité qui nous attendent dans les décennies à venir. »
« Le RTC est emballé d’être au cœur de ce projet taillé sur mesure pour Québec et qui transformera la vie des citoyens pendant des décennies. Nous nous donnons aujourd’hui les moyens d’offrir à la population un transport en commun de classe internationale : moderne, fiable, d’un niveau de confort incomparable et plus performant que tout ce que la ville a connu jusqu’ici, a déclaré M. Rémy Normand, président du Réseau de transport de la Capitale (RTC). Grâce à ce réseau structurant, autour duquel notre réseau de bus sera entièrement redéployé, les citoyens de Québec disposeront pour la toute première fois d’une réelle alternative pour faire leurs choix de mobilité en toute liberté. Tous en bénéficieront, et en premier lieu nos clients. »
Pourquoi un tel projet de réseau structurant?
Le réseau actuel de transport en commun est au maximum de sa capacité à plusieurs endroits. Il sera difficile de faire face à l’augmentation des déplacements prévus dans les prochaines années sans amener de nouveaux modes de déplacement. Le réseau structurant apportera cette capacité accrue de transporter plus de personnes dans une même période de temps.
De plus, un tel réseau structurant permettra d’offrir une réelle liberté de choix de déplacement (fréquence, rapidité, etc.) à la population de Québec, selon la variété de ses besoins, dans l’espace et dans le temps.
Le réseau et ses composantes
Le réseau a été élaboré de façon à relier entre eux les endroits qui génèrent le plus de déplacements et à offrir un maximum de mobilité pour les citoyens.
Le nouveau réseau structurant de transport en commun comportera quatre composantes :
1. Tramway (23 km, dont 3,5 km en souterrain)
2. Trambus (17 km)
3. Infrastructures dédiées au transport en commun (16 km)
4. Métrobus (110 km)
Voici un tableau qui résume les principales caractéristiques de chaque mode de transport retenu pour le projet :
Tramway
260 passagers, guidé sur rail, bidirectionnel, alimentation aérienne électrique, portes de chaque côté, pentes de 8 % ou moins
Fréquence : 3 à 5 minutes à la pointe
Fréquence : 10 à 15 minutes le jour, le soir et les fins de semaine
Grande amplitude (5 h à 1 h)
Trambus
150 passagers, sur roues, unidirectionnel, alimentation électrique
Fréquence : 3 à 5 minutes à la pointe
Fréquence : 10 à 15 minutes le jour, le soir et les fins de semaine
Grande amplitude (5 h à 1 h)
Infrastructures dédiées au transport en commun
Plateforme dédiée permettant aux véhicules de transport en commun de circuler sans subir la congestion
Métrobus
110 passagers, sur roues, unidirectionnel, alimentation hybride
Une carte est présentée en annexe afin de dresser un portrait global du réseau.
Faits saillants du nouveau réseau
65 % de la population, soit 344 000 personnes seront situées à moins de 800 mètres (10 minutes de marche) d’une composante du réseau
80 % des quartiers, soit 28 quartiers sur 35, seront desservis par au moins une composante du réseau
85 % des entreprises seront desservies par le réseau structurant
Les coûts du projet
Le projet dans son ensemble – soit les véhicules et les infrastructures nécessaires pour son exploitation – est évalué à près de 3 milliards $.
Des travaux connexes au projet (aménagements, prolongements de rues et mises à niveau d’infrastructures le long du tracé) coûteront quant à eux environ 300 millions $. Parmi ces travaux d’aménagement, on compte la réfection des boulevards Laurier et Hochelaga ainsi que le prolongement de la rue Mendel.
Les prochaines étapes
Voici les prochaines étapes du projet qui mèneront à une mise en service en 2026 :
2018-2019
Signature d’une entente concernant le financement avec le gouvernement du Québec (comprenant une référence au financement fédéral)
Finalisation et dépôt du dossier d’affaires
Études de conception du futur réseau structurant (infrastructures et matériel roulant, environnement, circulation, etc.)
2020-2021
Réalisation des plans et devis
Autorisation des aspects environnementaux du projet
2022-2026
Début de la construction du Centre d’entretien-tramway et des plateformes
Acquisition et livraison du matériel roulant (tramway et trambus)
Réalisation des essais de conformité
Mise en service progressive de certains tronçons
Finalisation des travaux et mise en service complète
Qu’est-ce qu’un réseau structurant de transport en commun?
Rappelons qu’un réseau structurant de transport en commun est un ensemble de parcours offrant un niveau de service suffisant pour influencer l’organisation du territoire en favorisant par exemple la densification des villes. Ce réseau joue également un rôle déterminant dans l’organisation de l’ensemble des transports collectifs d’une région. Un mode de transport n’est pas structurant en lui-même. Cette caractéristique découle plutôt de la qualité de l’offre de service et de l’articulation étroite entre la planification de la mobilité et l’aménagement du territoire.[1]
Pour en savoir plus, les citoyens peuvent consulter le www.ville.quebec.qc.ca/reseaustructurant. Des fiches d’information sur divers éléments du réseau structurant sont accessibles, des capsules d’animation, des questions/réponses, divers articles et études, etc.
Mercredi 4 avril, 19 h (Arr. La Cité-Limoilou)*
Jeudi 5 avril, 19 h (Arr. Beauport et Charlesbourg)*
Samedi 7 avril, 9 h (Arr. des Rivières et La Haute-Saint-Charles)
Samedi 7 avril, 14 h (Arr. Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge)
*Les séances seront webdiffusées
De plus, à compter du mercredi 4 avril, la Ville mettra en ligne un questionnaire permettant aux citoyens de s’exprimer sur le projet sans avoir à se déplacer. Ce questionnaire sera accessible jusqu’au 25 avril sur la page Réseau structurant.
* Québec Urbain a assisté au huis clos de la présentation du projet aux médias. Ce qui nous a permis de répondre à certaines questions énoncées dans ce billet. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas. Mais vous êtes invité.e.s à visionner auparavant les vidéos qui pourront aussi, en peu de temps, répondre à plusieurs de vos interrogations. On vous propose aussi de consulter ce document plein de découvertes.
Par Gérald Gobeil le 16 mars 2018 Commentaires fermés sur Quatre questions en suspens sur le tramway
Annie Morin
Jean-Marc Salvet
La nouvelle carte du transport en commun de la Ville de Québec sera dévoilée vendredi. On sait déjà qu’un tramway de 23 kilomètres constituera l’épine dorsale du réseau structurant, qu’il desservira Charlesbourg et la haute ville et circulera en souterrain sous la colline Parlementaire avant de filer du côté de Cap-Rouge. Il est aussi prévu d’y raccorder des «trambus», des «bus électriques à grande capacité», d’ajouter des voies réservées, ainsi que de nouveaux Métrobus pour mieux desservir les banlieues et gagner de la vitesse. À quelques heures de la grande annonce, Le Soleil vous soumet quatre questions en suspens qui devraient trouver réponse dans les prochaines heures.
Par Gérald Gobeil le 15 mars 2018 Commentaires fermés sur L’Université Laval « très proche d’un accord » sur le laissez-passer universel
Jonathan Lavoie
Radio-Canada
L’Université Laval, qui a dévoilé son plan stratégique pour les cinq prochaines années, se donne quelque 120 objectifs, dont la création d’un laissez-passer universel de transport en commun pour les étudiants, le laissez-passer universitaire (LPU). Ce projet, sur la table depuis plus de 10 ans, serait sur le point d’aboutir.
« On pense qu’on est très proche d’un accord et d’aller de l’avant », lance sans détour le vice-recteur exécutif Robert Beauregard.
Le LPU permettrait aux étudiants de l’Université d’utiliser le transport en commun à volonté en échange d’une cotisation additionnelle prélevée à même les droits de scolarité.
Dans un mémoire déposé à la Ville de Québec cet été, les deux principales associations étudiantes proposent un montant de 60 $ par session par étudiant.
(Québec) C’est vendredi que la Ville de Québec compte rendre public son projet de tramway, dont le coût estimé est d’un peu plus de trois milliards. Pour l’heure, la Capitale demande entre 215 et 250 millions au gouvernement du Québec pour la préparation des plans et devis de ce projet.
Au cours des dernières heures, le maire de Québec Régis Labeaume et des fonctionnaires ont présenté le projet à plusieurs groupes, notamment les différents caucus des partis représentés à l’Assemblée nationale.
La mise en service se ferait sur un horizon de cinq ans, après le feu vert du gouvernement.
Le projet de « transport structurant » est en bonne partie intermodal, des autobus conventionnels amèneront les passagers vers l’élément nouveau du système, soit le tramway.
Pour le tramway, on prévoit un nouveau parcours vers le Nord, suivant l’autoroute des Laurentides jusqu’au Nord de la Capitale. On desservira ainsi Expo-Cité et Place Fleur de Lys. Dans la basse ville, le tramway rentrera dans la falaise un peu à l’est de la côte d’Abraham, près du tunnel désaffecté où Robert Lepage a déjà pensé installer un théâtre expérimental. Après des stations sur Place d’Youville et le Complexe G, le tramway sortira du sol au niveau de la rue Cartier, pour se rendre jusqu’au futur édifice du Phare, près des ponts.
Le ministre des Finances, Carlos Leitao, aura un mot pour le projet dans son budget du 27 mars, indique-t-on. Mais au gouvernement on confie que le projet est encore nébuleux sous plusieurs aspects. Compte tenu de la faiblesse de la popularité du PLQ dans la région, toutefois, personne ne voudra heurter de front l’administration Labeaume.
Québec, le 13 mars 2018 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) offrira dès le printemps 2019 une desserte directe et fréquente vers l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec et le secteur commercial Duplessis.
Le RTC répond ainsi à une demande récurrente des citoyens et voyageurs, du milieu des affaires, du secteur hôtelier et de représentants de l’industrie touristique. Plusieurs des citoyens rencontrés lors de la tournée des arrondissements de l’automne dernier avaient également exprimé ce souhait.
« Nous confirmons aujourd’hui la mise en place du parcours 6 vers l’aéroport que nous avions présenté à la population à l’automne dernier et qui avait reçu un accueil très positif de la part des citoyens et du milieu des affaires. Les touristes, gens d’affaires et autres voyageurs auront maintenant un lien direct et fréquent vers les hôtels de Sainte-Foy et de Québec, et ce, directement à la porte de l’aéroport », a indiqué Rémy Normand, le président du RTC.
« Ce nouveau parcours est une très bonne nouvelle pour l’amélioration de l’accessibilité à destination. Nos infrastructures de classe internationale comprennent maintenant une desserte qui bonifiera l’expérience client dès l’arrivée des visiteurs. Cette nouvelle marque un tournant important pour notre région et sera bénéfique pour l’ensemble des acteurs de l’industrie touristique de Québec », a pour sa part souligné le directeur de l’Office du tourisme de Québec, André Roy.
Un parcours fréquent et direct
Le nouveau parcours 6 reliera directement l’aéroport au secteur touristique et hôtelier du Vieux-Québec en passant par le boulevard Laurier et la Grande Allée. Il desservira au passage les nombreux hôtels, employeurs, pôles d’affaires et centres commerciaux qui s’y trouvent.
Sa mise en place au printemps 2019 créera également un nouveau lien fréquent et direct entre le centre-ville, Sainte-Foy et le secteur commercial de Duplessis, un autre besoin exprimé par les gens d’affaires et les citoyens.
« La desserte actuelle était minimale pour les employés travaillant dans les nombreux commerces de ce secteur, qui s’est considérablement développé au fil du temps. Or, on sait qu’il y a beaucoup d’étudiants, notamment, qui travaillent à cet endroit. D’autres souhaitent simplement le fréquenter pour aller au cinéma ou magasiner. C’est un besoin que nous avons entendu régulièrement au cours des derniers mois et auquel nous apportons une réponse », a expliqué Rémy Normand.
Le parcours 6 sera en service 7 jours sur 7, du matin au soir. Il circulera toutes les 30 minutes environ au moment de sa mise en service, mais sa fréquence pourrait être ajustée en fonction de son utilisation. La fréquence précise, les heures de passage, l’amplitude exacte et le tracé final seront précisés un peu avant sa mise en service, comme le RTC le fait habituellement.
« Avec ce nouveau parcours et la bonification de la desserte des parcs industriels annoncée la semaine dernière, nous commençons à mettre en place les premiers morceaux du réseau présenté à l’automne dernier. Nous y allons étape par étape en saisissant les occasions qui s’offrent à nous. Ce n’est que le début », a conclu le président du RTC, Rémy Normand.
Service aux 30 minutes vers l’aéroport de Québec à partir du printemps 2019 Annie Morin (Le Soleil). Un extrait: Il reste toutefois quelques ficelles à attacher, notamment l’aménagement de l’arrêt de bus devant le terminal aéroportuaire et l’arrimage aux autres parcours. Il faut aussi déterminer où les autobus finiront leur course au centre-ville et prévoir l’endroit où ils vont tourner. On sait toutefois qu’environ 45 minutes seront nécessaires pour aller d’une extrémité à l’autre à l’heure de pointe. Le directeur général Alain Mercier a également indiqué qu’il fallait attendre la livraison de nouveaux autobus qui débutera à l’automne. Le service sera assuré par des véhicules standards et non les nouveaux midibus.
Plus de service, plus de flexibilité pour les employés du Parc techno et des parcs industriels
Québec, le 8 mars 2018 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a annoncé aujourd’hui une bonification majeure de la desserte de plusieurs parcs industriels, premier geste concret d’une série d’actions qui seront posées pour déployer le réseau du futur.
À l’automne 2017, lors de la tournée des arrondissements concernant le réseau du futur du RTC, la clientèle avait exprimé un besoin de services accrus dans les parcs industriels du territoire, demande qui rejoignait celle de la Corporation des parcs industriels de Québec. Toujours à l’écoute de sa clientèle, le RTC déploiera en 2018 une première révision des services en ce sens, au bénéfice des entreprises du Parc technologique du Québec métropolitain et des parcs industriels Colbert, de Carillon et du Carrefour du Commerce.
Des améliorations significatives sont proposées sur les trois parcours desservant ces zones d’emploi situées dans le quadrant des autoroutes Charest et Henri-IV, soit les 22, 29 et 88. La bonification est majeure, puisque le nombre total d’heures de service sera majoré de plus de 150 %. Les employés de ces secteurs bénéficieront de plus de départs et d’une plus grande flexibilité.
« Ces améliorations de services que nous annonçons est une réponse en quelques mois à peine après les consultations de l’automne dernier. Nous avons travaillé de concert avec des représentants des parcs industriels afin de trouver des solutions adaptées aux besoins des entreprises et des employés. Grâce à notre travail commun, nous sommes aujourd’hui en mesure de proposer des améliorations significatives et adaptées à leur contexte, qui donneront plus de flexibilité aux employés de ces secteurs. Les travaux se poursuivront pour identifier des solutions pour les autres secteurs du territoire », s’est réjoui Rémy Normand, président du RTC.
« Nous sommes extrêmement heureux de constater que la démarche entreprise en collaboration avec le RTC porte ses fruits. Les améliorations présentées aujourd’hui contribueront sans aucun doute à la compétitivité des entreprises, notamment du côté de l’attractivité de la main-d’œuvre et de sa rétention. Ce sont d’excellentes nouvelles pour nous et pour les quelque 15 000 employés qui travaillent dans ce secteur », a souligné Pierre Dolbec, président de la Corporation des parcs industriels de Québec.
Parcours 22 : plus simple et plus flexible, de Les Saules à Sainte-Foy Centre
Essentiellement dédié aux travailleurs du Parc techno, le parcours 22 a été simplifié et bonifié de façon importante. Reliant le terminus Les Saules au secteur Jules-Dallaire en passant par l’Université Laval, trois points de correspondance majeurs du réseau, il a été redressé et circulera désormais sur le boulevard du Parc-Technologique. Pour la majorité des employés, cette modification de tracé signifiera une distance de marche réduite.
Il circulera aux 30 minutes en pointe sur une plage de temps plus longue (de 6 h à 8 h 30 et de 15 h à 18 h 30). Cette amplitude de service bonifiée se traduira dans les faits par quatre fois plus de départs chaque jour, et donc beaucoup plus de flexibilité pour les travailleurs.
Parcours 29 : deux fois plus de départs depuis Saint-Roch
Le nombre de départs du parcours 29, qui relie le secteur des parcs industriels à Saint-Roch, a également été doublé en pointe grâce à une plage de service plus grande (de 6 h à 8 h 30 et de 15 h 30 à 18 h), offrant aux employés du Parc techno ainsi que des parcs du Carillon et Colbert plus de latitude dans leurs déplacements. Pour la plupart des employés du Parc techno, la distance de marche sera également réduite grâce au redressement du parcours sur le boulevard du Parc-Technologique.
Parcours 88 : plus simple, plus rapide et mieux connecté
Les modifications au parcours 88 simplifieront la desserte des parcs industriels Colbert, du Carillon et du Carrefour du Commerce. Le nouveau parcours reliera directement trois pôles de correspondances importants, celui de Sainte-Foy (Jules-Dallaire), l’Université Laval et le terminus Les Saules, où circulent notamment des parcours à haute fréquence Métrobus. La distance de marche sera réduite pour une majorité de travailleurs à la suite du redressement du parcours sur la rue Dalton, dans le parc Colbert Est. Au total, 5 départs seront ajoutés quotidiennement dans une plage de service élargie (de 6 h 30 à 8 h 30 et de 15 h à 18 h 30).
« Ces améliorations seront grandement appréciées, nous en sommes persuadés. Nous sommes heureux de pouvoir contribuer à l’attractivité des entreprises de ce secteur en offrant à leurs employés des services de plus grande qualité adaptés à leurs besoins », a souligné Rémy Normand.
Ces modifications entreront en vigueur dès le 18 août prochain. Les employés touchés par les changements sont invités à consulter le rtcquebec.ca pour obtenir tous les détails sur les changements et faire part de leurs commentaires.
À propos du RTC
Le Réseau de transport de la Capitale transporte plus de 147 000 personnes différentes chaque mois dans l’agglomération de Québec. Il exploite un parc de près de 600 autobus, dont plusieurs sont hybrides et climatisés, qui circulent sur 134 parcours et desservent plus de 4 500 arrêts, dont 20 stations tempérées. Il emploie plus de 1 600 personnes dans ses deux centres d’exploitation et offre les horaires en temps réel sur tous ses parcours grâce à la gamme d’outils RTC Nomade temps réel. Des titres de transport répondant à tous les besoins sont offerts dans près de 170 points de vente répartis sur le territoire de l’agglomération de Québec.
Par Gérald Gobeil le 10 mars 2018 Commentaires fermés sur 13 cities that are starting to ban cars
Leanna Garfield
Business Insider
On Tuesday, Germany’s highest administrative court ruled that, in an effort to improve urban air quality, cities can ban cars from some streets.
As The New York Times notes, the ruling could open the floodgates for cities around the country to go car-free.
Stuttgart and Düsseldorf — German cities with high pollution levels — will likely enact the first bans in the fall. Stuttgart, home to Mercedes-Benz and Porsche, has recently favored such bans. In 2017, Stuttgart announced that starting this year, it will keep diesel vehicles that don’t meet emissions standards from entering the city on high-pollution days.
But German cities are not the only ones getting ready to take the car-free plunge. Urban planners and policy makers around the world have started to brainstorm ways that cities can create more space for pedestrians and lower CO2 emissions from diesel.
Le futur tramway de Québec ressemblera à un métro sur une bonne partie du tracé, puisqu’il circulera dans un long tunnel souterrain reliant la basse-ville et la haute-ville, a appris Le Journal.
Ce tunnel serait creusé au niveau de la Côte d’Abraham et ressortirait en haute-ville. « On pensait qu’il sortirait à peu près au Grand Théâtre, mais ce sera plus à l’ouest que ça. On va s’éloigner le plus possible de la congestion de la Colline parlementaire », nous a confié une source bien informée. La décision finale n’est pas prise, mais il n’est pas exclu que le tramway ressorte en surface aux environs de l’avenue des Érables. Des stations souterraines permettraient aux usagers de débarquer sur la Colline parlementaire et sur l’avenue Cartier, par exemple.
Une fois revenu à la surface, le tramway emprunterait le boulevard René-Lévesque pour se rendre au moins jusqu’à l’Université Laval, à l’ouest. À l’autre bout du tracé, il est possible que le terminus soit situé aux frontières des quartiers Saint-Roch et Limoilou, vraisemblablement sur les vastes terrains de la Croix-Rouge acquis récemment par le Réseau de transport de la Capitale (RTC), nous dit-on.
Plus que 3 G$ ?
En mars 2015, l’étude de faisabilité Tramway-Service rapide par bus (SRB) évaluait le tramway à un peu plus de 2 milliards $. C’est ce montant-là qui a conduit les Villes de Québec et de Lévis à opter pour le SRB et à abandonner le tramway. « Ça ne m’étonnerait pas que le nouveau projet coûte plus de 3 milliards $. Ce n’est pas juste un tramway qui sera proposé, mais un vaste réseau. La Ville de Québec veut aussi jouer la transparence totale en incluant les divers aménagements nécessaires dans les coûts », a indiqué un contact.
Fort discret sur le sujet, le maire Labeaume évoque justement un « réseau de transport » et non pas un « tramway » depuis plusieurs jours. Qu’est-ce que ça veut dire au juste ? « Il va y avoir quatre niveaux différents. Le premier est le tramway et le dernier sera le Métrobus. Entre les deux, il y aura deux autres modes », a ajouté un de nos informateurs, en cultivant un certain mystère. Chose certaine, ces « quatre modes » toucheront au moins cinq des six arrondissements de la Ville, insiste-t-on.
Détails d’ici l’été
Officiellement, la Ville de Québec doit dévoiler les détails de ce mégaprojet d’ici l’été. On nous dit cependant que la municipalité fait tout pour le rendre public avant le dépôt du budget du Québec (probablement autour du 27 mars). « S’il y a de l’argent pour les plans et devis dans le budget, ça permettrait de rattraper une partie du retard causé par l’abandon du projet de SRB », nous a-t-on affirmé. La mise en service du SRB devait se faire sur deux phases, une en 2022 et l’autre en 2025. « On aura peut-être juste un an de retard par rapport à ces échéanciers », avance prudemment notre contact.
Trois scénarios d’interconnexion avec Lévis seraient sur la table, mais rien ne serait tranché pour le moment, nous a-t-on également glissé.
Le retour du tramway dans les rues de Québec: inconcevable* Jean Guilbault, Ex-conseiller municipal, district Laurentien (Point de vue, Le Soleil) Un extrait: « La ville de Québec se développe rapidement et sera un jour une grande ville populeuse qui nécessitera un métro de toute façon. Entreprendre maintenant ce projet, 50 ans après Montréal, apparaît donc raisonnable, puisqu’on doit la densifier correctement et que bien d’autres villes de taille comparable ont déjà un métro ou en projettent un. Faut-il rappeler que la population de la Communauté Métropolitaine de Québec se situe maintenant autour d’un million de personnes? Cessons d’être timide et de voir petit. Nos élus devraient se souvenir de la débandade spectaculaire du parti Démocratie Québec, l’automne dernier, dont la principale promesse électorale était justement de construire un tramway. »