Trop d’opposition : La ville de Québec modifiera le projet de la Maison Gomin. La Ville étudie donc différentes possibilités pour rendre le projet plus attrayant aux yeux de la population des alentours.
Selon le Journal de Québec, on pense entre autres à « retirer l’usage d’un crématorium qui serait autorisé dans le projet de règlement actuel. […] On songe aussi à permettre des usages résidentiels;s à l’intérieur de la Maison Gomin, à rendre obligatoire la réalisation d’un musée, promise par les promoteurs pour rappeler la vocation carcérale du bâtiment patrimonial. »
À trop vouloir plaire à tout le monde, à force de changer d’orientation tous les trois mois, le projet de la Maison Gomin se dirige tout droit dans un mur. Achèteriez-vous une unité d’habitation dans un immeuble abritant un musée et un salon mortuaire, avec toutes le vas et viens que cela impose?
Je ne dis pas que l’idée du crématorium était la meilleure. Peut-être qu’un autre type de commerce serait plus approprié. Ou peut-être QUE des condos (ou logements)… Mais l’idée d’un « crématorium-immeuble à logement-musée » me semble peu viable.
19 mars 2004 à 15 h 50
Si je comprends bien, c’est la partie crématorium qui ne plaît pas aux résidents?!? Pas les condos…
Signaler ce commentaire
19 mars 2004 à 16 h 56
De toute façon, c’est temps-ci, rien ne plaît aux gens de Québec, peu importe le secteur. C’est à devenir fou!
Je suis un peu de mauvaise humeur ce soir mais ne trouvez-vous pas que c’est pénible de lancer un projet à Québec?
Signaler ce commentaire
20 mars 2004 à 11 h 51
Pénible de lancer un projet à Québec ?
Pourtant, l’industrie de la construction roule à fond la caisse…
Val Bélair, Saint-Augustin et Cap-Rouge font maintenant partie de Québec et les projets de bungalows ou de maisons en rangées y sont nombreux…
Désolé pour ce cynisme, monsieur Lachance, mais on doit faire face à la réalité. La culture urbaine à Québec, elle n’est le lot que d’une minorité, une minorité qui doit faire face à la dictature de la majorité.
Le territoire des premières banlieues (Montcalm, Saint-Sacrement, Sainte-Foy et Sillery en font partie) sont encore contrôlés par des gens qui ont une culture de première banlieue. Alors, les rêves d’urbanisation et de densification de ce territoire se butent à une féroce opposition venant des occupants. Il y a une population plutôt bourgeoise qui se bat pour préserver l’immuabilité du territoire, avec comme arrière pensée pas toujours avouée, mais pas trop bien dissimulée, de préserver la quiétude INDIVIDUELLE.
Autre constatation : au cours des 20 ou 30 dernières années, l’effort de densification a donné des résultats beaucoup plus tangibles à l’ouest de l’université Laval qu’à l’est. Or, la Maison Gomin est à l’est…
En arrivant à Québec en 1995, je me suis laissé séduire par les projets de revitalisation du centre-ville. J’ai déchanté depuis devant l’artificialisation du processus. Et je me range de plus en plus du côté de ceux qui, devant l’évidence qu’on ne vaincra pas les résistances culturelles profondément enracinées, cherchent ailleurs le territoire urbanisable.
Signaler ce commentaire
3 février 2005 à 16 h 02
Il semble y avoir un petit comique, se croyant drôle et ayant une vie si monotone qu’il se permet de venir passer des messages pour le moins douteux sur ce site qui se veut d’un grand professionnalisme et ce grâce aux bons services de Monsieur Vachon. Monsieur ou Madame Free Porn, vous qui avez tant de temps à perdre vous aurez sûrement tout à loisir de lire ce commentaire. Je suis triste que votre vie soit à ce point terne que vous n’ayez autre chose à faire que de perdre votre temps et vous abaissez de la sorte. Apprenez donc à vivre.
Signaler ce commentaire
29 avril 2006 à 13 h 06
Moi, je ferais n’importe quoi pour pouvoir avoir ma réception de mariage là-bas… Le style est à couper le souffle et on pourrait y faire un banquet du tonnerre!
Katerine Charbonneau
Signaler ce commentaire
5 octobre 2006 à 08 h 53
Je repars le débat sur la maison Gomin, car il a été annoncé ce matin (ou plutôt hier), que le projet de faire des condos ainsi qu’un colombarium est revenu de la part des promoteurs. Ces derniers céderaient également une partie du bâtiment à la ville de Québec afin qu’elle puisse en faire un parc.
Alors qu’il manque de prisons et qu’on en construire de nouvelles, on décide d’en transformer une machine à argent. Ville la sauvegarde de notre patrimoine….
Signaler ce commentaire