Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Arrondissement Sainte-Foy; Nouvel effort de synchronisation des feux de circulation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 avril 2004 14 commentaires

Les automobilistes qui empruntent le boulevard Laurier aux heures de pointe épargnent en moyenne 2 min 40 s le matin et 2 min 23 s lors du retour à la maison depuis la synchronisation des feux de circulation en novembre 2003. En mai, ce sera au tour des feux de la route de l’Église, du boulevard Hochelaga et de l’autoroute du Vallon d’être synchronisés pour éviter la congestion automobile dans le quadrilatère des centres commerciaux.

Avant la synchronisation des feux, un automobiliste prenait en moyenne 6 min 04 s le matin et 6 min 15 s le soir pour franchir la distance qui sépare la rue de Lavigerie à du Vallon. Aujourd’hui, ce même automobiliste roulera, en moyenne, la même distance en 3 min 24 s le matin et en 3 min 52 s le soir, selon des relevés pris pendant cinq jours de décembre 2003 à février 2004.

Ces nouveaux chiffres permettent de se rapprocher du « temps étalon » estimé à 2 min 14 s, c’est-à-dire le temps requis pour franchir la distance à une vitesse de 50 km/h sans l’intervention de « facteurs ralentissants ».

Pour le directeur de la division du transport à la Ville de Québec, Marc Desrivières, les chiffres prouvent que « les changements ont permis d’améliorer considérablement le temps de traversée du boulevard Laurier ». Mais, croit-il encore, cela ne signifie pas pour autant que tous les problèmes sont réglés. « On n’est pas exempt d’épisodes de congestion. Il est possible qu’il y ait encore de la congestion lors de certains événements comme une température peu clémente en hiver ou des travaux routiers sur des axes voisins. »

C’est entre 8 h et 8 h 30 et entre 16 h 30 et 17 h que l’économie de minutes se fait le plus sentir avec des temps de traversée coupés de plus de la moitié, passant dans le meilleur des cas de 12 min à 3 min.

Paradoxalement, le temps de traversée a tendance à augmenter très sensiblement, d’à peine quelques secondes, tôt le matin et en fin d’heure de pointe d’après-midi. Il augmente aussi légèrement en sens inverse du trafic, c’est-à-dire en direction ouest le matin et en direction est le soir.

M. Desrivières assure maintenant que la phase II de la synchronisation des feux dans le secteur sera opérationnelle au cours du prochain mois, ce qui devrait régler d’autres problèmes de congestion sur Hochelaga, de l’Église et du Vallon.

La synchronisation des feux pourrait bientôt toucher d’autres secteurs de la ville dont la rue Clémenceau à Beauport, qui connaît également d’importants épisodes de congestion. « La réalité est qu’il y a une interception et une capacité limitée d’accueillir un flot de véhicules malgré tous les efforts et la compétence qui sont mis pour mettre fin à la congestion. On peut en réduire le nombre et le temps de déplacement, mais on ne peut éliminer la congestion », prévient M. Desrivières.


Jean-François Néron, 21 avril 2004. Reproduit avec autorisation

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.


14 commentaires

  1. Jean Richard

    21 avril 2004 à 11 h 02

    Depuis cette ingénieuse synchronisation, les autobus du RTC (surtout les lignes métrobus) mettent 2 minutes 41 de plus le matin et 2 minutes 24 de plus le soir pour franchir le même trajet. Si on décide maintenant de s’attaquer aux feux de la route de l’Église et d’Hochelaga, le RTC devra modifier ses horaires car il faudra cinq minutes de plus en moyenne pour relier la gare d’autocars au campus universitaire (probablement une des sections qui retarde le plus les autobus).

    Bien sûr, on ne voit que les zotomobilistes, mais jamais les usagers des TEC. C’est ça Québec…

    Monsieur le Maire peut toujours dire « maudite banlieue », mais sous son administration, n’est-ce pas le banlieusard-bagnolard qui passe en premier ?

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  2. J-P Duval

    21 avril 2004 à 13 h 06

    Faire de la critique est aisée!!!
    Mais quelle est votre solution? A ce qu’il me semble le statu quo ne fait pas partie de la solution.

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  3. JB

    21 avril 2004 à 13 h 10

    La solution passe par l’implantation (en même temps que la synchronisation des feux pour automobiles)d’un système de feux prioritaires pour autobus. Ce genre de système fonctionne pas détection des autobus et peut s’avérer très efficace.

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  4. jp-Duval

    21 avril 2004 à 16 h 10

    J’avoue avoir de la difficulté à comprendre pourquoi le trafic automobile à gagner du temps…alors que l’autobus a ralenti???

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  5. csavard

    21 avril 2004 à 16 h 52

    Monsieur Richard, vos chiffres sont-ils de l’ironie face à l’article où des données réelles. Si c’est le cas, j’aimerai bien avoir votre source!

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  6. Jean Richard

    21 avril 2004 à 22 h 43

    Les chiffres sont fictifs – et malheureusement peut-être sous-estimés.

    C’est pourtant fort simple : on a calculé la synchronisation des feux en fonction d’une voiture roulant à 50 km/h sur l’autoroute boulevard Laurier. MAIS… Les autobus ne peuvent rouler à cette vitesse car entre chaque feu, il y a un arrêt qui fait que l’autobus se tape non pas tous les feux verts, mais tous les oranges qui viennent de tourner au rouge.

    Ça a été parfaitement observable : avant l’extraordinaire et si géniale synchronisation des feux, un parcours typique métrobus se résumait en deux feux rouges entre de l’Église et le campus universitaire (soit l’intersection juste à l’ouest de Place Laurier et celle de du Vallon). Après l’intervention divine des gningnégnieurs de la Ville, ce sont TOUS les feux qui tournaient systématiquement au rouge à l’arrivée de l’autobus. Ajoutez à ça le feu blanc pour autobus et taxi (intersection juste à l’ouest de Place Laurier direction ouest et intersection campus direction est) qui s’est mis à fonctionner de façon aléatoire.

    Mes chiffres exacts sont aussi inexacts que ceux de l’article de journal, mais je sais que les temps de parcours des autobus ont été augmentés avec l’arrivée de la nouvelle synchronisation. Le parcours touché se situait entre ma résidence et mon lieu de travail, et je prenais toujours le bus pour aller au travail.

    La solution : si vraiment on veut améliorer l’efficacité des TEC et réduire les coûts relatifs de ce service, on doit d’abord gérer la circulation en fonction des TEC et non en fonction des bagnoles au détriment des TEC. Des feux prioritaires : bien des villes l’ont compris.

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  7. Benoît Lachance

    22 avril 2004 à 08 h 58

    Des feux prioritaires existent déjà sur le boulevard Laurier. Leur efficacité est nulle et le demeurera, et ce, peu importe la ville M. Richard.

    Ce type de feux prioritaires aux autobus est la plupart du temps conçu pour être placé dans la voie de droite, c’est-à-dire celle pour tourner à droite à une intersection régulière du moins. En tout temps, et surtout en pointe, les nombreuses voitures qui désirent tourner à droite paralysent ce joujou. Bref, à part le petit côté « ville dans le vent » de ce machin inutile, je ne vois pas l’avantage de ce gadget qui, je m’excuse de vous contredire, n’accélèrera jamais au grand jamais la vitesse des autobus sur des artères achalandées comme Laurier, René-Lévesque ou Charest.

    La seule véritable option consisterait à copier le modèle des voies réservées et sans entraves aux autobus comme il en existe sur le boulevard Pie-IX à Montréal. Faudrait toutefois s’assurer de vraiment les utiliser, contrairement à la STM, qui a condamné celle-ci (source : fin de semaine du 16 avril).

    De plus, le « bien des villes l’ont compris » s’applique à quelles villes? Montréal, encore? Laissez-moi rire! Lors de ce voyage à Montréal, comme bien d’autres, j’ai vu à l’oeuvre ce type de feux prioritaires sur l’avenue du Parc et sur la rue Saint-Denis. Leur efficacité est encore là anéantie par la fameuse voie de droite, « réservée » aux automobiles voulant justement tourner à droite. C’est complètement inutile et ça demeure une solution qui n’en est pas une, un espèce de compromis à la Québec…

    Il est effectivement bien facile de critiquer Québec, surtout qu’elle ne manque pas de défauts. Il faut toutefois être capable d’apporter de vraies solutions, et non d’ajouter d’autres feux inutiles dans une ex-ville (plus pour longtemps si ça continue) qui a obtenu un trois pour un côté feux de circulation justement.

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  8. csavard

    22 avril 2004 à 11 h 47

    J’ai le même diagnostic que vous M. Richard, mais il faut souvent avoir des chiffres officielles pour contrer les arguments des autorités. Il faut combattre le feu par le feu. Si vous aviez eu des chiffres officielles, j’aurai été bien content .

    En passant M. Richard, comment ça va à Montréal?

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  9. Jean Richard

    23 avril 2004 à 21 h 22

    Non, monsieur Lachance, il n’y a pas de feux prioritaires pour les autobus sur le boulevard Laurier. Il y a un feu blanc qui n’est qu’un feu vert avancé (durant 6 secondes) pour les autobus et taxis, et il ne fonctionne pas à tous les cycles.

    Un feu prioritaire est un feu COMMANDÉ par l’arrivée de l’autobus – et le feu passe au vert quand l’autobus arrive, de sorte qu’il n’y a pas de pertes de temps.

    ==========

    Monsieur Savard, je ne pourrai hélas chronométrer les autobus des lignes métrobus sur de l’Église et le boulevard Laurier puisque j’ai changé de parcours (maintenant, c’est ligne orange et 100 ou 460, avec des possibilités multiples dont le tout métro – orange et bleue ;)))

    Mais la multiplication des feux rouges pour les autobus depuis la resynchronisation n’est pas une invention de ma part. Autant le matin que le soir, l’autobus se tapait, en direction est, presque systématiquement de longs feux rouges, en commençant par de l’Église-Hochelaga (90 secondes en moyenne – calculés cette fois), de l’Église-Laurier (environ 90 secondes également), Laurier-Germain-des-Prés, Laurier-Jean-Dequen, Laurier-du Vallon et Laurier-Université Laval, où le chauffeur se faisait parfois coïncer à droite par le feu blanc qui ne fonctionnait pas. Tous ces feux passaient au rouge juste au moment où l’autobus arrivait. Seule exception : les rares fois où un arrêt était désert (personne ne descend et personne ne monte), ça permettait de franchir le vert au feu qui suivait l’arrêt.

    S’il y a des gens qui ont pu calculer les 2 min 33 et les 2 min 41, on pourrait leur demander de poursuivre leur étude à bord des autobus…

    Et Montréal, c’est vivant et stimulant… Et le métro roule encore, même s’il aurait besoin d’une petite cure de jeunesse… Tout n’est pas parfait, mais je m’y plais beaucoup…

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  10. DENIS HOUDE

    26 avril 2004 à 13 h 47

    Bonjour aux grands penseux de la nouvelle ville unifiée de Québec.
    Au grands penseux,je dirai ceci;en 1964 a montréal il y eu des fusions,de nombreuses petites et moyennes villes furent annexées a la metropole,se qui a provoquer un mécontentement chez plusieurs citoyens,résultat; plusieurs résidents de cette grande ville se sont éloignés
    en achetant des résidence unifamilliale a Brossard,Boucherville,St Eustache,Laval,Bois des
    Fillions et bien d’autres,provoquant du meme coup
    l’étalement urbain.Donc grands penseux quand vous nous dite que il y a économie en agissant ainsi,s’est faux,parc que cet étalement urbain amene des couts,pour des autoroutes,pour relier ses villes qui ont gonflés rapidement.Pour ce qui est de la vie et qualité de quartier,elle se voit déteriorer, plus une ville est grosse moins elle est intéressante pour ceux qui y vivent.

    monsieur le maire l’étude des grande villes et les inconvénient vous ont échappés,a moins que vous n’ayez vue que L’aspect monnaitaire (taxes)qui vous permet de voyager plus souvent.

    Denis le trucker
    P.S. en Floride ils sont entrain de défusionner, because trop difficile a gérer ns Québéker ont nest plus fin que les autres.

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  11. DENIS HOUDE

    26 avril 2004 à 14 h 05

    Bonjour aux grands penseux de la nouvelle ville unifiée de Québec.
    Au grands penseux,je dirai ceci;en 1964 a montréal il y eu des fusions,de nombreuses petites et moyennes villes furent annexées a la metropole,se qui a provoquer un mécontentement chez plusieurs citoyens,résultat; plusieurs résidents de cette grande ville se sont éloignés
    en achetant des résidence unifamilliale a Brossard,Boucherville,St Eustache,Laval,Bois des
    Fillions et bien d’autres,provoquant du meme coup
    l’étalement urbain.Donc grands penseux quand vous nous dite que il y a économie en agissant ainsi,s’est faux,parc que cet étalement urbain amene des couts,pour des autoroutes,pour relier ses villes qui ont gonflés rapidement.Pour ce qui est de la vie et qualité de quartier,elle se voit déteriorer, plus une ville est grosse moins elle est intéressante pour ceux qui y vivent.

    monsieur le maire l’étude des grande villes et les inconvénient vous ont échappés,a moins que vous n’ayez vue que L’aspect monnaitaire (taxes)qui vous permet de voyager plus souvent.

    Denis le trucker
    P.S. en Floride ils sont entrain de défusionner, because trop difficile a gérer ns Québéker ont nest plus fin que les autres.

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  12. Ludovic

    27 avril 2004 à 11 h 13

    Denis Houde, s’il est vrai que plus une ville grossit, moins elle est intéressante pour ceux qui y vivent, alors pourquoi cette ville grossit-elle?

    Évidemment, plus une ville grossit, plus certains de ses inconvénients empirent (le bruit, par exemple), mais, aussi, plus certains de ses avantages augmentent (diversité culturelle, services, etc).

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  13. Daniel DUFOUR

    27 avril 2004 à 13 h 19

    Comme c’est amusant.

    Ça fait au moins 6 mois que je n’ai rien écrit (ni presque rien lu) sur Q-U et dois-je me désoler d’y retrouver les mêmes débats et les mêmes réponses aux mêmes questions ?

    J’en doute.

    Le Maire LALLIER n’est certainement pas un pro-banlieue. Car, si c’était le cas, il aurait le souci de l’améliorer.

    Or, rien n’empêcherait d’introduire des feux prioritaires aux TEC en même temps que des feux synchronisés. Les automobilistes qui sont en transit sur le boulevard Laurier, pour ne citer que cet exemple, ne profiteraient pas moins de la synchro et les bus iraient plus vite.

    En ce qui concerne les voitures qui veulent tourner à droite, la solution est bien simple, tout particulièrement sur le boulevard Laurier: réserver la voie de droite aux bus et utiliser la seconde voie intérieure de droite pour les virages à droite.

    Bref, un couloir réservé aux bus.

    Si l’Hôtel de Ville de Québec se trouvait sur le boulevard Laurier, il serait plus facile pour le maire LALLIER d’avoir de telles idées.

    Hélas, l’imagination du maire LALLIER s’arrête aux limites urbaines de son enfance, auxquelles s’ajoutent une partie du paysage qu’il peut admirer de sa résidence de l’Île d’Orléans. Plus loin que ça, s’étendent les mornes plaines de mornes citadins qui, un jour ou l’autre, viendront demander pardon à genoux pour ne pas avoir accepter d’habiter un balcon du centre-ville. Exempts de cet acte de contritions seront ceux les plus fortunés (aux deux sens du terme) qui élieront bientôt domicile dans un des quatorze nouveaux étages des Jardins Mérici. Dès que je serai millionnaire et dès que ma fille sera à l’Université, je rejoindrai probablement les rangs.

    Or donc, ce qui s’étend plus loin que les anciennes limites du Québec des années 30, c’est une banlieue. Une banlieue de chars. Une banlieue de bungalows. Une banlieue de fonctionnaires. Une banlieue de chiâleux. Bref, une banlieue qui ne mérite que ce qu’elle a .

    Pour moi, la « banlieue », c’est à dire les arrondissements qui ne sont pas des arrondissements dans la tête du maire LALLIER mais bien une banlieue, c’est aussi une banlieue d’utilisateurs de TECS qui attendent toujours la mise en place de circuits d’autobus qui soient plus rapides que des rondes de camions de lait.

    Or, comme les « banlieusards » attendent un tel événement depuis l’époque où les tramways cédèrent le pas aux autobus Fournier, il se trouve une catégorie de « banlieusards » à laquelle j’appartiens et qui a compris, après être revenue au bus, que le meilleur parti était de s’organiser pour échapper au RTC, c’est à dire de se payer deux automobiles et de polluer deux fois plus.

    Comme le débat semble désespérément sans issu, ma prochaine intervention sur Q-U risque d’avoir lieu dans 6 mois pour vous annoncer que j’ai commencé à polluer deux fois plus qu’en ce moment, écœuré d’être contraint de marcher de la gare maritime jusqu’à Place Québec le soir après six heures, quand je finis de bosser à cette heure là, parce que c’est plus vite que de prendre une combinaison asynchrone des bus numéros 1 et 800/801.

    Plus pourri que ça, tu meures. Ou tu t’achètes un char.

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  14. Jean Richard

    28 avril 2004 à 09 h 23

    Monsieur Dufour, ce n’est pas en six mois que le problème du transport des banlieusards a pu changer.

    La desserte d’une banlieue aussi étalée et aussi peu dense se butera toujours au même problème : les coûts.

    Or, les banlieusards laisseraient volontiers leurs chars à la maison en autant que :

    – le temps d’attente aux arrêts ne dépasse jamais trois minutes ;

    – qu’il y ait un arrêt devant chaque porte, mais que l’autobus ne circule pas dans les rues résidentielles, car ça fait du bruit et des vibrations qui fissurent les fondations à ce qu’il paraît ;

    – que le tarif du laisser-passer mensuel ne dépasse pas 20 $ par mois ;

    – que les véhicules soient aménagés en première classe, avec places assises seulement, évidemment ;

    – que le laisser-passer donne droit à des généreux crédits d’impôt et à une réduction des taxes foncières ;

    – que le temps de parcours soit réduit de 60 % par rapport à la voiture ;

    – que personne à l’intérieur de l’autobus ne dégage d’odeurs ;

    – que le chauffeur d’autobus sache s’agenouiller devant l’arrogance et le mépris des usagers…

    Ouais ! Je crois qu’il vaut mieux que Québec reste avec son jouet préféré, le char. Car même si toutes les conditions ci-haut mentionnées étaient réunies, il manquerait toujours cette possibilité d’afficher sa personnalité grâce à son char.

    Et que seraient les conversations de bureau aux pauses-café si on n’avait pas son char pour les alimenter (pas d’équipe de hockey à Québec) ?

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