Le Centre d’optique, photonique et laser de l’Université Laval (COPL) célèbre son 15e anniversaire en annonçant que les travaux de son nouveau centre sur le campus commenceront à la fin du mois de septembre pour s’achever au printemps 2006.
Suite du texte sur Radio-Canada
Voir les plans et détails techniques et quelques rendus informatiques.
Ma première impression? Alors qu’il y a peu l’Université Laval tenait des audiences publiques pour tenter d’humaniser son campus, on nous présente un édifice gigantesque, déshumanisant, qui se suffit à lui-même. Nous voilà avec un nouveau bloc de béton au milieux d’un océan d’asphalte pour ranger les bagnoles. Beurk!
Ajout à 9h19 le 8 juin: Simon a précisé ceci dans la section commentaire:
Je suis étudiant dans un des départements impliqués pour le centre de photonique. Je confirme en effet que l’extension noire que l’on voit est un espace réservé aux différents laboratoires. Du coup, d’importes contraintes techniques ont été imposées– par exemple, les vibrations provoquées par le passage des camions ne devaient pas faire vibrer les montages. Certains riront mais la précision dans de telles expériences jouent un rôle plus que critique.
Du reste, sans cautionner l’esthétique, il m’apparait important de mentionner que d’importants partenaires ($$$) ont mystérieusement disparu suite à la déconfiture des télécoms. Les gouvernements et l’Université ont décidé d’y aller quand même.
La suite, vous la connaissez, on a sans doute réduit les coûts d’esthétisme et
d’embellissement au minimum.
7 juin 2004 à 19 h 55
Ça vraiment l’air d’un module d’habitation lunaire plus qu’autre chose.
Avec cet ensemble de motes de béton qui peuplent le campus il devrait se lancer dans la thématique de l’espace. Avec le PEPS il reste juste à acheter un vieux Soyuz, un Gemini et le réaménagement sera réussi.
Signaler ce commentaire
7 juin 2004 à 21 h 29
En fait, il ne s’agit pas d’un nouveau bâtiment, mais plutôt d’une extension au pavillon Vachon, lequel est passablement laid, notamment vu de la rue.
Ainsi, quant à moi, je trouve l’extension beaucoup plus belle que le reste du pavillon (évidemment) et elle ne fait pas trop « béton », à part peut-être pour la partie avant, en genre de bétos gris foncé. Le reste a quand même un look de « centre de l’optique et de photonique ».
Évidemment, ce n’est pas une oeuvre d’art, mais il y avait probablement plusieurs contraintes physiques sur l’allure de cette extension. Par exemple, il s’agit probablement de laboratoires et non de salles de cours, et une fenestration est peut-être à minimiser ou totalement éviter (ce sont des laboratoires d’optiques…).
Par ailleurs, et peut-être que quelqu’un pourra le confirmer ou me corriger, il y a une salle gigantesque de 11m de profond sous le sol, à l’endroit même de cette extension, avec un énorme miroir parabolique liquide. On ne peut donc peut-être pas construire n’importe quoi au-dessus, et peut-êter même que le bloc de béton gris foncé contiendra une grande salle hors terre en lien avec celle-ci.
Autrement dit, contrairement à d’autres immeubles (comme Hydro-Québec par exemple) où on aurait pu faire quelque chose d’au moins potable (ce n’est qu’un édifice à bureau après tout), ici on avait peut-être beaucoup plus de contraintes que de libertés.
Signaler ce commentaire
8 juin 2004 à 00 h 02
Je suis étudiant dans un des départements impliqués pour le centre de photonqiue. Je confirme en effet que l’extension noire que l’on voit est un espace réservé aux différents laboratoires. Du coup, d’importes contraintes techniques ont été imposées– par exemple, les vibrations provoquées par le passage des camions ne devaient pas faire vibrer les montages. Certains riront mais la précision dans de telles expériences jouent un rôle plus que critique.
Du reste, sans cautionner l’esthétique, il m’apparait important de mentionner que d’importants partenaires ($$$) ont mystérieusement disparu suite à la déconfiture des télécoms. Les gouvernements et l’Université ont décidé d’y aller quand même. La suite, vous la connaissez, on a sans doute réduit les coûts d’esthétisme et d’embellissement au minimum.
Signaler ce commentaire
8 juin 2004 à 10 h 54
Ce n’est peut-être pas très beau je vous le concède mais il vaudrait tout de même souligner que cet une excellente nouvelle pour l’université et la région.
Ce chantier va s’ajouter à celui du centre de recherche sur le bois, de l’immeuble Héma-Québec et prochainement aux rénovations du pavillon Vandry.
Signaler ce commentaire
8 juin 2004 à 11 h 00
Un petit ajout.
La partie grise, celle où les bureaux seront siutés, à l’avatange de conserver les mêmes proportions que celle du pavillon Vachon.
De plus, le ‘on’ de mon précédant message m’excluait. Il s’agissant que d’une hypothèse de ma part.
Signaler ce commentaire
8 juin 2004 à 13 h 31
Contrairement à la majorité des universités en Amériques du Nord, Laval a choisi de ne pas sombre dans le néo-vieux. La ville de Québec s’en charge déjà bien assez.
Signaler ce commentaire
8 juin 2004 à 16 h 02
« humaniser son campus (…) édifice gigantesque, déshumanisant, qui se suffit à lui-même (…) bloc de béton au milieux d’un océan d’asphalte »
Ce qui assure la convivialité d’un édifice urbain, ce ne sont pas sa taille, sa forme, ses matériaux, mais son intégration dans le milieu physique, social, urbain.
La maquette virtuelle ici présentée ne nous renseigne en rien sur cette intégration. Il me semble donc prématuré de se prononcer sur le sujet (celui de la convivialité).
« L’humanisation » du campus de l’Université Laval ne passe pas par la forme de ses édifices, mais par ses voies de communication.
Signaler ce commentaire