La Ville de Québec procédera mercredi prochain, si le temps le permet, à l’abattage de 13 ormes d’Amérique situés sur le terre-plein du boulevard Langelier, au sud du boulevard Charest. La Ville s’est vue contrainte à cette solution en raison de la maladie hollandaise de l’orme dont souffrent ces arbres de façon incurable.
En effet, lorsque la cime d’un orme est atteinte à plus de 10 % et que les symptômes ne sont pas localisés dans un pourcentage réduit et bien défini de la cime, l’élagage des parties atteintes devient inutile et l’abattage est requis pour limiter la propagation de la maladie. Une analyse en laboratoire est de plus venue confirmer ce diagnostic visuel.
Quant aux ormes d’Amérique sains situés à proximité, ils ont été traités avec un fongicide de façon préventive pour minimiser les risques de contamination. Les arbres abattus seront par ailleurs remplacés au printemps 2005 par des spécimens d’une autre essence qui reste à déterminer.
La maladie hollandaise de l’orme est causée par un champignon microscopique transporté par un insecte vecteur, le scolyte. La Ville lutte contre cette maladie depuis plus d’une vingtaine d’années notamment par un programme de détection puis d’élimination des arbres trop atteints ou morts afin d’éviter la propagation de la maladie. L’an dernier, la Ville a aussi procédé à la pulvérisation d’un insecticide, le Pyrate (chlorpyrifos), sur 5000 ormes.
30 juillet 2004 à 18 h 58
La ville de Québec pourrait très bien replanter de l’orme, car les arbres ne sont pas atteint avant d’être à leur maturité soit environ 50 ans.
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30 juillet 2004 à 19 h 04
Dommage! C’est une des rares especes à québec qui a de l’hauteur et du panache…
Le pin blanc (je crois) aussi mais on en voit peu à québec …
quand on va au maine par ex. et qu’on revient au Québec, on trouve nos arbres assez petits en hauteur…le climat explique-il tout ???
je sais pas , je suis pas connaisseur
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30 juillet 2004 à 20 h 02
C’est juste que l’on ne leur donne généralement pas le temps de pousser. Un Thuya occidentale peu donner un arbre de bel allure si on lui donne une autre forme que le traditionnel bosquet.
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30 juillet 2004 à 23 h 57
J’suis pas calé dans le domaine, mais je discute avec mon gros bon sens, et j’peux me tromper…
Bien que la tendance à l’exagération fut courante, les récits des explorateurs en Nouvelle-France, ainsi quel les quelques croquis que j’ai pu voir très jadis dans mes cours d’histoire, parlent de très grands arbres.
Supposant que ce soit vrai, il est aussi probable que ces arbres étaient situées sur les parcelles de terres les plus fertiles, qui sont probablement aussi les premières terres à avoir été défrichées et cultivées, puis ensuite transformées en ville lorsque le petit village d’origine s’est agrandi. C’est probablement une des raisons pour lesquelles on ne trouve pas beaucoup de grands arbres.
Toutefois, comme disait Jaco, j’imagine que le climat est le facteur le plus important. Rares sont les espèces d’arbres qui peuvent se développer autant tout en supportant les rigueurs de l’hiver d’ici. À chaque hiver, ils se mettent en veilleuse, puis doivent puiser dans leurs réserves pour se refaire un feuillage au printemps. Sans compter la polution croissante et surtout les pluies acides qui déciment nos forêts. Y a pas juste les érablières qui en souffrent! On pourrait certes se faire une allée d’immenses (qui le seront éventuellement) épinettes noires robustes, mais ça serait moins majestueux que des ormes… Quant à replanter d’autres ormes, c’est peut-être difficile s’ils doivent croître à l’ombre des plus grands.
Mais c’est vraiment dommage qu’on doive les couper. Ce sont de magnifiques arbres. D’autant plus, et corrigez-moi si je me trompe, Québec est la ville au Canada où il reste le plus grand nombre de ces arbres. Au moins on fait un important travail de préservation (par chance il n’y en avait aucun près du Izba Spa!) et je suis content de voir qu’on va les remplacer par d’autres arbres, plutôt que de considérer des alternatives urbaines comme un marché, un stationnement pour taxi, un petit commerce, etc. pour un espace situé dans une trame urbaine déjà compacte.
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31 juillet 2004 à 02 h 07
L’épinette noire est tout sauf une essence robuste… De plus elle ne résisterait pas à la pollution et de toute façon, à maturité elle n’a pas très belle apparence…
J’avais remarqué depuis quelques temps que les ormes d’amérique le long de Langelier était de plus en plus affectés par la maladie hollandaise… Certaines souches de cette espèce demeure cependant exempt de contamination par les scolytes, entre autre les ormes de l’arboretum du bois de coulonge, et ceux du domaine Maizeret… Ils pourraient replanter avec des rejetons de ces peuplements et, de toute façon, ailleurs à Québec on replante encore l’orme d’Amérique, emblème de la ville de Québec soit-dit en passant! Le long de Dufferin, de Dorchester… Et même sur Langelier certains jeunes ormes ont été planté récemment!
Sinon l’érable Argenté peut s’avérer une alternative, bien qu’on en retrouve un peu beaucoup sur le territoire, même chose pour le Tilleul d’Amérique! Ces deux espèces sont très résistantes à la pollution et croissent vite!
Le pin blanc a de la misère à résister à la pollution en milieu urbain, tout comme n’importe quelle espèce de pin! Juste à regarder les pins gris plantés le long de la 20, les premières rangés le long de l’autoroute sont toutes jaunies et à moitié mortes…
Mes choix: Érable argenté, tilleul d’amérique, thuya occidental, orme d’amérique (les souches résistantes) orme chinois et frêne d’Amérique… Des essences nobles à croissance rapide, résistante `;a la pollution…
Mais de grâce! Cessé la follerie qui consiste à planter les espèces de variété de chêne le long de René-Lévesque et ailleurs sur le territoires et dont la moitié dépérisse après la première année! C’est de l’argent tirée par les fenêtres et en plus c’est laid!
J’ai un orme d’Amérique dans ma cour… je l’ai planté en 2002 il faisait 10cm… il fait maintenant plus de 6 pieds!!!
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1er août 2004 à 23 h 27
Sébastien, je suis désolé, mais la plantation d’érable argenté est interdit à Québec et probablement dans la quasi-totalité des municipalités… Voir sous le titre les essences prohibées:
http://www.ville.quebec.qc.ca/fr/ma_ville/reglementation/environnement/charlesbourg/plantation_darbres1546.shtml
De ce que j’en sais, cette essence d’arbre recherche tellement l’eau qu’elle envahit les conduites d’eau en s’infiltrant dans tous les interstices (trous et joints, par exemple). Le développement racinaire en vient donc à envahir complètement les conduites et cause leur blocage.
Mais je trouve que c’est effectivement un arbre majestueux.
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2 août 2004 à 01 h 15
Je confirme! L’immense érable argenté devant la maison de mes parents à Gatineau a dû être coupé le jour où il a bloqué le renvoi d’eau de la maison. (pas cool du tout quand ca arrive ca)
Quelques années auparavant, on l’avait suspecté d’être responsable d’un bris d’aqueduc tout juste devant lui, mais la ville l’avait laissé là.
Ce qui est drôle, c’est que cet érable avait été donné 30 ans auparavant par la municipalité dans le cadre d’un programme spécial d’embellissement du quartier. Il en reste très peu aujourd’hui, ils ont été pas mal tous coupés en raison des problèmes qu’ils causaient.
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4 août 2004 à 13 h 58
Ça dépend où il est planté! Si je me souviens du règlement de Lac-Saint-Charles il fallait respecter une distance d’une douzaine de mètres de toute fondation… Mais j’avais pas pensé à cela pour Langelier, ça ne doit pas respecter les distances…
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5 avril 2005 à 04 h 08
bonjour,
Je souhaiterais savoir quels sont les supports que vous utilisez pour informer vos habitants lors d’abattage (affiche, réunion d’infos…)
merci
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