Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Il y a toujours des rats dans la St-Charles!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 août 2004 14 commentaires

Ce gros spécimen nageait avec plaisir à travers les canards. Et il sourit en plus!

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Environnement.


14 commentaires

  1. jaco

    4 août 2004 à 22 h 45

    Ca me semble être un « rat musqué » qui est une petite bête sauvage faisant partie de la faune indigène du Québec.

    A ne pas confondre avec le vulgaire rat d’égout, ou rat de quai, ou rat de port , qui est une importation européenne… entrée clandestinement en Amérique par les navires…

    ps je dis cela sous toute réserve …mais je vais aller vérifier sur internet ca ca a piqué ma curiosité!

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  2. jaco

    4 août 2004 à 22 h 58

    Jusqu’au début du siècle, le rat musqué ne se trouvait qu’en Amérique du Nord. Vers 1905, on l’a introduit en Europe où il est rapidement devenu un résident permanent. L’espèce s’est propagée à la fois vers le nord et vers l’est; elle est aujourd’hui répandue en Europe et dans le Nord de l’Asie.
    Le rat musqué, qui construit sa hutte à proximité de l’eau et qui est un nageur accompli, n’est pas un proche parent du castor, comme on le croit parfois. Il ne s’agit pas non plus d’un véritable rat. Fondamentalement, le rat musqué est un mulot de grande taille qui s’est adapté à la vie semi-aquatique.

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  3. jaco

    4 août 2004 à 23 h 09

    Originaire d’Asie, le rat surmulot est arrivé en Amérique du Nord vers 1775. Il est l’animal le plus nuisible qui soit. Le rat surmulot est redoutable et agressif. Ni l’homme, ni la nature n’ont encore réussi à le décimer.
    Mesurant en moyenne 40 cm de longueur le rat surmulot vit en colonie hiérarchisée où les mâles les plus gros dominent. Il est actif à toute heure du jour. Chaque année, il cause des dommages énormes : destruction ou pollution de la nourriture, destruction de cables électriques et téléphoniques, de conduits d’eau, aux meubles, etc.

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  4. jaco

    4 août 2004 à 23 h 18

    En conclusion , il s’agit bien d’un rat musqué qu’on reconnait grâce à ses grosses bajoues !
    Il parait que sa chair est tres bonne , et sa fourrure a toujours été prisé par les trappeurs!

    tu ne devrais pas trop t’inquiéter de sa présence
    car il est dans sa niche écologique… dans la riviere st-charles …car il adore les étangs à quenouilles

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  5. VJ

    5 août 2004 à 10 h 33

    en tout cas, moi je le trouve cute :)

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  6. Jean-Francois Gilbert

    5 août 2004 à 11 h 08

    « Vulgaire rat d’égoût » … Non mais !! Un peu de respect !! :)

    Peu importe l’espèce, il est plutôt rigolo. Belle photo Francis !

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  7. pam

    5 août 2004 à 17 h 22

    Viens vers moi mon bel animal!!!

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  8. Goo

    6 août 2004 à 16 h 41

    Super Jaco les explications. Sérieux, je me posais la question depuis toujours de l’origine et de la famille du rat musqué.

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  9. jaco

    7 août 2004 à 23 h 06

    Bah , La faune urbaine m’intéresse..même animale.
    Avez-vous remarqué par ex. l’Outarde qui s’est parqué sur la st-Charles …comme perdue!
    (Elle a peut-etre perdu le nord!)

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  10. riou

    26 février 2006 à 08 h 32

    dis-donc jaco, faudrait vérifier tes sources, car le surmulot n’est pas du tout agressif.Vas-donc demander à un égoutier qui les connaît sûrement mieux que quiconque!Le rat n’attaque que lorsqu’il se sent menacé, n’est-ce pas tout simplement naturel?
    bien sûr que la nature ne s’en est jamais débarassé, et pour cause, cet animal joue son rôle au sein de la flore et de la faune; en ville il débarrasse les égouts de bon nombre de déchets; bien entendu, si les habitants ont la bêtise d’abandonner des détrituts sans respect des règles, les rats rappliquent et font du désordre. En revanche si les rues restent propres, il restent loin de nous dans la plupart des cas.
    Pour terminer ils sont fascinants à observer, et leur puissance d’adaptation est presque sans égale.

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  11. jp

    19 mai 2006 à 11 h 05

    D’accord avec riou… Et puis le rat surmulot est un ange à côté de notre propre espèce! Et si il n’existait pas d’espèces capable d’endurer les modifications extrêmes que nous faisons subir à notre environnement (qui est aussi le leur) et bien on se retrouverait vite seul dans notre m****. Autant le rat musqué que le rat surmulot que l’humain se rencontrent près de la rivière Saint-Charles… Va savoir lequel dérange le plus!

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