Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Mais qu’ont-ils fait à « mon » boisé des Compagnons?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 août 2004 11 commentaires

Le Boisé des Compagnons est une forêt urbaine protégée. En son sein s’étant une piste aménagée de précisément 2 km. Elle est très utilisée et prisée par les coureurs et les marcheurs. Auparavant, le sentier était recouvert d’une fine poussière de gravier. Splendide! Cependant, le gravier a récemment été recouvert de copeaux de bois.

Comme le personnage autrefois connu sous le nom de madame Québec urbain aurait dit : Horreur!

L’idée aurait pu être intéressante, mais ils en ont tant mis que la marche y est devenue périlleuse et la course carrément dangereuse. Les pieds s’enfoncent dans les quelques pouces du nouveau revêtement mou. La marche n’est plus une balade en forêt, mais une course à obstacles digne de Fort Boyard. Impossible de discuter tranquillement avec la personne qui nous accompagne. Il faut se concentrer pour ne pas tomber en raison du sol instable et éviter les très nombreuses montagnes qui se forment un peu partout. (PS: je mesure 6 pieds)

Comme si ce n’était assez, l’humidité qui demeure à travers les copeaux est très déplaisante pour ceux qui circulent en sandale et est un véritable nid à moustique.

Au secours!

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Parc.


11 commentaires

  1. Francois

    18 août 2004 à 22 h 07

    Début 90, c’était des copeaux il me semble.

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  2. lyse

    18 août 2004 à 22 h 35

    oui, c’était des copeaux,je demeurais dans ce secteur dans les années 84-88

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  3. PSA

    19 août 2004 à 00 h 14

    Effectivement je me suis balladé ou plutôt essayé de me ballader dans ce sentier … pas très très agréable… franchement le monsieur qui a donné l’idée de ce tapis de bois devrait penser à faire autre chose. Tout à fait d’accord mauvaise décision.

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  4. Jean

    19 août 2004 à 08 h 49

    Coui coui coui !

    Toui toui toui !

    Oh ! Les beaux petits oiseaux ! C’est donc agréable d’habiter à la campagne en ville avec un beau petit parc boisé où il y des beaux petits oiseaux qui font coui coui ou toui toui !

    Mais quels sont les imbéciles qui ont mis des copeaux de bois dans le beau petit parc boisé ? Ça retient l’humidité, ça marche mal en sandale, et comble du malheur, ça devient un nid d’insectes.

    Au fait, qu’est-ce que ça mange des beaux petits oiseaux qui font coui coui et toui toui ? Et l’humidité : est-ce qu’il y a des beaux petits parcs boisés et des petits oiseaux qui font coui coui et toui toui dans le désert ?

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  5. Francis Vachon

    19 août 2004 à 09 h 17

    Je pense qu’il y a une nuance à faire entre « mettre un peu de copeaux pour avoir un chemin délimité » et « mettre une averce de 6 pouces de copeaux, ce qui rend la marche difficile et la course dangereuse »…

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  6. Caroline

    19 août 2004 à 12 h 31

    Je me suis toujours demandée comment se sentait mon cochon dingue dans sa cage…à travers ses copeaux…et tout ce qui se cache en-dessous…

    Attention, en allant vous ballader là-bas, vous deviendrez peut-être « cobaye » pour une quelconque expérience… ; ))

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  7. Manu

    19 août 2004 à 20 h 11

    Peut-être qu’on avait un restant de budget à passer (pour pouvoir justifier d’en demander autant l’année suivante) et qu’on a commandé 4 fois la quantité de copeaux nécessaire.

    Quelques copeaux peuvent faire un bon sol, mais là, c’est démesuré!

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  8. Daniel DUFOUR

    20 août 2004 à 07 h 54

    Je note qu’une discussion à propos d’un parc boisé est l’occasion au passage de souligner qu’une petite forêt dans une ville n’est peut-être source de précoccupation que pour les gens qui cherchent la campagne en ville.

    Dans cette optique, je crois que la meilleure solution serait d’urbaniser le boisé des Compagnons en recouvrant les sentiers d’une couche d’asphalte et en les bordant de « mobilier urbain », comme par exemple des bancs publics tournés vers le traffic.

    Puis on pourrait installer des commerces de part et d’autres des sentiers, au-dessus desquels il pourrait y avoir 4 ou 5 étages de logements sociaux.

    Le boisé des compagnons, dorénavant raisonnablement transformé en quelque chose de plus normal dans une ville, pourrait finalement être renommé « L’ancien boisé des Compagnons », en souvenir de la petite forêt qui s’y trouvait à l’époque.

    D’ailleurs, entre Boulogne et le 16ème arrondissement, à Paris, il y a une forêt, comme ça, au milieu de la ville, imaginez un peu. Il y a certainement moyen de transformer ces inutiles et bien trop vastes espaces verts en quartiers résidentiels…

    Pour revenir aux copeaux, il est naturel de ne pas laisser la nature libre de s’organiser par elle-même. Je prévois d’ailleurs retourner faire du hiking au Tyrol l’an prochain et j’ai l’intention d’apporter des photos du boisé des Compagnons pour sensibiliser les autrichiens à l’apsect négligé de leurs sentiers en terre battue.

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  9. Sylvie

    13 janvier 2005 à 04 h 55

    Entièrement d’accord avec les arguments de Jean et de Daniel Dufour, qui d’ailleurs m’ont fait joyeusement sourire. J’ai moi aussi demeuré quelques années dans ce secteur (rue Pélissier plus précisément), durant les années ’90, et un des principaux éléments m’ayant convaincue de m’installer là à cette épôque était précisément le boisé, alors encore (par la grâce de Dieu) mitoyen de la superbe pommeraie. 2 à 3 fois par semaine, au retour du travail, j’enfilais donc espadrilles de marche pour aller faire coûcoû à ma copine la marmotte et à ses joyeux amis aillés de la pommeraie, pour ensuite m’engouffrer sur ce merveilleux sentier pédestre où flottait une merveilleuse odeur et fraicheur de sous-bois, loin du bruit, avec en prime souvent, l’agréable rencontre de quelques tamias ou petits mulots sous ce merveilleux plafond de feuillus. Et que venait donc faire ces jolis petits rongeurs sur le sentier à mes pieds ? Et bien, creuser un brin dans LES COPEAUX DE BOIS mes amis, afin d’y trouver des noix et autres trésors offerts par ce beau plafond de feuillus tant apprécié de nous tous. Évidemment, il ne faut pas courir si on veut observer les tamias et marmottes dans LEUR milieu de vie sans les effaroucher… Et honnêtement, j’ai rarement vu marmottes, tamias et mulots creuser dans la « garnotte » pour y trouver des noix. À bon entendeur, salut. P.S. Pour les sandales, il y a l’immense étendue des Plaines d’Abraham au gazon scrupuleusement rasé à 3 cms, tel un tapis de golf irréprochable, parfait pour les batailles historiques et les piques-niques familiaux. Même les fourmis y trouvent trop de circulation humaine pour oser s’y creuser un nid. Aucun danger de s’y blesser donc, même en sandales ! Et encore plus « propres », « modernes » et adaptés au humains, les sentiers asphaltés (oui! oui!) du Bois de Coulonge !

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  10. Lisette

    13 janvier 2005 à 17 h 50

    Qu’ont-ils fait du boisé des Compagnons ?

    L’été dernier, nous étions à l’extérieur dans la cour de l’école secondaire des Compagnons de Cartier pour notre cour de Tai Chi. Il faisait beau et chaud. À la fin du cour, en retournant chercher nos effets personnels au local qui nous était assigné à l’école, un participant de mon groupe me montra un joli sentier boisé dont le sol avait été magnifiquement jonché de copeaux de cèdre. L’odeur qui s’en dégageait était paradisiaque. Ce jour là, je n’ai pu aller m’y promener. Étant amateure de plein air, de bois, de camp en bois rond, de randonnée en forêt surtout lorsqu’il pleut pour y humer toutes les odeurs des différents arbres, j’y suis retournée un jour de pluie. J’ai apprécié ce petit bout de sentier, nature en ville à un coin de rue de chez moi. J’y retourne à l’occasion surtout les jours de pluie afin de profiter de cette odeur de cèdre qui me fait rêver.

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