Après des années de turbulences dans le transport aérien, après un conflit de travail, après avoir absorbé des mauvaises créances de 300 000 $ de son principal client, Air Canada, l’aéroport de Québec veut maintenant prendre un nouvel élan entre autres par des investissements et des améliorations totalisant près de 6 millions $ d’ici la fin de 2005. Et ce n’est qu’un début.
Au cours d’une entrevue à la veille de l’assemblée annuelle de l’organisme, le président du conseil d’administration, Gaëtan Gagné, a indiqué que des modifications importantes seront apportées à l’aérogare avec la venue d’un nouveau concessionnaire de la section restauration. Environ 400 000 $ seront investis cet automne pour réaménager le restaurant.
En outre, deux nouveaux ponts d’embarquement au coût de 500 000 $ seront ajoutés pour les passagers qui voyagent à bord de plus petits avions. Cela leur permettra d’éviter d’affronter la pluie, les vents, la neige. La majeure partie des investissements, soit environ 3,5 millions $, sera employée pour l’amélioration des pistes.
Au cours des derniers mois, des investissements de près de 1 million $ ont été faits principalement pour changer le système de chauffage et de climatisation de l’aérogare. Avec les nouveaux équipements, on prévoit réaliser des économies dans les frais de chauffage et d’entretien. Désuet, le vieux système de communication a aussi été remplacé. De nouveaux moniteurs plats ont été achetés pour y voir les horaires des vols.
M. Gagné a précisé que ces améliorations ont été apportées en tenant compte du réaménagement de l’aérogare qu’on espère compléter d’ici quatre ans. « Les changements que nous avons faits et que nous ferons seront conservés lors du réaménagement de l’aérogare », a-t-il précisé.
Financement
Ces travaux seront financés à même les avoirs de l’organisme dont la valeur a bondi de 12,3 à 18,1 millions $ de 2002 à 2003 grâce à un gain appréciable de 3,3 millions $ résultant de la cession du hangar de Conifair à NordTech Aérospatiale. Cette transaction a gonflé le bénéfice de l’année à 3,6 millions $ par rapport à seulement 227 497 $ en 2002.
Sans cette transaction, le profit d’exploitation est ramené à 267 002 $ en 2003 contre 159 619 $ l’année précédente. L’excédent de l’an dernier aurait été plus élevé de 300 000 $ n’eût été des mauvaises créances en raison des déboires d’Air Canada
« Avec la cession du hangar de Conifair et les revenus de la taxe pour l’amélioration de l’aéroport, nous avons les fonds pour réaliser des investissements », a expliqué M. Gagné.
L’aéroport a dans sa cagnotte un dépôt à court terme de 6,8 millions $ et un autre à long terme de 2,1 millions $. Ces sommes seront fort utiles pour les travaux de réaménagement de l’aérogare évalués sommairement à près de 40 millions $.
En ce qui concerne le hangar cédé à NordTech, la note 6 du rapport annuel précise que l’entreprise spécialisée dans la remise à neuf de gros avions versera 9722 $ tous les mois à l’aéroport jusqu’en janvier 2033. Cette balance de prix de vente est garantie par un bâtiment et porte intérêts au taux d’un prêt hypothécaire résidentiel sur cinq ans majoré de 5,25 %. Après 2033, NordTech effectuera 333 versements mensuels de 1 $ jusqu’au 30 octobre 2060.
Par ailleurs, le nombre de voyageurs qui ont transité à l’aéroport a augmenté de 3 % en 2003 pour s’élever à 625 980. Si la tendance se maintient, le taux d’augmentation devrait être de 10 % cette année avec l’ajout de vols depuis quelques mois. Cela permettra de revenir au niveau d’avant les événements tragiques du 11 septembre 2001.
« Depuis l’an dernier, le nombre de vols par semaine est passé de 240 à 312 », a précisé la directrice générale de l’aéroport, Ghyslaine Collard.
L’ajout de nouvelles liaisons aériennes demeure une priorité pour l’aéroport dont celle entre Québec et Boston. « Nous voulons nous bâtir une équipe marketing pour amener de nouveaux transporteurs à Québec. Cela a fait défaut par le passé », a avancé M. Gagné.
Il n’en reconnaît pas moins le travail fort utile du Groupe d’action pour les liaisons aériennes (GALA) pour développer le transport aérien à Québec et dont fait partie l’aéroport Jean-Lesage. Après Jetsgo, l’aéroport a toujours dans sa mire un autre transporteur à rabais comme WestJet.
M. Gagné a souligné en outre la venue du conseiller Yvan
Miville-Deschênes et du président du CAA-Québec, Paul Pelletier, au conseil d’administration de l’organisme.
Pierre Pelchat, 30 août 2004. Reproduit avec autorisation
31 août 2004 à 13 h 46
Cela va clouer le bec à certains oiseaux de malheur qui prédisaient un abandon progressif de cet aéroport…
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31 août 2004 à 16 h 01
Il y a aussi 300 000$ qui va être alloué à l’embauche de figurants pour que l’aéroport semble moins vide.
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31 août 2004 à 16 h 28
Effectivement , je m’explique mal la raison d’une si grande dépense pour un aérogare qui est si peu utilisé. Etant donné que l’indistrie aérienne est en crise et que la population de notre région est stagante, je vois mal le bon côté de cette dépense. Je ne comprends pas.
Je suis sur que le réaménagement du restaurant va stimuler le traffic aérien!!! (ironie)
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31 août 2004 à 17 h 44
Ils ont dépensé 7 millions pour rénover l’aéroport de St-Irénée au printemps… il est là le scandale.
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31 août 2004 à 22 h 52
3.5 millions pour la piste, 2.5 pour l’aérogare, moi il me semble que c’est dans les couts. La rénovation commercial, cela reste très cher.
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1er septembre 2004 à 13 h 34
J’espère qu’ils vont refaire le design intérieur. L’aéroport de Québec est un des plus laids qu’il m’ait été donné de voir (mais il est vrai que je ne suis jamais allée dans les pays de l’Est, ni en Afrique…)
Avouez qu’une arrivée à l’aéroport de Québec a de quoi inquiéter un touriste qui s’attend à visiter une ville du patrimoine mondial. « Me serais-je trompé de vol? »
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1er septembre 2004 à 14 h 05
« Avouez qu’une arrivée à l’aéroport de Québec a de quoi inquiéter un touriste qui s’attend à visiter une ville du patrimoine mondial. »
-Christine
L’aéroport n’est quand même pas pour avoir des lampadaires faux-vieux et un toît comme le Château Frontenac.
Je pense que l’aéroport devrait plutôt refléter une image orientée vers l’avenir. Il ne faut pas oublier que l’aéroport doit servir une clientèle d’affaire et pas seulement touristique.
A mon avis il est important de montrer les 2 facettes de la ville. Le Vieux-Québec, c’est bien, mais Québec c’est aussi (ou ca devrait être aussi) autre chose.
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1er septembre 2004 à 19 h 24
J’ajouterais que l’aéroport de Québec est même beau comparé à la section des arrivées internationales de Dorval. À chaque fois que je mets les pieds à Dorval pour aller chercher quelqu’un ou pour moi-même revenir de voyage d’outre-mer, je suis désespéré par tant de laideur et aussi peu de commodités. L’expérience est décevante tant pour le visiteur étranger qui arrive, que pour la famille et les amis qui sont là pour l’attendre. Là ça fait vraiment aéroport de brousse et pourtant c’est une destination majeure.
Pour avoir aussi vu divers aéroports canadiens, celui de Québec ne fait quand même pas si piètre figure non plus. On ne s’en tire quand même pas si mal, malgré notre achalandage très limité.
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1er septembre 2004 à 19 h 29
Il est vrai que l’ancienne partie de l’aerogare est desuet. Il faudrait moderniser cette partie et l’harmoniser avec le nouveau secteur (international). Ceci implique un deuxieme etage sur toute la longueur comme dans tout autre aeroport digne de ce nom. Les arrivees ce font en bas, et les departs en haut. Tant qu’à y être, un stationnement étagé ne serait pas une mauvaise idée. Avec la température que nous avons, il est beaucoup plus approprié pour un aéroport « ìnternational » d’avoir un stationnement qui protège ses clients que d’un vulgaire stationnemnt comme on en retrouve partout dans les centres d’achat. Bien évidemment, ceci coûterait beaucoup plus que 6 millions. C’est donc dire qu’un nouveau restaurant (il était temps) est un petit pas dans la bonne direction…..Mais avant de rever en couleur, il faudrait augmenter le nombre de liaisons, en particulier de nouvelles destinations vers Chicago et Boston….et surtout esayer de faire changer la mentalité des gens de la ville de Québec et de l’est de la province qu’un départ en avion passe nécessairement par Montréal.
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1er septembre 2004 à 22 h 28
L’aéroport Jean-Lesage est un aéroport régional qui en vaut bien d’autres. L’aérogare est tout-à-fait convenable, et comme l’achalandage est faible, ceux qui n’aiment pas les foules et la frénésie des grandes aérogares s’y sentiront à l’aise.
Et quelques millions pour ce type d’intervention, ce n’est pas beaucoup. La région desservie compte près de trois-quarts de millions de personnes. Ça fait quelques dollars par tête de pipe, pour s’offrir un aéroport régional public.
Rien de moins normal.
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2 septembre 2004 à 01 h 02
AéROPORT INTERNATIONAL DE QUÉBEC!
Je vais d’ailleurs m’envoler pour un vol Québec-Paris-Québec bientôt.
INTERNATIONAL! Faut que ça pousse!
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2 septembre 2004 à 11 h 17
International ? Ça signifie simplement que les infrastructures permettent à un avion venant de l’étranger de se poser à Mirabel. Les aéroports de Sept-Îles et de Gander peuvent aussi accueillir des avions venant de l’étranger, et même celui d’Iqaluit dans le Nunavut.
Encore que l’aéroport régional de Sainte-Foy joue mal son rôle. Sur un vol Québec-Marseille d’Air France (via Montréal et Paris, bien sûr), s’il a été possible d’enregistrer les bagages à Québec et de les récupérer uniquement à Marseille, l’inverse n’a pas été possible : il fallait dédouaner à Montréal, Québec ne pouvant le faire.
Air Transat effectue un vol sur Paris en partance de Québec (aéroport régional de l’Ancienne-Lorette ;)). Elle le fait payer… Aller faire un tour dans le site web du transporteur et vous verrez ceci : Montréal-Paris à partir de 649 $ et Québec-Paris à partir de 799 $.
Il y a deux ans seulement, nous étions un petit groupe (quatre) dont certains partaient de Québec et d’autre de Montréal, destination Marseille. Avec Air France, la différence de prix entre le Québec-Marseille et le Montréal-Marseille était de 30 $ sur l’aller-retour. C’est sans doute qu’il en coûtait moins cher au transporteur de nous dénicher un siège sur Air Nova (en Dash-8) pour nous faire transiter par Montréal que d’aménager ses vols avec arrêts à Québec.
Air Transat peut se permettre un vol hebdomadaire Québec-Paris avec le plus petit de ses Airbus (et peut-être deux vols en haute saison), mais ça ne semble pas rentable d’en faire plus et si on se fie au prix des billets (plus chers qu’au départ de Montréal), la tenue de vols directs en partance de Québec présente un supplément de coût non négligeable.
Air Canada et Air France peuvent noyer la faible rentabilité des départs de Québec avec escale à Montréal (par navette en Dash-8 de 40 passagers) et ne pas exiger de supplément substantiel. Mais Air Transat ne peut le faire, au risque de ne plus pouvoir concurrencer les deux grands transporteurs (qui va se payer Air Transat au même prix qu’Air France ?).
C’est ça la réalité ! Et si le trafic aérien devait augmenter de façon significative au cours des prochaines années, c’est Mirabel qui devrait réouvrir, avant même que l’Ancienne-Lorette ne commence à croître. On appelle ça l’incontournable phénomène de la convergence.
Et puis, Québec a un choix à faire. Elle veut un train plus rapide ET un véritable aéroport international. Ce sera un ou l’autre, mais pas les deux, faible population oblige. Un train plus rapide (voie prioritaire sur la rive nord et des locos JetTrain pouvant filer à 200 km/h sur des voies convenables – les voies actuelles n’offrent que quelques tronçons où il est possible de rouler à la vitesse limite de 160 km/h) semble un meilleur choix qu’un aéroport surdimensionné.
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2 septembre 2004 à 13 h 55
M. Richard, vos commentaires sont souvent éclairés et très instructifs mais dans ce débat, j’ai l’impression que vous avez tort d’un bout à l’autre.
Plusieurs villes de taille semblable à Québec possèdent un véritable aéroport international. Même Halifax offre plus de destinations que Québec, avec pourtant une population nettement plus petite. Votre argument de trop faible population ne tient juste pas la route.
En Europe, des villes comme Genève, Nice et plusieurs autres possèdent un aéroport international et une gare de TGV. Bon, l’Europe est plus densément peuplée mais les deux villes énumérées comptent moins d’habitants que Québec.
Vous semblez vous faire un malin plaisir à présenter et dénigrer l’aéroport de Québec comme un vulgaire aéroport régional sans intérêt. Plusieurs études montrent pourtant que l’utilisation réelle de l’aéroport par la population de la région de Québec et de l’Est du Québec serait beaucoup plus élevée sans l’effet de concentration imposé par Montréal. Si on rapatriait ici les passagers de tout l’Est du Québec, les statistiques changeraient. C’est facile pour Montréal de dire que ses aéroports sont achalandés si toute la province (et peut-être même l’Est ontarien) y converge. L’aéroport de Québec pourrait en réalité répondre aux besoins de tout l’Est du Québec, jusqu’à Trois-Rivières. Le bassin de population désservi pour des vols internationaux dépasse ainsi facilement le million d’habitants.
Je ne sais pas pour vous mais moi je serais prêt à payer ce faramineux 30 $ supplémentaire pour un vol Paris-Québec afin d’éviter de me taper les 3 heures de route qui séparent les Plaines d’Abraham de l’aéroport « PET ».
Songer à réouvrir Mirabel avant de donner un peu d’oxygène à l’aéroport de Québec est une réaction typiquement montréalaise, typiquement planète Montréal. Je crains que votre récent déménagement puisse avoir provoqué chez vous un retour à des réactions typiquement « 514 ». Tout à Montréal! Après tout, c’est ça la convergence! Aussi bien fermer l’Est du Québec et même la ville de Québec immédiatement dans cette optique!
Si les gens de Québec arrêtaient de marcher dans les rues pour des niaiseries et songeaient plutôt à marcher pour développer la région, peut-être pourrions-nous en effet obtenir l’appui de certains politiciens pour garantir à la capitale plus qu’un rôle régional dont les Montréalais voudraient tant qu’on occupe (et maintienne).
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3 septembre 2004 à 16 h 16
Preuve que l’aéroport va bien, il fait des benifices et les liaisons aériennes augmentent : des 2005 il y aura un vol Québec – Londres avec ThomasCook airlines…
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4 septembre 2004 à 00 h 50
La toujours très sympathique et sesquilingue Air Canada offre des liaisons internationales à partir de Vancouver, Calgary, Edmonton, Winnipeg, Toronto, Ottawa, Montréal, Halifax et Saint-Jean (TN). Là dessus, il y a 3 régions métropolitaines dont la population est inférieure à celle de Québec (Winnipeg, Halifax et Saint-Jean), et deux dont le bassin total de clientèle est équivalent à celui desservi par YQB (Calgary et Edmonton). (source: http://www.statcan.ca/francais/Pgdb/demo05a_f.htm)
Le siège social d’Air Canada est à Montréal. Faut-il s’étonner que Québec se voit offrir des envolées vers Mont-Joli et Sept-Îles par son transporteur ‘national’…?
Une théorie serait qu’un passager francophone, pour Air Canada, ça compte pour très peu. Ça expliquerait le traitement dont bénéficient Winnipeg, Halifax et Saint-Jean et celui que subit Québec. Ça expliquerait aussi comment on peut se faire infliger une agente de bord bilingue Anglais-Japonais sur un vol entre Francfort et Montréal, ce que j’ai eu à subir il y a pas si longtemps… mais ceci est un autre débat.
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5 septembre 2004 à 00 h 03
L’aéroport de Lyon, ville quatre à cinq fois plus populeuse que Québec et, si on compte la grande région, y compris Grenoble (qui n’a qu’un petit aéroport très régional) est sous-utilisé et la gare TGV est déserte. Pendant ce temps, on veut construire un autre aéroport d’envergure dans la région de Paris.
Le phénomène n’est donc pas unique au Québec. Lyon est trop proche de Genève (un aéroport stratégique) et trop proche de Paris (deux heures de train). Québec est trop proche de Montréal (et trop éloignée des petites villes de l’Est pour servir de lieu de convergence – si on doit aller de Saguenay à Paris, aussi bien faire la correspondance sur Montréal tant qu’à en faire une – et il y a même des vols qui passent par Toronto plutôt que par Montréal, et même par Boston).
En diluant l’achalandage de PET vers les aéroports régionaux, on ne ferait que déplacer la convergence vers Toronto. C’est Montréal qui serait le grand perdant et quand Montréal perd, tout le Québec perd.
C’est tout-à-fait normal qu’Halifax ait un aéroport plus important que celui de Québec : Halifax est une métropole régionale, à l’échelle de la population de la Nouvelle-Écosse. Halifax est éloignée de toute ville d’importance, ce qui n’est pas le cas de Québec.
Je ne prends pas un malin plaisir à dénigrer l’aéroport de Québec, mais je crois simplement qu’il est inutile de vouloir en faire un grand aéroport. Toutes les tentatives faites dans le passé ont abouti à l’échec, et il y a des raisons.
On vient de retirer les vols passagers de Mirabel parce qu’il n’y avait pas assez d’achalandage pour maintenir deux aéroports d’envergure au Québec.
C’est un peu comme ceux qui voulaient développer l’aéroport de Montréal/Saint-Hubert (la population desservie est pourtant plus importante que celle de la région de Québec). Ça n’a jamais marché.
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5 septembre 2004 à 00 h 10
Air Canada…
Air Canada n’est plus une société d’état, mais une société privée, qui doit devenir rentable et autonome.
En haute saison, Air Canada ne fait que deux vols quotidiens sur Paris quand Air France en fait trois, avec des gros porteurs.
Air Transat fait un vol hebdomadaire sur Québec-Paris, et deux en haute saison. Je ne vois comment Air Canada pourrait se payer le luxe d’établir des liaisons internationales à partir de Québec. Si c’était rentable de le faire, elle le ferait.
Quant à la clientèle francophone, elle préfère et a toujours préféré les transporteurs européens, et non sans raison. Air Canada ne voit donc pas la nécessité de continuer à s’attaquer au marché francophone : elle part perdante.
Et rappelons qu’il y a déjà eu des vols sur l’Europe en partance de Québec avec Air Canada. Ce n’était pas rentable de les y maintenir.
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23 janvier 2006 à 13 h 39
cest le fun
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23 janvier 2006 à 13 h 39
cest le fun
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