Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Toujours plus grosses !; Les maisons monumentales poussent comme des champignons

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 octobre 2004 Commentaires fermés sur Toujours plus grosses !; Les maisons monumentales poussent comme des champignons

Dans le Québec d’antan, les enfants dormaient les uns sur les autres dans la même chambre. Dans le Québec d’aujourd’hui, l’enfant et demi par famille a sa propre chambre, une autre pour recevoir ses amis, une salle pour les devoirs, une pour les jeux, pour le cinéma… Et encore, quand enfant il y a. Ces immenses maisons qui poussent comme des champignons sont donc construites pour qui et pourquoi ?

Depuis une dizaine d’années, les maisons anglaises monumentales, que certains nomment manoirs, semblent devenir la norme dans plusieurs quartiers.

L’architecte Suzanne Bergeron doit fouiller dans sa mémoire pour trouver la dernière maison d’un étage qu’elle a conçue. Denis Fortin, designer et architecte de formation, estime que les premiers cottages d’il y a 10 ans couvraient 24 pieds sur 28 pieds et que ceux d’aujourd’hui font plutôt 30 pieds sur 40 pieds.

Et la grandeur du terrain, elle, reste stable, souligne André Rousseau, propriétaire d’André Rousseau Construction.

En fait, cette multiplication de grandes maisons, souvent luxueuses et construites avec des matériaux chers, intrigue. Les gens du milieu se disent surpris de la persistance de l’engouement, eux qui croyaient à un essoufflement après cinq ans.

Une première explication à tout cela est bien entendu d’ordre financier. Il y a de plus en plus de couples de professionnels (souvent sans enfant) avec un revenu important, analyse Richard Di Muro, directeur général des plans de garantie de l’Association de la construction du Québec (ACQ). « Ces gens ont la capacité de se payer une hypothèque d’envergure. »

Tom O’Farrell, directeur général de la caisse populaire Desjardins Bellevue de Québec, indique que la moyenne d’emprunt est beaucoup plus élevée qu’elle ne l’était, attribuable à une bonne capacité de payer, mais aussi à l’augmentation du prix des maisons et aux faibles taux d’intérêt. « Le prêt moyen actuel est de 106 000 $ alors qu’il y a sept ans, avant la flambée des prix, il tournait autour de 65 000 à 70 000 $. » M. O’Farrell remarque aussi que certains jeunes ménages s’endettent davantage pour acheter une grande propriété, encouragés par l’assurance hypothécaire. Ce programme leur permet de ne débourser que 5 % du prix d’acquisition.

Un placement

M. Di Muro croit que les gens préfèrent investir dans du concret, dans l’immobilier. « Aujourd’hui, les maisons prennent de la valeur. C’est un placement sûr. Il se fait de la spéculation dans l’immobilier : les gens revendent, construisent plus gros, plus luxueux. »

Mais il tient à nuancer que tout le monde ne s’offre pas une maison à 350 000 $. 75 % des nouvelles constructions se situent plutôt entre 100 000 $ et 200 000 $ et couvrent encore une surface de 24 pieds sur 28 pieds.

Au-delà de ces considérations monétaires, Andrée Fortin, professeure de sociologie à l’Université Laval, voit un désir de consommer de l’espace. « Chaque pièce doit avoir son attribution et chaque personne, sa pièce. » Ce qui va dans le sens du cocooning, où les gens restent à la maison, écoutent leurs films sur écran géant, s’entraînent dans une salle avec équipements…

Mme Bergeron résume : ces maisons sont composées d’un garage double et de cinq chambres, dont deux transformées en bureau et en chambre d’amis. « Car on ne reçoit plus les gens au sous-sol. »

Au rez-de-chaussée, salon, salle familiale (salle de jeux qui était aussi autrefois au sous-sol), grande cuisine, salle à manger et coin dînette se partagent l’espace. Les salles d’eau ont tendance à se segmenter : une salle de bain, une salle de douche et une salle de toilette.

Le sous-sol est, lui, habité par la table de billard, le cinéma maison, un impressionnant coin rangement et la salle de mécanique (thermopompe et tout le reste). Tout ça gruge du pied carré.

L’architecte estime par ailleurs que les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) imposés dans certains secteurs encouragent un grossissement des maisons. « On donne alors un gabarit, une largeur minimale parfois importante, un nombre d’étages, généralement deux », déplore-t-elle, ajoutant qu’aux États-Unis, des gens se battent contre ces « décors de pièce de théâtre ».

Richard Noël, architecte à la Ville de Québec, affirme pour sa part que les PIIA et les règlements de zonage (les premiers imposant des normes plus qualitatives et les seconds, des normes plus quantitatives) donnent des dimensions minimales, « mais jamais de l’ampleur de ce qui se construit à l’heure actuelle ».

Pierre Boulanger, professionnel en urbanisme pour l’arrondissement Laurentien, fait remarquer que les maisons sont aussi grosses dans les quartiers avec ou sans PIIA.

Difficile toutefois de faire modeste quand les PIIA du secteur stipulent que « la volumétrie, l’échelle et l’alignement de chaque bâtiment doivent être en harmonie avec ceux des bâtiments avoisinants » et que ceux-ci sont démesurés. Il ne reste qu’à magasiner ailleurs, philosophe M. Fortin.

Mais la demande vient avant tout des gens qui aiment l’image de réussite que projette une grosse propriété. « Le besoin de se valoriser socialement à travers une maison va au-delà des commodités », dit le psychologue Yves Dalpé. L’effet d’entraînement, de mimétisme ne serait pas non plus à négliger.

Il a beau raisonner, Denis Fortin s’étonne tout de même de ce qu’il voit dans les nouveaux quartiers. « A toute la recherche et les technologies poussées devraient correspondre des maisons révolutionnaires alors qu’on construit des châteaux moyenâgeux ! »

Andrée Fortin se questionne pour part sur la viabilité à long terme de ces propriétés avec la population vieillissante. Car ces maisons à étages ont des escaliers qu’il devient difficile de monter avec les années. « Je ne pense pas qu’il s’en construira encore des masses et des masses. »

M. Di Muro croit que des gens riches, il y en aura de plus en plus. Certes, mais si les taux d’intérêt montent ? « Est-ce que ça va freiner l’effervescence ? Je ne sais pas, tout dépend de la hausse. Mais il y a beaucoup de confiance dans le marché et l’emploi va bien », dit M. O’Farrell.

LA MAISON IDÉALE

Selon un sondage Léger Marketing commandé par l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec :

– Le besoin d’espace additionnel est la principale motivation à l’acquisition d’une propriété neuve.

– Les dimensions de la surface habitable obtiennent une note de 8,5 sur 10 comme critère de sélection d’une nouvelle propriété.

– La superficie minimale que doit avoir la nouvelle propriété (surface habitable + terrain) se situe entre 1001 piý et 2000 piý pour un peu plus du tiers des sondés et entre 5001 piý et 10 000 piý pour le cinquième des sondés.

– Pour l’achat ou la construction d’une nouvelle propriété, la préférence des Québécois va aux cottages (28 %).

– Les maisons à trois niveaux (sous-sol inclus) recueillent l’approbation de la majorité des sondés (80 %).

– Idéalement, pour convenir aux besoins des Québécois, une nouvelle propriété devrait contenir cinq à sept pièces, dont trois chambres à coucher et deux salles de bains.

– Pour la majorité des sondés (52 %), la salle familiale doit être séparée de la salle de séjour.

– La disponibilité d’une pièce supplémentaire faisant office de bureau obtient une note d’importance de 6,9 sur 10 comme critère d’évaluation pour l’intérieur d’une propriété.

Les 235 personnes qui ont répondu à ces questions ont construit ou acheté une propriété neuve au cours des deux dernières années ou ont l’intention de le faire au cours des 12 prochains mois.


Alexandra Perron, 2 octobre 2004. Reproduit avec autorisation

Voir aussi : Résidentiel.


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  1. antoine

    4 octobre 2004 à 14 h 41

    De plus grosses maisons et toujours plus laides et sans intérets… C’est dommage, avoir de l’argent ne rime pas avec avoir du goût…

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  2. jp-Duval

    4 octobre 2004 à 15 h 19

    Pour moi la construction de ces gigantesques maisons a toujours été une énigme!! Qui achètent de telles monstres et comment font-ils pour en payer les termes??? Je veux bien croire que les taux d’intérêt sont faibles mais un hypothèque de 250 000 $ répartis sur 25 ans à un taux de 6.25 représente des paiements de 1637.50$ par mois….soit plus de 400$ par semaine!!??
    Je veux bien croire qu’il y a des gens qui ont de l’argent mais je doute fort qu’il y en aient autant de si fortunés!!!! J,ose à peine imaginer les finances personnels de ces personnes….les cartes de crédits doivent etre sur-utilisées!!!

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  3. Serge Alain

    4 octobre 2004 à 15 h 25

    Moi-aussi, je reste estomaqué et je me demande comment ils font. Après tout, les gens qui ont ces revenus ne sont pas tellement nombreux. Je serais curieux de voir ce que certains ont dans leur frigo…

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  4. Francis Vachon

    4 octobre 2004 à 15 h 27

    Un couple de 50 ans, qui ont un bungalow payé.. Ils le revendent 130000$ et mette ça comme mise de fond. Pas si compliqué que ça ;)

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  5. jaco

    4 octobre 2004 à 15 h 39

    De ceux que je connais et « qui en ont une grosse », je crois qu’effectivement c’est l’idéologie du manoir avec le cocooning qui expliquent cet engouement pour les grosses ».
    On ne tolere plus la promiscuité avec les voisins bien entendu , mais aussi à l’intérieur même de la cellule familiale; chacun doit trouver son espace bien particulier qui n’entre pas en conflit avec quelqu’un..
    C’est un peu le contraire de la maison des « Plouffe » ou toute la famille se croisait dans la cuisine
    C »est l’apologie de l’espace privé avec un pont-levis prêt à se relever à tout moment pour se protéger de l’espace public.
    C »est un manoir avec un Chatelin et une Chatelaine!

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  6. antoine

    4 octobre 2004 à 15 h 50

    Même si on peut payer… j’ai l’impression que c’est comme si j’avais 300 000 $ et que je m’achetais une grosse chevrolet sur-équipée au lieu d’une mercedez… Non au lieu de se faire construire des résidences de haut calibres ils s’achetent des petits chateaux qui n’ont rien d’autre que des finis ordinaires mais qui paraissent tellement riches…

    C’est comme les condos, j’ai été en visiter à Montréal dernièrement et on est loin derrière. J’y ai vus des projets avec des espaces halucinants pour le même prix qu’un condo supposé luxueux ici… Alors je crois que ces gens devraient se faire réaliser des maisons de hautes qualités et par des professionnels. Par exemple allez sur la rue de la promenade à Ste-Foy, les maisons de ce secteur ont tous été réalisées par des architectes dans les années 70 et ce sont des résidences magnifiques, qui ont bien veillies et qui offrent des espaces particulièrement intéressants…

    Ah non on prèfère avoir une entrée en inter-bloc avec un gros garage double, pis des bebelles en masse….

    dommage…

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  7. antoine

    4 octobre 2004 à 15 h 52

    cocooning,… il y avait un article sur le hiving ( c’est à dire l’anti-cocooning ) dans le soleil d’il y a deux semaines je crois… et c’est le contraire qui me semblait In… des espaces ouverts et conviviaux…

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  8. jp-Duval

    4 octobre 2004 à 16 h 17

    Désolé de te contredire Francis….mais même un couple de 50-55 ans avec une mise de fond de 130 000 va avoir de bon paiements. Le cout est de 250 000 moins le 130 000 il reste une hypothèque de 120 000 à un taux d’intérêt de 6.25% répartie sur 20 ans cela nous donne des termes de 873.40$ par mois ( 1024 sur 15 ans). À cela nous devons ajouter que le niveau de taxation est en fonction de la valeur de la maison…soit environ 350-400$ par mois!!! On arrive aisément à 1300-1400$ par mois à débourser ( soit environ 350$ par semaine après impot, bien entendu!!) Compte tenu qu’il vont bientot arriver à la retraite et qu’ils verront leurs revenus diminuer de 30% je ne crois pas que leur idée soit très bonne. Bien entendu tout mon scénario part du principe que les taux d’intérêts n’augmenteront pas.

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  9. Aristobule

    4 octobre 2004 à 17 h 04

    C’est bien connu : aujourd’hui, chaque bourgeois se doit d’impressionner ses invités avec sa galerie de dégustation de vins et fromages…

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  10. Aristobule

    4 octobre 2004 à 17 h 07

    «Dans le Québec d’antan, les enfants dormaient les uns sur les autres dans la même chambre.»
    Dans le Québec d’aujourd’hui, ce sont les pseudo-manoirs de style «trois portes de garage» qui s’empilent les uns sur les autres tellement ils ont peu de terrain.

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  11. Manu

    4 octobre 2004 à 21 h 44

    Je suis loin d’avoir les moyens d’acheter une telle maison, mais ce n’est pas une raison pour « bitcher » ceux qui le font.

    Quant à moi, cela ne me surprend pas trop. D’une part…

    Il faut se rappeler qu’il s’agit d’immobilier, et non de mobilier, qui bien souvent prend de la valeur par surcroît. Autrement dit, ce n’est pas une dépense, mais un investissement rentable (ou dans le pire des cas, simplement un épargne), car on récupère cet argent en revendant la maison. En plus, on vit dedans. Ainsi, tant qu’on a pas de réparation à faire sur la maison, une maison ne coûte à proprement dit que les intérêts (un genre d’épargne forcé et un loyer) et quelques taxes municipales et scolaires.

    Ayant établi que la maison ne « coûtait rien » mais qu’il faille quand même mettre de l’argent de côté pour y vivre, il faut voir que…

    Ces gens font probablement des sacrifices ailleurs (sur les resto, les sorties, etc.) et aussi, cela s’inscrit simplement dans les effets secondaires de la facilité d’obtenir du crédit (et de s’endetter évidemment) qu’on a aujourd’hui. Par exemple, si on a le « malheur » d’avoir du mal à payer ses cartes de crédit, une autre banque sortie du néant va comme par hasard vous envoyer une offre de carte de crédit par la poste.

    Tout cela vient simplement du fait que **ces temps-ci** les taux d’intérêts (auxquels ces banques empruntent) sont si bas et les taux d’intérêt qu’ils chargent sur leurs cartes de crédit sont si élevés que le profit qu’il font (entre ce que vous leurs payez si vous payez des intérêts et ce que ça leur coûte réellement de vous prêter cet argent) sont farmineux et compensent largement pour le risque de faillite qu’on vous apporte en vous offrant du crédit.

    En remontant ce raisonnement, on a des gens qui passent une grosse partie de leur budget sur leur maison, puis s’endettent petit à petit en accumulant le crédit pour payer le reste (pour « vivre »), prévoyant régler ces dettes une fois la maison payée. Bien sûr, il s’agit d’une situtation plutôt peu alarmante, qui s’étend bien au-delà de l’immobilier, et qui se règle en éduquant les gens (i.e. leur expliquer que le crédit n’est pas de l’argent sonnant) et/ou en interdisant les écarts pratiquement usuriers entre les taux d’intérêts interbancaires et ceux des cartes de crédit.

    Autrement dit, comme me disait quelqu’un, on ne calcule pas sa richesse par ce qu’on possède mais plutôt par ce qu’on peut emprunter.

    Je ne fonctionne pas comme ça (j’utilise largement mes cartes de crédit, mais n’ayant jamais payé une cenne d’intérêt), mais je dois quand même lui donner raison en bonne partie…

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  12. jean

    4 octobre 2004 à 21 h 53

    Les familles rapetissent. Les couples se séparent. Les rapports humains se virtualisent.
    Le mal de vivre s’installe. Alors on se lance dans le colossal pour se prouver qu’on est quelqu’un. Même plus besoin d’avoir le « cash » ou le pouvoir pour jouer au Pharaon de pacotile ou au mégalomane de banlieue. Et on gonfle de grosses balounes bétonnées en oubliant l’essentiel. C’est en s’ouvrant à l’autre qu’on se découvre et qu’on se réalise.

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  13. Manu

    4 octobre 2004 à 22 h 15

    oups… petite erreur : je voulais dire une situation « pltôt alarmante » et non pas « plutôt peu alarmante ». Vraiment pas le même sens!

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  14. Rose

    4 octobre 2004 à 23 h 32

    Moi je crois que c’est le syndrome Elvis Gratton… Tous ces gens très fortunés (et croyez moi il y en a beaucoup plus que l’on pense) ne sont pas des gros bourgeois, bien au contraire. Ceux qui sont fortunés depuis des générations, ceux-là on très souvent beaucoup plus de goût. C’est les nouveaux riches qui s’entourent de pacotilles dorées et monstrueuses… Vous ne verrez jamais un « vieux riche » qui porte une Rolex…..

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  15. JB

    5 octobre 2004 à 08 h 19

    À quand l’arrivée des « Gated cities »?
    ;)

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  16. Marie

    5 octobre 2004 à 09 h 17

    CITATION D’ANTOINE

     » De plus grosses maisons toujours plus laides et sans intérêt…
    C’est dommage, avoir de l’argent ne rime pas avec avoir du goût  »

    Monsieur Antoine, c’est quoi le rapport ? Ça rime bien plus avec la frustration et la jalousie de devoir vous en passer….

    J’ai une amie comme cela qui trouve toujours à redire sur les acquis des autres.

    Bien moi, avec mon petit condo de 160 000$, je m’en contenterais de la grosse cabane.

    Entre vous et moi, y a-t-il quelque chose de plus laid et quétaine qu’un bungalow cheap à 70 000 avec abris d’auto? Pourtant, il y en a encore qui aime cela… Vous peut-être, cela expliquerait bien des choses…

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  17. Antoine

    5 octobre 2004 à 10 h 51

    Chère Marie

    Eh non, je n’ai aucune frustation de ne pas avoir une grosse cabane simili chateau… et encore moins de jalousie. Cependant je trouve juste dommage qu’avec 500 000,00 $ les gens ne pensent pas à se faire réaliser des maisons sur mesure, par des professionnels au lieu d’acheter des petits châteaux avec des options comme si on achetait une auto.

    Allez voir les maisons sur de la Promenade qui ont été réalisées par des architectes et vous en verrez des magnifiques et ce pour le même prix que les gros châteaux et souvent bien moindre…

    L’idée est que les gens ne réalisent pas qu’ils déboursent des montants importants pour des maisons qui en soit n’ont rien de grande qualité…et ou tout est dans le paraître…

    En plus ces maisons sont implantées sur des terrains tellement petits qu’il ne reste presque plus d’espaces verts. Ou le patio du voisin est en pleine face avec le séjour d’un autre, ou la piscine creusées donne directement sur la cuisine de l’autre voisin…

    Allez voir les développements près des chutes Momorency et s’il reste 10 pieds entre les maisons c’est beau… Personne ne m’y ferait vivre, ah oui on me vend la vue… entre deux maison je peux voir le fleuve… ( un peu ). Idem à St-Augustin pourquoi ne pas avoir réalisé un plan d’ensemble de qualité comme celui réalisé à St-Romuald en bordure du fleuve…

    Ah oui, mais le quartier ! Et oui un paquet de gens aligné les uns sur les autres sans qualité de vie…

    Là est le point que je veux soulever, et la réflexion qu’il doit y avoir… du reste tant mieux si des gens ont les moyens de se payer des résidences de 500 000 $ mais soyons critiques face aux trucs tout mâchés et face à notre environnement bâti, et réalisons donc en regardant ailleurs qu’il y a moyen d’avoir plus de qualité

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  18. Dany

    5 octobre 2004 à 11 h 24

    Je trouve que Marie y va un peu fort! J’ai un bungalow de banlieue de moins de 30 ans avec garage, rien d’extravagant mais 3 chambres et ss fini… L’avantage par rapport a une maison neuve, c’est que j’ai un assez grand terrain pour que les enfants jouent. Je vois les nouvelles maisons qui se batissent dans mon secteur: toutes pareilles, plus de 175,000$, terrain minuscule! Incroyable! Moi ce qui m fait capoter avec le smaisons de riche style « St-Émile en haut » ou du même accabit c’est les frias autour: c’est toujours ben pas la dame qui fait le ménage là-dedans, faut avoir deux salaires pour payer la cabane donc pas de temps pour le ménage, (environ 400$ à 500$ par mois), deux voitures dans la parking, avec généralement un SUV (inutile car ne va jamais dans le bois…), le déneigement l’hiver car pas le temps de prendre l’air et gratter, les 10 cordes de bois l’hiver pour le petit foyer mignon, etc… Tout ça il faut le payer et croyez-moi les enfants prennent le bord assez vite! Vu que les deux travaillent, on shippe les flots à la garderie et si on veut souper tranquille on les shippe chez les grands-parents une fois par semaine… Je le sais ma femme a une garderie en milieu familial et des familles avec des grosses maisons de riches mais pas de temps pour les enfants, on en voit pas mal!

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  19. Christine

    5 octobre 2004 à 13 h 08

    Ces grosses cabanes kétaines ne sont qu’un nouvel épisode dans l’histoire de notre architecture domestique de masse. Le mauvais goût des constructeurs et du public n’est pas une nouveauté. Au moins, les nouvelles grosses cabanes sont pas mal loin des quartiers centraux, donc elles ne nuisent pas trop au paysage citadin.

    Note pour Antoine: sur la rue de la Promenade (où j’habite), il n’y a pas seulement des « plans d’architecte », il y a aussi des bungalows de série (mais haut de gamme, il est vrai) construits dans les années 60. Ce qui fait la beauté de cette rue, c’est la diversité des maisons, la qualité de leurs matériaux, leur design plutôt sobre en général, les arbres immenses. Mais les maisons des années 60-70 n’intéressent pas la majorité des gens, parce que c’est pas ça la tendance; c’est pas ça qu’on voit à la tv.

    Les gens sont prêts à dépenser pour une kétainerie (un gilet « bedaine », une « mac mansion » style tudor, une grosse Rolex, des mèches multicolores), parce qu’on leur fait croire que c’est désirable et qu’ils y croient; parce que dans notre société, on s’exprime par ses choix de consommation et qu’ils pensent avoir choisi le bon « créneau », celui qui les rendra conformes et exemplaires. Et la volonté d’être conforme et exemplaire est si forte qu’on est prêt à en subir les inconvénients financiers (inconvénients qu’on oublie à priori vu la facilité avec laquelle les banques prêtent… ).

    Autrefois l’homme ordinaire rêvait d’une Cadilac, de voyages en Floride et d’un bar dans le sous-sol de son bungalow. Aujourd’hui il rêve d’un 4X4, de voyages en Europe et d’une cave à vin dans son sous-sol de son « manoir ». Ses goûts ont changé, mais son bon goût n’a pas évolué, ni sa capacité à critiquer les diktats du marketing de masse. Cependant son pouvoir d’achat se porte plutôt bien vu la conjoncture actuelle et l’industrie de l’immobilier a su lui concocter des produits qui correspondent à ses nouveaux moyens potentiels.

    Mais j’avoue qu’il y a tout de même matière à inquiétude. Dans 5 ans, les nouveaux « manoirs » vont se vendre à rabais vu l’augmentation des taux d’intérêt. Un acheteur aura alors le choix, pour le même prix, entre une grosse cabane Tudor en banlieue lointaine et une belle maison près du centre (Sainte-Foy, Charlesbourg, Sillery), mais plus petite. Ce qui est inquiétant, c’est qu’il va sans doute choisir le manoir et que les quartiers de banlieue ancienne vont pérécliter…

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  20. Marie

    5 octobre 2004 à 14 h 17

    CITATION D’ANTOINE

     » En plus ces maisons sont implantées sur des terrains tellement petits qu’il ne reste presque plus d’espaces verts. Ou le patio du voisin est en pleine face avec le séjour d’un autre, ou la piscine creusées donne directement sur la cuisine de l’autre voisin… »

    Je le sais Monsieur Antoine, c’est exactement la même chose à Beverly Hills et Belair en Californie… Aucun terrain comme vous dites. C’est vrai que c’est cheap dans ce bout là aussi. Aucun terrain pour la majorité et il n’y a rien en bas de 2 000 000. Ah c’est artistes d’Hollywood, sont vraiment pas chanceux. Je suis persuadée que si ils avaient la chance d’aller visiter les maisons sur De La Promenade, ils déménageraient sûrement ici. Des grosses maisons collées les unes sur les autres.. Que c’est triste, je ne voudrais pas être riche.

    Dans le fond, nous la classe moyenne nous sommes chanceux. Une petite maison, un immense terrain dont nous n’avons pas les moyens de nous payer un jardinier et pour lequel nous nous devons de passer nos fins de semaine à entretenir tandis qu’on pourrait aller jouer au golf. M’enfin…

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  21. christine

    5 octobre 2004 à 14 h 59

    Je crois que Marie confond richesse et bon goût. Il ne s’agit pas de lever le nez sur la richesse, mais sur le mauvais goût des acheteurs de cabanes style mini manoirs d’époque et sur le tort qu’ils font au paysage.

    Par ailleurs, Beverly Hills et Belair ne sont pas vraiment des exemples à citer pour défendre votre point de vue: c’est le paradis du kitsch et il y a bien des artistes millionnaires qui ne veulent rien savoir d’y habiter…

    Cela dit, c’est vrai que les terrains ont tendance à être petits partout et que le vrai luxe, ce n’est pas de posséder une grosse cabane, mais une maison entourée d’un grand espace vert, sans voisin en arrière…

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  22. André Voyer

    5 octobre 2004 à 22 h 39

    Commentaire de Marie 1: Bien moi, avec mon petit condo de 160 000$, je m’en contenterais de la grosse cabane.

    Ma chère Marie, c’est votre droit de penser que vous vous contenteriez de la grosse cabane, cependant je ne suis pas certain que vous seriez plus heureuse pour autant. Aujourd’hui, malgré certains inconvénients, je n’échangerais pas mon petit condo 4½ de moins de 100 000$ pour une de ces grosses cabanes. Avec le même argent je conserverais le condo et ferais l’acquisition d’une résidence secondaire d’un prix raisonnable si disponible bien entendu.

    Commentaire 2; Entre vous et moi, y a-t-il quelque chose de plus laid et quétaine qu’un bungalow cheap à 70 000 avec abris d’auto?

    Pour ce qui est de votre aversion pour les bungalows, Télé Québec présente, le lundi à 22h00 dans la série Les Grands Documentaires: Éloge du bungalow. Je crois que ce soir mardi le 5 c’est le deuxième volet qui est en onde. Ça peu donner une autre vision de ce type de construction.

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  23. André Voyer

    5 octobre 2004 à 22 h 39

    Commentaire de Marie 1: Bien moi, avec mon petit condo de 160 000$, je m’en contenterais de la grosse cabane.

    Ma chère Marie, c’est votre droit de penser que vous vous contenteriez de la grosse cabane, cependant je ne suis pas certain que vous seriez plus heureuse pour autant. Aujourd’hui, malgré certains inconvénients, je n’échangerais pas mon petit condo 4½ de moins de 100 000$ pour une de ces grosses cabanes. Avec le même argent je conserverais le condo et ferais l’acquisition d’une résidence secondaire d’un prix raisonnable si disponible bien entendu.

    Commentaire 2; Entre vous et moi, y a-t-il quelque chose de plus laid et quétaine qu’un bungalow cheap à 70 000 avec abris d’auto?

    Pour ce qui est de votre aversion pour les bungalows, Télé Québec présente, le lundi à 22h00 dans la série Les Grands Documentaires: Éloge du bungalow. Je crois que ce soir mardi le 5 c’est le deuxième volet qui est en onde. Ça peu donner une autre vision de ce type de construction.

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  24. Jean

    6 octobre 2004 à 09 h 06

    Le critère officieux de la capacité de payer des gens (ce que les gérants de banque retiendront par exemple lorsqu’il sera question d’accorder un prêt hypothécaire), c’est 25 % du revenu brut.

    Le salaire moyen à Québec doit tourner autour de 48 k$ par année. Alors, si on prend un couple où les deux conjoints travaillent à temps plein (ce n’est pas si rare), on peut imaginer qu’un revenu familial de 90 à 100 000 $ ne soit pas si rare. Aussi, les couples qui ont la capacité de se payer un loyer de 2000 $ par mois ne sont pas rares.

    Or, à 2000 $ par mois, il y a de quoi se payer, aux taux hypothécaires actuels, une cabane de 250 à 300 k$ sans problème.

    Si les taux hypothécaires viennent à monter de façon significative, les gens qui sont allés au maximum (ou au-delà du maximum) de leur capacité de payer devront faire un choix. Verrons-nous une dépréciation s’installer dans l’immobilier ou verrons-nous plutôt un ralentissement de l’hyperconsommation ?

    Si les choix économiques étaient rationnels, on pourrait enfin voir les gens délaisser la troisième voiture, le gros SUV, et tous ces objets de consommation somme toute inutiles (les télévisions géantes de plusieurs milliers de dollars, les tonnes de gadgets qui font le bonheur des grandes surfaces et qui pousse la carte VISA à sa limite chaque mois…) pour pouvoir conserver leur habitation.

    Hélas, ce ne sont pas les acteurs de l’économie locale qui contrôlent les médias – et influencent le choix populaire.

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  25. jp-Duval

    6 octobre 2004 à 10 h 06

    Je suis bien d’accord avec M. Richard….mais il y a un élément que vous oubliez….celui des tables d’impots. un couple qui fait 100 000$ de revenu annuel doit retourner plus de 40% de son salaire à l’impot!!!!
    Donc la capacité de paiement de 2000$ par mois n’est plus possible!

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  26. Jean

    6 octobre 2004 à 22 h 27

    40 % ? Donc, il lui en reste 60 000 $. En soustrayant les 24 000 $ pour l’hypothèque, il en reste encore 36 000 $. Or, il y a bien des couples qui vivent avec 36 000 $ par année (et ils doivent payer un loyer).

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  27. Manu

    6 octobre 2004 à 23 h 46

    Calculez ça comme vous voudrez, aux taux hypotécaires actuels, la banque est prête à vous consentir une hypothèque de plus de 200000$ si vous en gagnez 50-60000$ brut (revenu par ménage). Source: courtier en immobilier.

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  28. Sarah Paradis

    25 octobre 2004 à 10 h 02

    Je suis d’accord avec plusieurs d’entre vous avec la croissance des maisons de prestige et aussi de la monté des prix des maisons, et j,en ai vu ce sont de vrai schac à wabo.Oui les taux d’intérêts sont très bas maintenant, mais attendez quand ils vont remontés et ils vont remontés en flèche vous irez voir les pancartes à vendre, mais elles ne seront pas vendables ses maisons, ses petits châteaux comme certain les appellent.Nous préférons nous retirés à la campagne et nous avons trouvé une belle petite maison avec un grand terrain pour 45.000 dollars et rénové en plus.Quand les taux d’intérets augmenteront les personnes qui comme nous aurons été sage et des visionnaires il n’y aura pas de pancarte à mettre pour nous.
    En tout cas c’est mon opinion.

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  29. Manu

    25 octobre 2004 à 16 h 10

    Je pensais à ça… serait-il possible que les gens ont aujourd’hui moins de chalets/maisons d’été/etc. que les baby-boomes? Plutôt que d’investir dans un petit chez soi à l’extérieur de la ville en plus de sa demeure principale, peut-être que la mode aujourd’hui est de tout mettre dans une seule résidence…

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  30. Mathieu

    27 novembre 2004 à 01 h 17

    Ma réponse s’adresse a Jean,

    Mais qui etes-vous pour dire que les couples dont les 2 travaillent on 100 000 $ de revenu…moi j’appelle ca la classe moyenne élevée et c’est pas tout le monde qui vit la dedans. Nous sommes un couple de proffessionels et a deux nous fesons plus ou moins 90 000 $ / année et si vous calculez tout ce que l’on doit payer dans la vie et avec deux enfants….on ne peut pas se payer de grosses cabanes!!!!! Répondez moi bien Jean…les propriétaires de plusieurs grosses cabanes sont de jeunes couples qui ont tout en neuf dans la maison, dans l’entrée, le terrassement tout fait, les meubles en cuir neufs….mais  » sacre  » ou prennes ils cet argent …ils sont endettés c’est sûr !!! cela donne une pression sur des gens comme nous car avec un salair annuel de 90 000 $ nous nous sentons pauvres au côté de ces gros cartiers qui poussent !!!! Ou suis-je attérit vite je vais « loader mes cartes  » pour avoir la grosse cabane, flascher denvant mes amis et mettre des bonne bouteilles de vin sur ma carte visa….les enfants dans tout ca …voyent ils leurs parents qui travaillent comme des fous pour payer ca!!! ca na pas de bon sens !

    Il y a trop de faux riches

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  31. sandrine

    20 janvier 2005 à 10 h 28

    Moi, je crie au secours…
    Je suis belge et vis depuis 5 ans au Québec. Je cherche à me faire construire une maison normale c-à-d pas un chateau style mérovingien ou une pseudo ancestrale canadienne et encore moins un manoir walt disney… Mes parents sont tous deux architectes, j’ai été élevée dans une maison datant de 1789 entièrement rénovée dans un style art nouveau et une autre maison datant de 1900 et rénovée dans un style moderne ou acier, verre et bois font bon ménage! Je rêve d’une maison simple ou l’extérieur est fait de matériaux nobles sans fioritures (pour moi, c’est l’intérieur qui compte, je me contrefous de ce que pense mes voisins de mon ma réussite sociale)! Je ne peux décidément pas me faire à l’idée d’habiter dans ses quartiers préfabriqués tout droit sorti des États-Unis (cf le film Edward aux mains d’argent) Nous aspirons tous à être différents, nous sommes uniques alors pourquoi toutes ses maisons se ressemblent elles? Je suis vraiment découragée et ne sais plus ou chercher! Même les maisons en reventes sont hors de prix! Un bungalow datant des années 60 à presque 200 000 $CA! N’importe quoi!

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  32. Mathieu

    17 août 2005 à 14 h 59

    Rebonjour à tous!

    1 an s’est passé ( presque ) depuis mon dernier commentaire sur la question des grosses cabanes. Moi et ma copine ( avec nos deux enfants avons fait un choix. Nous avons décidés de garder notre maison en rangée d’une hypothèque de 70 000 que l’on pourrait revendre facilement 130 000
    pour acheter plus gros mais qu’est-ce que ca donne ????? déménager tout le temps??? Cela nous fait des paiements de 400$ par mois C’est pas pire et ca nous laisse de l’argent pour sortir un peu et prendre des couleurs et non rester enfermés, endettés et vert comme le gazon que l’on doit coupé pour embellir le terrain quand notre visite arrive la fin de semaine. De plus on souffle un peu plus et nous prenons du temps pour les enfants!!!! c’est l’important dans la vie les autres et non le matériel!!!

    De toute facon, ceux que les autres veulent impressionner avec lesur grosse cabane savent bien de trop que ce sont des faux riches …leur amis achete mieux alors ils achetent meux a leur tour..ca ne fini plus et c’est essouflant tout ca!!!

    J’ai décroché quand un couple d’amis qui ont explosés au cours des dernières années ( maison et 2 enfants )….mon dit si tu veut te payer cela …bien travail plus !!!!! aussi ils essayent de comprendre pourquoi leurs voisins on des aussis grosses cabanes que eux???? ils disent que c’est gens là ne doivent pas payer d’impôt ???

    C’est pathétique et moi j’aime rénover ma maison en rangée ( soit dit en passant avec un bois à l’arrière ( pas de voisin ) que de toujours remplir ma cabane de cochonneries pour impressionner la visite qui viens quelques fois seulement…

    Bye et Bonne chance aux nouveaux endettés

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  33. Lisette

    17 août 2005 à 16 h 39

    J’ai beaucoup aimé l’expérience de ma maison neuve en rangée que nous avons acheté en 1984 sur la route Pincourt à Neufchâtel. Nous avions payé cette maison 54 400 $. C’était très grand d’ailleurs. Il y avait 3 chambres à coucher, 2 salles de bain, 1 salle de lavage, cuisine, salle à diner, salon et hall d’entrée. À l’extérieur, nous avions un espace de stationnement et un immense balcon. Il ne s’en fait plus à ce prix là aujourd’hui… Ce sont les autos qui se vendent à ce prix aujourd’hui. Incroyable non ?

    Avant que je paie 50 000 $ pour une auto, j’ai besoin de gagner plus que 10$ à la loto…

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  34. Bruno

    21 août 2005 à 17 h 42

    Je mets ma petite touche personnelle ! Je n’ai pas de commentaires concernant les simili-châteaux ni sur les grosses ‘cabane’ tape-à-l’oeil. Je pense que ça réflète assez bien notre civilisation et l’intérêt d’une certaine masse populaire; rien de vraiment profond juste de la surface.
    Par contre je suis à la recherche d’une maison qui rèflète un ‘style’ , une personnalité quoi !
    Je vis à Paris depuis plusieurs années dans un appartement 1920 environ. Pas neuf il est vrai. Mais avec beaucoup de caractère. C’était l’époque où on se préoccupait encore de faire de belles choses, juste pour le plaisir de vivre dans un environnement agréable à regarder.

    Alors ce n’est pas facile de retrouver, dans mon Québec natal, une maison ou un appartement qui reflèterait notre personnalité. Maintenant on a tout rénové ! Fenêtres en PVC, lorsqu’on ne les a pas carrément cachées par une mince feuille d’acier, porte en acier, porte intérieure en simili bois ou même en plastique, balcon en acier avec sa ‘garde’ en fer très mince. Eternel ‘bain tourbillon’ qu’on se doit de nettoyer sans même l’avoir utilisé, douche trop petite; on a peine à se tourner sans frapper le robinet et se faire ‘ébouillanter’ ou rafraîchir, c’est selon !
    Mur blanc avec l’éternel feuille de plâtre recouvert de papier: attention à la pose de décoration car on risque de ne pas percer au bon endroit ! Et il y a aussi l’aire ouverte ! Ah ! L’aire ouverte ! Finalement on fait tout dans la même pièce; le thé, la lecture, les repas, les rencontres. Ainsi les invités peuvent sentir et ramener, en sortant, les odeurs de la cuisine !
    Bon ! Il est vrai je ne me retrouve pas dans ces maisons neuves. Et les vieilles on les a rajeunies ! Elles ne ressemblent maintenant plus à rien. On préfère maintenant un ‘un gros système de son’ plutôt qu’une toiture qui résistera ma vie durant ou encore une simple poignée de porte qui ne nous laissera pas tomber dans 10 ans ! On s’en fout de toute façon ça n’intéresse personne !

    Je sais ! J’exagère un peu. Il reste tout de même que je ne trouve pas ce que je recherche. Bien sûr, me direz-vous ‘tu n’as qu’à y mettre le prix et chercher dans les bons quartiers !

    CDLT
    Bruno

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  35. Serge Alain

    21 août 2005 à 20 h 32

    Hélas! Oui.

    Tu peux te permettre la banlieue sans chercher dans les « nouveaux développements ». Dans le vieux Loretteville par exemple, tu peux dénicher de très jolies vieilles maisons avec du caractère. Ou alors dans les vieux quartiers urbains.

    Pour le prix, encore là, ça dépend du quartier…

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  36. Mathieu

    1er septembre 2006 à 11 h 13

    Bonjour !

    Me revoila, presque 2 ans apres mon premier commentaire. Nous gardons toujours notre maison en rangée à 400$ par mois. La seule chose qui me choque un peu c’est que la minifourgonette nous coute plus cher par mois que la maison.

    Merci!

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