Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le « cohousing » est à nos portes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 décembre 2004 22 commentaires

2008. La date résonne dans toute la ville. Mais pour huit familles de la région, elle n’évoque pas que les Fêtes du 400e. Elle sonne avant tout l’aboutissement d’un premier projet de cohousing à Québec. Marre de l’appart, du condo ou de la maison ?

Le cohousing est né à Copenhague, au Danemark, en 1964. Il s’agit d’un « aménagement de logements qui conservent les bénéfices de la maison privée, tout en permettant la vie en communauté », expliquait Michel Desgagnés, mordu du concept, lors de ses réunions d’information tenues cet automne.

Une quarantaine de personnes y ont assisté, tentées par une invitation qu’il a diffusée dans Internet. Puis l’idée a germé puisque le 6 décembre, 12 personnes sont revenues le rencontrer avec l’intention de démarrer un projet.

M. Desgagnés est on ne peut plus prêt à se lancer, après des mois de réflexion et de préparation. Avec sa compagne, Valérie Jamin, il méditait depuis longtemps sur son mode de vie et de logement qui ne lui convenait pas vraiment.

En ville ou en banlieue, « où l’on ne se déplace qu’en voiture », il remarque notamment un « déclin des communautés et de l’esprit de famille, une diminution du civisme ». Il déplore aussi toutes ces clôtures, installées partout, qui démontrent « la peur du voisin ».

Il s’est mis à rêver d’un voisinage plus humain et plus écolo, tout en restant urbain. « J’ai un côté grano, mais aussi un côté techno », lance l’informaticien mathématicien.

En naviguant dans le Net, il a atterri sur le site des écovillages américains et il a eu envie d’aller voir ce qui s’y passait. D’avril à septembre 2003, il a visité avec sa compagne une quarantaine de ces sites aux États-Unis et au Canada. Au pays, sept cohousings existent déjà et 15 autres sont en gestation.

Durant sa tournée, le couple en a vu de toutes les couleurs. Des communautés spirituelles « avec ou sans gourou ». Des communes d’inspiration hippie. Des écovillages, qui prônent « l’éveil de la conscience dans le respect du développement durable ». Et enfin le cohousing, basé sur la communauté et le bon voisinage.

C’est avec moult photos et des anecdotes plein la tête que M. Desgagnés est revenu au pays avec la volonté ferme d’établir un cohousing à Québec. « Si ça ne marchait pas, je serais prêt à déménager. »

En image, il montre des regroupements de maisons neuves privées, reliées les unes aux autres par de petits sentiers qui doivent « faciliter les rencontres improvisées ». Les stationnements sont situés en périphérie du site. « Combien de temps ça prend pour quitter sa voiture et rentrer dans son unité cohousing ? interroge M. Desgagnés. Quarante minutes et deux bières. Parce qu’on prend le temps d’arrêter pour parler avec les gens. »

Au coeur du développement trône toujours la maison commune, qui se veut le lieu de rassemblement, d’échanges. « Deux ou trois fois par semaine, quelques membres en alternance préparent le repas pour tout le monde. Beaucoup participent à ces soupers, mais de façon totalement volontaire », précise M. Desgagnés.

Lors de la conception du site, Mary Kraus, architecte américaine spécialisée dans les cohousings et l’architecture écologique, encourage à mettre l’accent sur cette maison commune, plus imposante que les autres. « On y retrouve une grande salle à manger, qui sert pour toutes sortes de rencontres, la cuisine collective, un salon, une salle de jeux pour les enfants, une chambre d’amis pour les visiteurs, une buanderie et parfois un atelier de travail », énumère celle qui pourrait venir aider au projet qui se profile pour Québec. Elle-même vit depuis 10 ans au Pioneer Valley Cohousing, au Massachussetts, et est toujours aussi emballée par cette façon de vivre. « C’est encore mieux que ce que j’avais pensé. »

Mais pour apprécier pleinement la vie en cohousing, les gens doivent avoir envie de participer et de s’impliquer, insiste M. Desgagnés. Les résidants sont responsables de l’administration et de l’entretien du site. « Toutes les décisions sont prises par consensus », ajoute-t-il. Dans le contexte, mieux vaut aussi partager les mêmes valeurs d’amitié, d’entraide, de communication.

Mélange des âges

Durant le périple de 2003, Mme Jamin a bien aimé le déménagement auquel ils ont assisté dans un cohousing. Un couple dont les enfants venaient de partir échangeait sa maison devenue trop grande contre celle plus petite d’une jeune famille en expansion.

Le mélange des âges, le côté intergénérationnel, est d’ailleurs très important dans le cohousing et assure une dynamique intéressante, insiste M. Desgagnés. Les enfants, que tout le monde connaît et dont tout le monde prend soin, ont bien sûr leur place, assure-t-il. « Vous connaissez le proverbe africain qui dit que ça prend un village pour élever un enfant ? »

Dans les cohousings visités, il a aussi pu constater que ce sont les plus vieux qui viennent souvent accueillir les visiteurs le jour et qui assurent alors une certaine surveillance des lieux.

A 58 ans, Paul-Henry April ne voyait pas les choses tout à fait de la même façon. Rencontré lors d’une soirée d’information, il pensait plutôt démarrer un cohousing pour retraités seulement. Mais il a changé d’idée. « J’ai réalisé à la réunion qu’un contexte intergénérationnel était plus stimulant. Il y avait là une énergie à laquelle je ne m’attendais pas. »

Sylvie Ferron, 29 ans, est aussi enthousiaste que lui. La jeune femme qui se lance dans l’aventure avec son conjoint ne voulait pas s’établir « dans une banlieue impersonnelle et froide ».

« En voyage, j’ai l’habitude de fréquenter les gîtes du passant. J’aime l’idée de rencontrer des gens dans un endroit chaleureux, où on peut partager les repas. Je recherche un milieu qui n’est pas anonyme, individualiste. »

L’année 2008, elle trouve ça un peu loin, « mais l’échéancier présenté par M. Desgagnés est réaliste ».

Lors de la dernière réunion, le groupe a convenu de la localisation du futur cohousing de Québec. Dans un rayon de 15 kilomètres du centre-ville, ce sera du côté ouest de la rivière Saint-Charles. Un point auquel tient beaucoup Mme Ferron : l’accessibilité au transport en commun.

Contrairement aux coopératives d’habitation, les résidants du cohousing sont propriétaires de leur unité de logement. M. Desgagnés indique que de façon générale, les coûts se rapprochent de ceux d’une maison unifamiliale. « Mais dans ce cas-ci, les membres ont accès en plus à beaucoup d’espaces intérieurs et extérieurs et à des équipements communs importants. »

Côté hypothèque et prêts individuels, M. Desgagnés est confiant de voir les banques coopérer. André Fortin, conseiller en financement aux entreprises collectives pour la caisse d’économie solidaire Desjardins, connaît le concept de cohousing.

« Le projet que présente M. Desgagnés est intéressant en termes communautaires. On n’a pas reçu de plan d’affaires, rien n’est fixé. Mais il y a une ouverture. »

M. Fortin souligne par ailleurs que Montréal aussi prépare son premier cohousing. La province se met tranquillement au parfum.

Au fil du temps, le groupe de Québec espère s’agrandir pour arriver à réunir 25 à 30 familles. Un nombre idéal, semble-t-il, pour vivre en cohousing. L’an prochain, 34 rencontres sont prévues au calendrier.

Puis, à la fin juin, un voyage est organisé pour visiter quelques cohousings. Du pain sur la planche en attendant 2008.


Alexandra Perron, 18 décembre 2004. Reproduit avec autorisation

Le site de cohousing Québec sera en ligne le 7 janvier 2005

Voir aussi : Résidentiel.


22 commentaires

  1. Marc-André

    20 décembre 2004 à 10 h 48

    Extrêmement intéressant à première vue! Je vais suivre ce projet avec intérêt.

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  2. M. Joly

    20 décembre 2004 à 11 h 59

    Exellent. Je suis prêt à participer, mais de grâce, trouvez un mot en français pour co-housing.

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  3. Etienne Quirion

    20 décembre 2004 à 12 h 37

    M. Joly,

    Le Grand dictionnaire terminologique du Québec (www.granddictionnaire.com) traduit « cohousing » par « habitation communautaire ». La définition du concept est la suivante: « Logement de groupe où chaque ménage dispose d’une maison, d’un appartement, etc., qui lui est propre, mais qui fournit aussi des aires communes à l’ensemble de la communauté (grande cuisine, buanderie, salle de jeux, etc.). »

    Puis, on précise: « Dans ce type de projet d’habitation, ce sont les membres du groupe qui déterminent leurs besoins et qui réalisent la conception du site et des logements, afin de se donner un milieu de vie conforme à leurs attentes.
    Lorsque le groupe opte pour un ensemble de maisons, les aires communes sont regroupées dans un bâtiment central, alors que s’il s’agit d’un seul immeuble abritant tous les logements, c’est une partie de l’édifice qui est aménagée en aires communes.
    Cette forme d’habitation est conçue pour créer des échanges entre voisins, pour partager les tâches et pour créer un réseau d’entraide.
    Au Québec, le concept d’« habitation communautaire » est plus souvent associé à une solution pour les familles à faible revenu, mais, à la base, l’idée provient de classes sociales plus fortunées (au Danemark) qui voulaient rompre avec un trop grand individualisme et qui avaient fait le choix de vivre en partenariat, comme au temps des petits villages. Dans bon nombre de pays, cette forme de logement est d’ailleurs choisie par des groupes issus de diverses classes de la société et non pas uniquement par les moins bien nantis. »

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  4. Bernard Bastien

    20 décembre 2004 à 14 h 04

    Dans le fond, ce concept, si je comprends bien, c’est simplement un condominium dont la partie des aires communes est plus importante que la moyenne. Chez moi, on en a une version allégée, une série d’appartements et d’ateliers d’artistes se partagent une grande cour intérieure gérée et utilisée collectivement comme un petit parc, qui est devenu un lieu de voisinage privilégié et animé de quelques activités organisées par et pour tout le monde. Ça a créé une forme de communauté entre nous qui est assez forte et peu fréquente chez les complexes en condo. Je n’ai jamais aussi bien connu mes voisins que là où j’habite.

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  5. jaco

    20 décembre 2004 à 14 h 28

    A quoi répond ce concept de « cohousing »?

    Peut-être qu’il répond à Normand Provencher lorsqu’il dit: » j’essaie seulement de voir comment on va réussir à trouver une solution entre la liberté des uns et les droits des autres » ou : » mais on s’en va où avec cette montée d’intolérence;
    arrivera un jour un moment où il faudra saisir qu’on vit en société et que le bien commun impose d’avoir à faire des choix qui ne peuvent pas plaire à tout le monde…

    Au lieu de construire des condos qui vont te mettre à l’abri des VIEUX tannants, des jeunes bruyants, des familles avec bébés,,, etc etc c’est à dire des condos SEGMENTÉS en fonction de l’intolérence… le cohousing renverse soute cette philosophie comme un gant retournée: les vieux deviennt un plus, les enfants un bien, la maison commune devient un foyer…etc etc

    Surement qu’il va y avoir des inconvéniants mais ,c’est une expérience beaucoup plus progressiste et révolutionnaire que les super-condos à bain jacuzi et à thermostat informatisé…numérisé

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  6. Mimi

    21 décembre 2004 à 10 h 05

    Je suis totalement emballée, cela me rappelle mon enfance dans un autre pays où la compagnie logeait ses employés dans un « compound » où l’accent était mis sur la vie communautaire, expatriation oblige.

    Ce concept n’est pas nouveau en soi, selon l’article c’est né au Danemark en 1964, mais où étions-nous tout ce temps?

    J’imagine que cette idée s’implante plus facilement chez les canadiens-anglohpones. Si elle réussi à Québec alors je serais très fière de nous.

    Bien entendu, il faudra établir une structure administrative, une sorte de conseil d’administration pour gérer les espaces publics telle la réservation de la chambre d’amis.

    Et il faudra des motivateurs, pour implanter la tradition à venir des soupers communautaires.

    Mais surtout, il faudra des gens tolérants, ouverts d’esprit et respectueux des autres.

    Ça tombe bien, il y en a de cette race là à Québec.

    Et ça viendra contredire la réputation de gros village que Québec traîne et que ma foi, avec laquelle j’ai longtemps été d’accord…

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  7. M.A.

    21 décembre 2004 à 13 h 05

    Nouveau concept, vieille réalité

    Ca me fait penser à ma vie d’enfance en banlieue où les cours arrières n’avait pas de clotures : ca faisait un grand terrain de jeux pour tous les enfants de la rue ! Puis les enfants, ca fait en sorte que les parents se parlent!

    N’est-ce pas merveilleu?

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  8. Michel Desgagnés

    21 décembre 2004 à 20 h 30

    Bonjour
    Je viens de découvrir ce forum. Je suis agréablement surpris des réactions positives face à l’article du soleil sur le cohousing.
    Je suis l’initiateur de ce projet et je re-contact le même émerveillement que vous lorsque j’ai découvert ce concept il y a 2 ans.
    J’aimerais apporter certaines réponses aux questions ci-haut.

    1. Version française de « cohousing » ?
    Le Granddictionnaire.com défini ce terme par « Habitation communautaire ». Cependant ici, au Québec ce terme est associé plus souvent à l’habitation pour personne à faible revenu.

    Le magazine GEO utilise « communauté de logement », certaines personnes de Montréal utilisent « habitation collaborative » d’autres aiment bien « voisinage intentionnel ». Nous, ici à Québec on pense que le terme « co-maisonnée » serait approprié. Qu’en pensez-vous?

    2. « …c’est simplement un condominium dont la partie des aires communes est plus importante que la moyenne. »

    La différence majeure c’est que le cohousing implique un processus participatif dès le début du projet. Il ne s’agit pas d’une initiative d’un promoteur. Il s’agit toujours de citoyens qui se regroupent pour se bâtir un milieu de vie. De plus, les 3 à 5 repas communautaires par semaine sont au centre du dynamisme de ce mode vie.

    J’ai fais la connaissance d’un homme d’affaires très riche de Québec en fin de semaine. Il a voulu nous rencontrer (Valérie et moi) suite à la lecture sur le cohousing. Il me racontait que régulièrement ses amis construisent de charmantes et magnifiques tours à condo à Québec qui coûte des sommes astronomiques. « À chaque fois, ils m’offrent le plus bel appartement au sommet de la tour. Ça ne me dit rien. Il me manque l’essentiel, cette chaleur dans les relations humaine entre voisin. Votre projet est différent et humain c’est pourquoi il m’intéresse »

    J’espère que vous allez suivre notre projet ou même mieux vous joindre à nous!

    Aurevoir

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  9. Michel

    22 décembre 2004 à 08 h 42

    M. Desgagnés,

    Les prochaines réunion d’information seront affichées sur votre site ? J’espère bien y être pour en apprendre plus !

    Michel

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  10. Martin Paré

    22 décembre 2004 à 11 h 30

    Wow! Cette manière de concevoir l’habitat me semble géniale! Est-ce si merveilleux dans la réalité? Selon monsieur Desgagnés, oui… à condition que tous mettent la main à la pâte.

    Au sujet de la traduction de « co-housing », je préfère aussi le terme « co-maisonnée » que « communauté de logement », « habitation collaborative » ou « voisinage intentionnel ».

    En ce qui concerne le lieu futur d’un développement de « co-maisonnées » à Québec, je me demande bien où ça pourra se situer. À l’Ouest de la rivière Saint-Charles??? Où? À Val-Bélair? J’espère que non! Il serait intéressant de développer en partie les Méandres ou le « faubourg »(?) Le Raphaël en co-housing. Est-il trop tard?

    Monsieur Desgagnés, bravo et merci! Continuez vos efforts.

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  11. jaco

    22 décembre 2004 à 18 h 34

    Félicitations pour votre projet Monsieur Desgagnés; c’est encourageant de voir que l’initiative existe encore …en ce bas-monde!
    j’ai lu que ce serait le premier projet de cohousing au québec avec un projet similaire à Montréal(essayez d’arriver le premier au fil d’arrivé pour qu’on puisse dire encore une fois que la ville de Québec est « L’avant-garde »)

    Vous avez dit que le but principal du cohousing était de créer « un milieu de vie ». Je me demandais si la pertinence d’un tel projet n’est pas aussi de répondre à une problématique nouvelle
    dont on entend beaucoup parler aussi: LA CONCILIATION TRAVAIL-FAMILLE ou comment concilier la problématique de 2 parents travaillant et dont les enfants sont laissés seul à la maison par ex.

    Bref tenez nous au courant de l’évolution du projet…et bonne chance

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  12. Christian La Grange

    15 avril 2005 à 00 h 24

    Bonjour,
    Cohousing, écovillages ou habitat groupés…, voila 25 ans que j’habite ainsi et ne serais plus en mesure d’habiter autrement.
    Je ne me vois pas habiter seul dans mon coin.
    Je considère l’habitat groupé comme un tremplin permettant de faire, d’organiser et rencontrer des choses, des fêtes, des gens que l’on aurait jamais fait ou rencontré étant seul. C’est une mine en soi!
    Une manière, une philosophie à encourager à tout prix!

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  13. André BROUCHET

    21 janvier 2007 à 02 h 43

    Président fondateur du Club des ECO Business Angels (Paris, France), je m’intéresse à la « Coproriété Durable », donc au cohousing, pardon…, à la co-maisonnée… ! J’aimerais savoir où en est l’expérience au Québec et dans tout le Canada. Nous allons organiser une manifestation sur ce thème en 2007 puis une autre plus importante en 2008. Nous cherchons à montrer ce qui marche et faire intervenir les « experts en co-maisonnée ». Quel est le Fil d’Ariane ?

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  14. Carol

    21 janvier 2007 à 09 h 21

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  15. Manu

    12 mars 2007 à 16 h 03

    Il y aurait même un lien entre ce projet et celui des résidences universitaires « secteur Myrand » (ainsi que des journées d’information vendredi et samedi cette semaine).

    http://www.cohabitat.ca/index.php?module=pagesetter&func=viewpub&tid=3&pid=34

    Considérant toutefois que le terme « résidence universitaire » implique généralement « aires communes » et ce genre de chose, je me demande où est l’innovation dans tout ça? À moins que ce soit pour dire qu’on ne se limitera pas à de simples « appartements conventionnels »? (on savait déjà que ce ne serait pas des « chambres » de résidence, un des buts étant d’ailleurs d’accueuillir des familles)

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