Le bioxyde d’azote (NO2 ) est un membre principal de la famille des oxydes d’azote (NOx). C’est un gaz
toxique et irritant généré par tous les processus de combustion.
Le bioxyde de souffre (SO2) est un gaz incolore qui a une odeur d’allumette brûlée. Il peut être transformé
chimiquement en des polluants acides comme l’acide sulfurique et les sulfates (les sulfates sont les
composantes principales des particules fines). Les sources principales de SO2 sont les centrales
alimentées au charbon et les fonderies de minerais non ferreux. Le bioxyde de souffre est également la
cause principale des pluies acides, lesquelles peuvent endommager les récoltes, les forêts et l’écosystème
tout entier.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore et sans goût qui est généré principalement par
les émissions de gaz d’échappement.
L’ammoniaque entre également dans la composition du smog. La plupart des matières particulaires sont
composées avec du sulphate d’ammoniac, ou avec du nitrate d’ammoniac.
Et le Gouvernemenr du Québec, veut réglementer le chauffage avec poêle a bois.
Ma question.
Est-ce qu’en été à plus de 30 degrés celcius pendant 3,4,5 jours
le smog dépend du chauffage au poêle à bois?
Il faut effectivement travailler sur tous le fronts, mais il est tellement peu coûteux de réglementer la vente de poêles qu’on serait fou de ne pas commencer par là.
J’ai écouté la radio cette semaine et lu le Devoir… On a tout vulgarisé et voici en gros ce qui me reste à l’esprit.
Il existe deux sorte de smog (le mot vient de l’assemblage mots SM oke et f OG). Le SMOG et la fumé sèche. Apparamment, les jours qu’on vient de vivre étais enfumé sèche. Ce qui veut dire que c’était des particules fines qui se retrouvaient dans l’atmosphère avec d’autres polluants. La combustion dans des poêle à bois bas de gamme laisse échapper beaucoup de particules sans les brûler. C’est 50 % du smog que l’on a connu ces derniers jours, il me semble. Le poussière des rues a aussi sa part de responsabilité. Louis-Gilles a écrit à ce sujet dans le Devoir récemment.
Bref, l’été, le smog est dû à des gaz et l’hiver principalement à des poussières.
Vous m’en donnerai des nouvelles.
Je pense à ceci:
On prend juste la ville de Québec,
on ètablit une surface carré de ceci:
Tous les produits NOIRS
Toutes les rues, + tous les toits, + les aires de statinnnements,+ etc……….
en , été, à +30celcius, pas de vent, pendant 4 jrs,
ajoutons tout ce que le soleil aspire de nos surfaces d’eau,
plus, allumex-vous une bonne cigarettes. Et prenez une bonne
inspiration-expiration.
AVIS: ne pas paranoïer ( viens-je de faire une faute )
Il y a effectivement une différence majeure entre le smog d’été et le smog d’hiver, et c’est l’ozone troposphérique.
Certains polluants chimiques retrouvés dans le smog d’été se forment sous l’action combinée de la lumière du soleil et de la chaleur.
Dans les deux cas, nous avons une forte présence de microparticules. En été, les zones industrielles de la région des grands-lacs sont pointées du doigt, ce qui est plausible puisque le smog se produit avec des vents du sud-ouest et qu’il est de plus en plus dense à mesure qu’on s’approche des sources majeures de contamination.
Mais dans le cas des derniers jours, on a fait face à une contamination locale – et le sud de l’Ontario était moins touché que la vallée du Saint-Laurent.
On sait depuis un certain temps déjà que le chauffage au bois est une source importante de pollution atmosphérique par les microparticules (ce n’est pas moins pire que la fumée de cigarette, n’en déplaise aux romantiques qui se mettent une belle bûche dans le foyer de leur condo ou bungalow, pour écouter un DVD d’Hollywood sur leur écran géant de cinéma maison – ah ! c’est donc naturel l’odeur et le crépitement d’un bon feu de bois – bien, le tabac aussi ça pousse dans les champs et c’est une plante naturelle).
J’ai passé trois hivers à Chibougamau, ville construite au fond d’une cuvette, où on chauffe au bois dans bien des demeures, et où des vents faibles et une bonne inversion thermique empêche la dispersion des contaminants atmosphériques et je vous en passe un papier : c’était suffocant par moments. À côté de Chibougamau et de ses centaines de petits poêles à bois dans lesquels on brûle souvent des résineux, Montréal vous offre quasiment du grand air pur en hiver…
Alors, ne vous offusquez pas si on pointe du doigt ce qui n’est qu’un caprice de cocooneur, le foyer au bois : c’est un pollueur important. Évidemment, le petit poêle à bois ne doit pas cacher à lui seul le gazole (diesel) bourré de soufre, le bunker ou mazout lourd utilisé en industrie et pour le chauffage des édifices publics parce que ça coûte moins cher que le gaz naturel, les vieux diesel mal entretenus des camions de la ville et des vieux autobus désuets du RTC, les vieux diesels également mal entretenus des centaines de petits et gros camionneurs, des sociétés ferroviaires, des milliers d’automobiles, des méthodes de déglaçage des rues (qui est source de poussières, donc de microparticules)…
La responsabilité du chauffage au bois dans l’épisode de smog que l’on vient de connaître est tempérée ce matin dans un article du Devoir. On y explique, comme l’a dit Jean, que l’utilisation accrue du mazout (bunker) peut avoir causé le smog.
Loin de contester l’idée que l’usage accru de mazout lourd de type bunker puisse avoir un impact sur la qualité de l’air, on peut s’interroger sur l’opportunité et même la provenance de cette nouvelle.
Il y a une odeur de gaz dans l’air…
Il y a un terminal méthanier qui voudrait bien pousser quelque part le long du Saint-Laurent, terminal méthanier qui servirait à multiplier les sources d’approvisionnement en gaz naturel dans l’est du pays, en important le gaz par bateau plutôt que par l’oléoduc venant de l’ouest canadien.
Selon les promoteurs du projet, la présence d’un terminal méthanier permettrait aux gens de l’est :
– d’avoir une plus grande sécurité en approvisionnement gazier et,
– d’avoir accès à du gaz à meilleur prix.
Le gaz naturel coûte cher dans l’est du Canada et il a de la difficulté à concurrencer les produits pétroliers et même l’électricité.
En même temps que l’on affirme que la présence du terminal nous permettrait d’espérer du gaz à meilleur prix, on en ajoute en disant qu’à cause des prix élevés du gaz et de l’incertitude de l’alimentation (quand la demande est trop grande, la pression baisse, et c’est prévu dans les contrats de distribution), plusieurs industries et même des édifices publics avaient abandonné le gaz pour passer au mazout – au mazout lourd dans ce cas (en usage domestique, il s’agit de mazout léger, faussement appelé huile à chauffage).
Comme on dit dans les livres de recettes, mélangez tous les ingrédients récemment servis dans les médias :
– du gaz trop cher qu’on pourrait avoir à meilleur prix ;
– des approvisionnements incertains en provenance de l’ouest canadien ;
– des clients industriels qui laissent le gaz naturel pour passer au mazout lourd ;
– un épisode de smog hivernal exceptionnel ;
– une contribution importante du mazout à chauffage industriel à la présence de ce smog et,
– Kyoto dans moins d’une semaine…
Ça pourrait aider à mieux vendre un port méthanier, car le gaz naturel est reconnu comme étant un combustible propre, émettant moins de gaz à effet de serre que le pétrole et ses dérivés.
Petite parenthèse… Pour vendre plus de gaz, Gaz Métro subventionne l’industrie de la construction résidentielle qui choisissent le gaz pour le chauffage de l’air et de l’eau. Le choix des constructeurs se porte surtout (et hélas) sur le foyer avec fausses bûches de céramique. À Montréal, où une certaine tempête de verglas a laissé un mauvais souvenir, 80 % des condos neufs vendus l’an dernier avaient un foyer au gaz…
9 février 2005 à 18 h 08
Autres polluants retrouvés dans le smog
Le bioxyde d’azote (NO2 ) est un membre principal de la famille des oxydes d’azote (NOx). C’est un gaz
toxique et irritant généré par tous les processus de combustion.
Le bioxyde de souffre (SO2) est un gaz incolore qui a une odeur d’allumette brûlée. Il peut être transformé
chimiquement en des polluants acides comme l’acide sulfurique et les sulfates (les sulfates sont les
composantes principales des particules fines). Les sources principales de SO2 sont les centrales
alimentées au charbon et les fonderies de minerais non ferreux. Le bioxyde de souffre est également la
cause principale des pluies acides, lesquelles peuvent endommager les récoltes, les forêts et l’écosystème
tout entier.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore et sans goût qui est généré principalement par
les émissions de gaz d’échappement.
L’ammoniaque entre également dans la composition du smog. La plupart des matières particulaires sont
composées avec du sulphate d’ammoniac, ou avec du nitrate d’ammoniac.
Et le Gouvernemenr du Québec, veut réglementer le chauffage avec poêle a bois.
Ma question.
Est-ce qu’en été à plus de 30 degrés celcius pendant 3,4,5 jours
le smog dépend du chauffage au poêle à bois?
Signaler ce commentaire
9 février 2005 à 19 h 36
Il faut effectivement travailler sur tous le fronts, mais il est tellement peu coûteux de réglementer la vente de poêles qu’on serait fou de ne pas commencer par là.
Vous pourriez citer le site où vous avez fait votre « copier »:
http://www.atl.ec.gc.ca/airquality/pollutants_f.html
Signaler ce commentaire
9 février 2005 à 20 h 01
Alors si je comprends bien, smog + cigarettes= combinaison « explosive »!
Signaler ce commentaire
9 février 2005 à 20 h 57
Marc-André
Le copier-coller vient de:
http://www.ec.gc.ca/air/smog_f.html
Signaler ce commentaire
9 février 2005 à 23 h 11
Remarque judicieuse André !
J’ai écouté la radio cette semaine et lu le Devoir… On a tout vulgarisé et voici en gros ce qui me reste à l’esprit.
Il existe deux sorte de smog (le mot vient de l’assemblage mots SM oke et f OG). Le SMOG et la fumé sèche. Apparamment, les jours qu’on vient de vivre étais enfumé sèche. Ce qui veut dire que c’était des particules fines qui se retrouvaient dans l’atmosphère avec d’autres polluants. La combustion dans des poêle à bois bas de gamme laisse échapper beaucoup de particules sans les brûler. C’est 50 % du smog que l’on a connu ces derniers jours, il me semble. Le poussière des rues a aussi sa part de responsabilité. Louis-Gilles a écrit à ce sujet dans le Devoir récemment.
Bref, l’été, le smog est dû à des gaz et l’hiver principalement à des poussières.
Signaler ce commentaire
10 février 2005 à 08 h 06
http://www.novethic.fr/novethic/site/dossier/index.jsp?id=81211&dos=87437
Vous m’en donnerai des nouvelles.
Je pense à ceci:
On prend juste la ville de Québec,
on ètablit une surface carré de ceci:
Tous les produits NOIRS
Toutes les rues, + tous les toits, + les aires de statinnnements,+ etc……….
en , été, à +30celcius, pas de vent, pendant 4 jrs,
ajoutons tout ce que le soleil aspire de nos surfaces d’eau,
plus, allumex-vous une bonne cigarettes. Et prenez une bonne
inspiration-expiration.
AVIS: ne pas paranoïer ( viens-je de faire une faute )
Signaler ce commentaire
10 février 2005 à 08 h 15
J’ajoute ceci:
Etant donner que je ne sais pas comment copier-coller deux adresses en même temps.
Adresse de produits toxiques utilisés.
http://www.reptox.csst.qc.ca/Documents/SIMDUT/CasFra/Htm/CasFra10.htm
Signaler ce commentaire
10 février 2005 à 10 h 09
Il y a effectivement une différence majeure entre le smog d’été et le smog d’hiver, et c’est l’ozone troposphérique.
Certains polluants chimiques retrouvés dans le smog d’été se forment sous l’action combinée de la lumière du soleil et de la chaleur.
Dans les deux cas, nous avons une forte présence de microparticules. En été, les zones industrielles de la région des grands-lacs sont pointées du doigt, ce qui est plausible puisque le smog se produit avec des vents du sud-ouest et qu’il est de plus en plus dense à mesure qu’on s’approche des sources majeures de contamination.
Mais dans le cas des derniers jours, on a fait face à une contamination locale – et le sud de l’Ontario était moins touché que la vallée du Saint-Laurent.
On sait depuis un certain temps déjà que le chauffage au bois est une source importante de pollution atmosphérique par les microparticules (ce n’est pas moins pire que la fumée de cigarette, n’en déplaise aux romantiques qui se mettent une belle bûche dans le foyer de leur condo ou bungalow, pour écouter un DVD d’Hollywood sur leur écran géant de cinéma maison – ah ! c’est donc naturel l’odeur et le crépitement d’un bon feu de bois – bien, le tabac aussi ça pousse dans les champs et c’est une plante naturelle).
J’ai passé trois hivers à Chibougamau, ville construite au fond d’une cuvette, où on chauffe au bois dans bien des demeures, et où des vents faibles et une bonne inversion thermique empêche la dispersion des contaminants atmosphériques et je vous en passe un papier : c’était suffocant par moments. À côté de Chibougamau et de ses centaines de petits poêles à bois dans lesquels on brûle souvent des résineux, Montréal vous offre quasiment du grand air pur en hiver…
Alors, ne vous offusquez pas si on pointe du doigt ce qui n’est qu’un caprice de cocooneur, le foyer au bois : c’est un pollueur important. Évidemment, le petit poêle à bois ne doit pas cacher à lui seul le gazole (diesel) bourré de soufre, le bunker ou mazout lourd utilisé en industrie et pour le chauffage des édifices publics parce que ça coûte moins cher que le gaz naturel, les vieux diesel mal entretenus des camions de la ville et des vieux autobus désuets du RTC, les vieux diesels également mal entretenus des centaines de petits et gros camionneurs, des sociétés ferroviaires, des milliers d’automobiles, des méthodes de déglaçage des rues (qui est source de poussières, donc de microparticules)…
Signaler ce commentaire
10 février 2005 à 11 h 23
La responsabilité du chauffage au bois dans l’épisode de smog que l’on vient de connaître est tempérée ce matin dans un article du Devoir. On y explique, comme l’a dit Jean, que l’utilisation accrue du mazout (bunker) peut avoir causé le smog.
Signaler ce commentaire
10 février 2005 à 14 h 39
Loin de contester l’idée que l’usage accru de mazout lourd de type bunker puisse avoir un impact sur la qualité de l’air, on peut s’interroger sur l’opportunité et même la provenance de cette nouvelle.
Il y a une odeur de gaz dans l’air…
Il y a un terminal méthanier qui voudrait bien pousser quelque part le long du Saint-Laurent, terminal méthanier qui servirait à multiplier les sources d’approvisionnement en gaz naturel dans l’est du pays, en important le gaz par bateau plutôt que par l’oléoduc venant de l’ouest canadien.
Selon les promoteurs du projet, la présence d’un terminal méthanier permettrait aux gens de l’est :
– d’avoir une plus grande sécurité en approvisionnement gazier et,
– d’avoir accès à du gaz à meilleur prix.
Le gaz naturel coûte cher dans l’est du Canada et il a de la difficulté à concurrencer les produits pétroliers et même l’électricité.
En même temps que l’on affirme que la présence du terminal nous permettrait d’espérer du gaz à meilleur prix, on en ajoute en disant qu’à cause des prix élevés du gaz et de l’incertitude de l’alimentation (quand la demande est trop grande, la pression baisse, et c’est prévu dans les contrats de distribution), plusieurs industries et même des édifices publics avaient abandonné le gaz pour passer au mazout – au mazout lourd dans ce cas (en usage domestique, il s’agit de mazout léger, faussement appelé huile à chauffage).
Comme on dit dans les livres de recettes, mélangez tous les ingrédients récemment servis dans les médias :
– du gaz trop cher qu’on pourrait avoir à meilleur prix ;
– des approvisionnements incertains en provenance de l’ouest canadien ;
– des clients industriels qui laissent le gaz naturel pour passer au mazout lourd ;
– un épisode de smog hivernal exceptionnel ;
– une contribution importante du mazout à chauffage industriel à la présence de ce smog et,
– Kyoto dans moins d’une semaine…
Ça pourrait aider à mieux vendre un port méthanier, car le gaz naturel est reconnu comme étant un combustible propre, émettant moins de gaz à effet de serre que le pétrole et ses dérivés.
Petite parenthèse… Pour vendre plus de gaz, Gaz Métro subventionne l’industrie de la construction résidentielle qui choisissent le gaz pour le chauffage de l’air et de l’eau. Le choix des constructeurs se porte surtout (et hélas) sur le foyer avec fausses bûches de céramique. À Montréal, où une certaine tempête de verglas a laissé un mauvais souvenir, 80 % des condos neufs vendus l’an dernier avaient un foyer au gaz…
Signaler ce commentaire