Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Scène urbaine: L’incinérateur (2)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 février 2005 11 commentaires

L'incinérateur (2)

Voir aussi : Scènes urbaines.


11 commentaires

  1. ab22

    28 février 2005 à 22 h 10

    On peut supposer que cette belle fumée blanche est de la vapeur (quoique… J’en doute un peu) mais quelquefois, l’incinérateur recrache une fumée noire comme de l’encre.
    Je n’ai pas les chiffres exactes en tête mais je crois que cela represente plus de 350 000 tonnes de gaz carbonique chaque année.
    Ce qui est effrayant c’est que la population accepte de se laisser empoisonner et de laisser empoisonner ses enfants aussi facilement. Sans protester.
    Cette apathie collective me fait bien plus peur que la pollution elle-même.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Benoît

    28 février 2005 à 22 h 18

    La population est prête à l’accepter dans la mesure où ça revient moins cher que d’autres moyens plus écologiques. Bref le syndrôme d’un criminel condamné à mort qui serait prêt à nous vendre la corde avec laquelle on pourrait le pendre si cette corde lui rapportait une somme importante d’argent…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. moi

    1er mars 2005 à 07 h 53

    En fait, la population ne l’acccepte pas, et personnne n’en veut dans sa cours… donc on le laisse à Limoilou tant que personne du coin ne montera pas au bariccade. Il y a des comités pour fermer l’incinérateur, mais y a pas grand monde qui reste en banlieu qui y va… La population ne veut pas de ca dans sa cours… chez le voisin y a pas de problème…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. ab22

    1er mars 2005 à 10 h 24

    Avec 350 000 tonnes de rejets, il est dans la cours de tout le monde. De Beaupré jusqu’à Pont-Rouge et plus loin encore.
    C’est un monstre.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Benoît

    1er mars 2005 à 11 h 27

    OK, on s’entend tous sur le fait que l’incinérateur est nuisible et qu’il faut le détruire. On le remplace par quoi, ou comment, et à quel coût? Sommes-nous prêts à payer plus cher pour un monde plus vert, plus sain?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Simon Bastien

    1er mars 2005 à 13 h 06

    Aimerions-nous mieux raser des hectares de terrain, creuser un immense trou, tout enfouir et contaminer le sol? Loin de la ville, bien sur, donc aussi polluant par le transport pour y porter les déchets, sans compter les émanations de méthane de la décomposition, un gaz à effet de serre puissant. Un incinérateur (avec un certain contrôle sur les émanations, ça reste à voir), c’est peut-être le moindre des maux…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. ab22

    1er mars 2005 à 20 h 04

    Mais pas au centre-ville voyons!!!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. moi

    2 mars 2005 à 07 h 57

    Et le recyclage intensif… du style TORONTO ou l’on fourni des bacs pour 4-5 types de produits (En ville comme en banlieu)… beaucoup moins de déchets…. et efficace car tu ne sort que le ou les bacs qui sont plein le jours venu… Mais peut-être es-ce trop compliqué et que c’est mieux de brûler au lieu de se forcer le derrière et de se dire que le petit geste compte pour beaucoup… Mais j’ennttend déja les plus agé… dire qu’on paye déja assez de taxe et que ca me tente pas de trier mes vidanges, j’ai pas le temps. gna gna…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Benoît

    2 mars 2005 à 09 h 05

    Et voilà! Le problème est soulevé : l’argent et les taxes! Moi aussi je préfèrerais un recyclage plus intensif…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. ab22

    2 mars 2005 à 12 h 09

    Oui, les solutions existent et elles ont un coût.
    En attendant, l’incineration est inévitable mais est-on obligé de le faire exactement là ou nous vivons?
    Si l’incinérateur était déplacé, peut-être que le second grand pollueur de la region, l’usine Stadaconna, s’éloignerait elle aussi.
    la presence de ces 2 cancers dans la ville, a portée de vue (et de respiration) du secteur historique donne à la ville des allures de bourgades industrielles « sovietiques »
    Les silos de la Bunge, les fils électriques aériens et les trous dans les routes complètent assez bien le tableau.

    J’imagine que pour les natifs du coin, le décors est ordinaire mais pour un nouvel arrivant… Disons que c’est trés dépaysant (Un euphémisme)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. Rémi

    17 novembre 2007 à 10 h 59

    Quand on parle d’incinérateur aujourd’hui, on pense à ces vieux machins qui crachaient des cendres et des gaz toxiques autrefois. Les systèmes de filtration dont sont maintenant dotés les « usines de valorisation énergétique de matières résiduelles » permettent d’éviter de répandre des matières dangereuses dans l’atmosphère. Si on compare l’incinération d’aujourd’hui à l’enfouissement, il est clair que cet enfouissement est de beaucoup plus dangereux et beaucoup plus dommageable pour l’environnement, sans compter qu’en enfouissant nos déchets, nous remettons le problème à nos enfants et petits-enfants car un site d’enfouissement est inutilisable et dangereux pendant au moins 100 ans après sa fermeture. De plus, l’incinération d’aujourd’hui permet de récupérer une énergie immédiatement à partir des ordures. Finalement, je dirais que dans un monde idéal, il est certain que la cible « déchets zéro » reste la solution ultime.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler