Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Saint-Roch à l’heure du développement durable; Un stationnement et des lofts d’artistes construits à même la falaise

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mars 2005 25 commentaires

Un stationnement intérieur et 42 logements-ateliers seront érigés, d’ici un an, à même la falaise en face de l’ancien édifice du SOLEIL, à la jonction de la côte d’Abraham et des rues Arago et Saint-Vallier, dans Saint-Roch. Le stationnement sera doté d’une toiture et d’une façade végétales qui mettront le quartier à l’heure du développement durable.

Sur papier, on dirait une construction aménagée dans le roc. Des artistes troglodytes et des automobiles se la partageront. Le volet stationnement de ce projet baptisé La Falaise apprivoisée revêt une grande importance, puisque le propriétaire du futur immeuble, CDTI, avait besoin de plus d’espaces.

Au fil de rencontres avec la Ville de Québec et le comité de citoyens, il a été convenu que le stationnement intérieur de quelque 200 places serait jumelé à un édifice dont les 42 lofts-ateliers seraient offerts en location à des artistes. Chacun aura son balcon, avec vue sur le roc ou sur la rue Arago, et bénéficiera d’une cour intérieure.

Cette « oeuvre d’intégration » a été pilotée « main dans la main » par Florent Cousineau, qui en signe la conception artistique, et par l’architecte Pierre Martin, du Groupe Gerpatec. Pour le mener à bien, Cousineau s’est porté acquéreur de la bâtisse délabrée qui avait jadis hébergé l’organisme Point de repère, à l’extrémité est de la rue Arago. La semaine dernière, une pelle mécanique l’a rasée, révélant un terrain à la configuration biscornue.

Vue sur un « champ urbain »

En tout respect de la trame urbaine, l’édifice comptera quatre étages. Les résidants de la rue Saint-Réal, en haut de l’escalier du Faubourg, ne perdront pas leur vue sur les Laurentides et la basse ville. Mieux, leur horizon sera enrichi du « champ urbain » constitué par le toit du stationnement. Ils n’y auront pas accès, mais Florent Cousineau veut le recouvrir de graminées et y disposer des oeuvres lumineuses de béton. Le blé, l’orge et l’avoine « animeront » aussi la façade du stationnement, tout en courbe sous l’acier corten. « L’oxydation naturelle lui donnera la même couleur de rouille que le sol de la Gaspésie, fait observer Florent Cousineau. L’oeuvre de Charles Daudelin, à la place de la Gare, est du même matériau.

« Ne joue pas qui veut dans la falaise, a constaté l’artiste. La Ville ne voulait pas d’un stationnement visible. La permission particulière que nous avons eue demandait une haute performance artistique. » Il n’y aura aucun système de ventilation sur le toit. L’air circulera à tous les étages du stationnement par des ouvertures en forme de meurtrières qui lui donneront l’allure d’une maison troglodytique. Et si, un jour, les automobiles étaient bannies du centre-ville, il sera possible de « transformer le stationnement en autre chose », précise Pierre Martin.

Florent Cousineau a le sentiment de boucler la boucle dans Saint-Roch avec La Falaise apprivoisée. Les artistes occuperont pleinement « Soucha », comme il se plaît à désigner cette section du quartier au sud du boulevard Charest. Ils vivent et travaillent déjà aux Ateliers du coin, de la falaise, du roulement à billes, de la cour. Ils étudient à l’École des arts visuels de l’Université Laval et à l’École des métiers d’arts. Ils magasinent chez Omer Deserres. Ils fréquentent la Chambre blanche et Méduse, la coopérative par laquelle tout est arrivé dans Saint-Roch.

Le projet est évalué à 8,5 millions $. La portion du stationnement est financée en totalité par CDTI. Florent Cousineau décrit sa Falaise apprivoisée comme une oeuvre d’archi-sculpture, d’archi-texture ou d’archi-nature. Il rêve du jour où la falaise aura repris ses droits, par la grâce de la végétation qui recouvrira en entier l’acier, la brique et la pierre du stationnement étagé.


Michèle Laferrière, 23 mars 2005. Reproduit avec autorisation

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Projet - Falaise Apprivoisée.


25 commentaires

  1. Patrick

    23 mars 2005 à 19 h 23

    On a beau planter un peu de graminées, mais 200 stationnements ne constitue pas du developpement durable. Les gens qui habitent en ville n’ont pas besoin de voiture.

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  2. David

    24 mars 2005 à 17 h 58

    Ouais j’suis complètement daccord avec toi Patrick !!! Pourquoi mettre un toit vert sur un édifice logeant 200 stationnements ?? Pour se déculpabiliser de donner la chance à 200 voitures de plus de circuler au centre-ville (et ça = plus de congestion, plus de pollution et j’en passe !!!)

    Pourquoi investir dans des stationnements au centre-ville en pleine période KYOTO ?!?! Au moins, les promoteurs devraient avoir la descence de ne pas appeller ça du développement durable !!

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  3. Bernard Bastien

    25 mars 2005 à 12 h 58

    Moi je veux voir les croquis, je suis curieux! Cousineau ne fait pas dans le banal dans le quartier, les projets auxquels il a participé ont donné des résultats atypiques et assez intéressants, et celui-ci semble être passablement original.

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  4. jean

    25 mars 2005 à 14 h 50

    Aussi original que soit le concept du bâtiment, les futurs occupants seront aux premières loges pour le concert quotidien des autobus qui montent la côte.
    J’espère que l’insonorisation sera efficace.

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  5. csavard

    29 mars 2005 à 09 h 36

    Dire qu’un stationnement de 200 places, c’est du développement durable, c’est comme si je vous disais qu’une poutine avec des petits pois, c’est un plat « santé » !!!

    Je dis pas, 50-75 places, mais deux cents?

    Je m’interroge également sur l’impact les voies réservées de 150-200 véhicules qui sortiront d’Arago. C’est déjà la pagaille à cet endroit.

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  6. Bernard Bastien

    29 mars 2005 à 16 h 13

    Ca fait deux ans et demi que des feux de circulation et des feux de piétons tout neufs ont été installé là, inopérants, au coin de St-Vallier et Dorchester. J’imagine qu’ils vont pouvoir compléter ça avec la synchro des accès du nouveau stationnement et du stationnement du CDTI juste en face.

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  7. Bernard Bastien

    29 mars 2005 à 16 h 21

    J’oubliais ceci: je pense qu’à terme les autorités souhaitent que ces stationnements remplacent ceux qui s’étendent avec laideur dans le trou béant le long de St-Vallier, derrière la Fabrique. Ils sont essentiellement utilisés par les travailleurs du CDTI.

    Le projet de stationnements sur Arago/St-Vallier était déjà dans les plans au moment même où on commençait à creuser l’INRS. Au départ il était prévu qu’il offrent un remplacement au stationnement de surface qui était perdu ainsi. Mais c’est celui de CGI qui a fait la job. C’était une sorte de grand jeu de stationnement musical qui avait débuté à ce moment, en plein pénurie de places, et on entendait souvent dire que le dernier qui partirait serait celui de la Fabrique, une fois que les autres seraient faits.

    Je suis certain qu’il y a plusieurs personnes à la Ville qui souhaitent que cet énorme espace en plein centre-ville soit mieux utilisé. On a eu le projet mort-né du musée d’art contemporain, on pourrait bien y avoir un projet de marché public, en tout cas moi j’adorerait ça…

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  8. csavard

    29 mars 2005 à 16 h 45

    J’aime l’idée de marché public, au moins ces stationnements pourraient servir le week end.

    Le seul avantage du marché du Vieux-port est de servir de commerce de proximité pour les résidants du secteur. Mais d’un point de vue régional, St-Roch serait beaucoup plus judicieux. En fait, je suis sûr que le succès serait immense.

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  9. jean

    29 mars 2005 à 20 h 10

    On parle de 200 espaces de stationnements sur 4 ou 5 étages, n’est-ce pas? Donc, minimum 40 « chars » par étage…
    En inspectant la superficie du terrain, on peut se questionner sur ce qui restera pour les lofts.
    Vont-il creuser dans la falaise?

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  10. Bernard Bastien

    30 mars 2005 à 00 h 04

    Ne pas oublier que les trois terrains contigus seront utilisés par ce projet, ca fait pas mal de place, je pense que c’est beaucoup plus que 40 places par étage.

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  11. Frederic

    30 mars 2005 à 09 h 36

    Je lis les commentaires ici, vous semblez tous bien heureux que st-roch se développe avec CGI, INRS, Le Soleil, Telus, INRS, …

    Je travaille à CGI et je peux vous dire que, ce que vous appelez le parking de CGI (sous-terrain sous ce qui est appelé le parc de l’université du québec) il est plein à craquer, et au moins 40% des employés de CGI doivent aller se stationner derrière la fabrique.

    Donc, sur ce stationnement que vous voulez voir disparaitre se stationnent tous les gens qui font que St-Roch est vivant de jour avec toutes les entreprises installées dans le coin, qui amène bien des restaurants à être pleins à craquer le midi.

    On va aussi dans les commerces du coin, acheter des jouets ou du chocolat, qu’on aurait pas acheté ici si on y avait pas travaillé.

    Les gens qui travaillent ici doivent pouvoir se rendre à leur travail non ? et ce n’est pas en les obligeant de force à prendre l’autobus que vous allez en faire des gens fiers de travailler dans st-roch.

    A celui qui parle des gens qui habitent en ville qui n’ont pas besoin de voiture… vous faites quoi des gens qui travaillent en ville ? est-ce qu’on est des parasites ?

    La création de stationnements EST du développement durable. Je souhaite voir le stationnement derrière la fabrique creusé sur 4-5 étages à la grandeur, et peut-être couvert d’un beau ti parc pour faire plaisir aux habitants du coin, mais il faut du stationnement.

    Imaginez si IBM (LGS) avait déménagé dans le coin dans l’ancien « petit bedon », et si EDS était demeuré dans l’édifice EDS, où est-ce qu’on mettrait tous ces travailleurs ?

    L’édifice qui est à vendre en face du subway, s’il se vend, se rénove et se loue, ce sera interdit d’y venir travailler en auto ?

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  12. Simon Bastien

    30 mars 2005 à 13 h 12

    Frederic, j’aimerais te répondre que le secteur est le mieux desservi en TEC de toute la région de Québec (avec celui de la colline parlementaire), et que l’infrastructure routière de ce coin ne pourra jamais absorber plus de circulation automobile qu’elle ne le fait actuellement. Alors, éventuellement, il faudra créer des incitatifs pour que les travailleurs des entreprises qui s’y trouvent utilisent l’autobus (tout en améliorant la qualité de l’offre et du service au RTC) plutôt que de construire ENCORE des stationnements. Mais bon, ça, c’est dans un monde idéal…

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  13. Isabelle

    11 avril 2005 à 21 h 40

    Le secteur est peut-être très bien servi en transport en commun, mais d’autres secteurs le sont bien moins. Ces travailleurs dans St-Roch habitent peut-être à Loretteville, Cap-Rouge, St-Émile, pour eux c’est essentiel d’avoir un stationnement près du travail. De plus, j’habite ce quartier, et je dois avouer que même si le parc au coin St-Vallier de la Couronne est bien beau, il est principalement visité par des « Skaters » et des « squeegee ». Alors, avoir un nouveau parc pour ça…. j’aime bien mieux voir des nouveaux édifices et stationnements dans lesquels je pourrai trouver un emploi, plutôt que moi aussi prendre ma voiture et m’en aller, en sens inverse de la circulation, vers mon travail qui n’est pas accessible par autobus.
    Je ne pense pas qu’il y ait trop de stationnements… surtout pas après avoir vécu un hiver pendant lequel je devais aller me stationner à D’Youville les nuits de déneigement…

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  14. Michelle

    21 octobre 2005 à 13 h 51

    Parlez-nous des lofs!…

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  15. mylène leroux

    26 décembre 2006 à 23 h 10

    Presque un an plus tard…

    Les 42 logements ne sont presques pas occupés par des artistes. Le prix est exorbitant, les construction innachevé à l’arrivé des occupants, sans compensations monétaires. De plus, certains éléments tombent déjà en morceaux. Murs pourris, céramiques cassé, portes qui ferment mal, décalage entre les fenêtres et les murs, infiltration d’eau. Mal insonorisé de surcroit. On dit les lofts pour les artistes, mais les plancher sont recouvers de tapis. Totalement illogique! … Bref quelqu’un s’en ai mis dans les poches. Un beau projet, qui ne remplis pas ses promesses.

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  16. antoine

    28 décembre 2006 à 13 h 32

    Ah c’est l’exemple clair du promoteur immobilier qui engage des architectes pas cher pas cher, qui refuse de payer de bons professionnels, qui recoit plein de subvention, qui s’engraisse sur le dos des gens… En plus ca pavanne partout après… Quelle merde encore une fois

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  17. Pascal

    28 décembre 2006 à 16 h 12

    « La création de stationnements EST du développement durable. Je souhaite voir le stationnement derrière la fabrique creusé sur 4-5 étages à la grandeur, et peut-être couvert d’un beau ti parc pour faire plaisir aux habitants du coin, mais il faut du stationnement.  »

    Méchant développement durable !!! ce n’est pas avec des incitatifs a utiliser la voitures comme mode de transport principale que l’on va enrayer, soit la pollution, soi le bruit, soi le temps perdu à se promener du point A au point B… Bref

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  18. Lisette

    28 décembre 2006 à 19 h 10

    J’ai émis antérieurement plusieurs commentaires concernant La Falaise Apprivoisée sans toutefois avoir les connaissances et les diplômes requis. J’ai émis des opinions personnelles, reflétant mes goûts personnels sans plus. Avant de me fier à ce que je lis, je vais aller voir pour vérifier de moi-même, de mes yeux vus avant de qualifier quelque chose de merde.

    Ogesco est une bonne Compagnie qui ont raison d’être fiers de leurs réalisations. Je discutais, il y a un mois, avec un agent immobilier qui me vantait les mérites d’Ogesco et pour cause. Ayant oeuvrée durant plus de 20 ans dans l’immobilier, elle m’a fait la remarque que le C-Cinq était le plus bel immeuble de condos qu’elle a vue ces 20 dernières années.

    Ogesco a comme feuille de route :

    La Falaise apprivoisée,
    Le Cinquième Bourgeois,
    Le C-Cinq,
    Le Complexe Funéraire de la Cité,
    Lévis Toyota,
    Les Terrasses Maisonneuve,
    La Bibliothèque Charles-H Blais de Sillery,
    La Société Radio-Canada,
    L’usine AIM,
    Les Condos Le Saint-Vincent,
    La réfection de l’édifice Price,
    Maxivox Québec,
    Telus Québec,
    L’édifice LeSoleil,
    Les Lofts de la Chapelle,
    Les Lofts de la Marina,
    CGI Québec,
    Le 410 Charest,
    TQS,
    Place Nautilus Plus,
    Les Résidences du Campanile et j’en passe.

    J’ai peine à croire que tout ceci est de la « merde ». Excusez l’expression quelque peu cavalière d’Antoine que je reprends pour les besoins de la cause. Ais-je vraiment besoin d’en ajouter d’avantage ?

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  19. Antoine

    29 décembre 2006 à 13 h 03

    Chère Lisette…

    On ne parlait pas d’Ogesco, qui de toute manière sont reconnus pour faire de projets de promotteurs alors nuances sur leurs réalisations. De toute la liste que vous nous fournissée, ce sont principalement des projets de promotteurs immobilier qui comme on le sait bien, sont plus intéressés par le profit que la qualité architecturale d’un projet. Je ne dis pas que leurs projets ne sortent pas un peu des sentiers battus, se sont simplement des projets ordinaires sans plus.

    Pour le C-Cinq, je crois que l’agent d’immeuble qui vous a dit cela, devrait aller voir ailleurs en dehors de Québec ce qui se fait pour presque le même prix avant de faire une telle affirmation.

    Et je vais prendre en 2006 la résolution de plus dire un projet de merdre pour ne pas offusquer qui que ce soit, mais je vais quand même conserver mon avis sur la pietre qualité des bâtiments de Québec. Allez sur le site de l’Ordre des architectes du Québec, ma copine m’a fait voir les projets proposés cette année pour les prix d’excellence et disons que Québec est loin d’être représentée…

    Je vous dirais que les meilleurs projets récents à Québec sont :
    la caserne de Robert Lepage
    la bibliothèque de Charlesbourg
    le centre de recherche Fortintek
    le pavillon Kruger
    l’INRS
    le musée de la civilisation

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  20. Lisette

    29 décembre 2006 à 16 h 14

    On ne parlait pas d’Ogesco…

    Et bien oui, car tu faisais une remarque désobligeante, un jugement non fondé sur un bâtiment ou tu n’as probablement même jamais mis les pieds. J’ai bien de la difficulté avec ce genre de raisonnement vite fait. Juger par les apparences extérieures d’un bâtiment ne fait pas sérieux :-( Juger à partir de l’opinion d’une autre personne non plus. Voir du faux luxe partout non plus.

    Si tu avais, en tant que professionnel en bâtiment, des arguments solides qui justifiraient ta désaprobation générale, de toute cette « merde » qui semble constituer, selon toi, l’architecture en général de la ville de Québec je comprendrais. Malheureusement, cela est basé uniquement sur la différence entre ce que nous avons ici à Québec et ce qui se fait ailleurs.

    J’ai 3 amis qui ont élus domicile au C-Cinq dans les derniers mois et ils sont enchantés et ce sur tous les plans. Ce n’est pas à la portée de tous, de toutes les bourses ce genre de condo $$$$ mais il n’en reste pas moins qu’ils ont fait un choix judicieux.

    Pour ma part, j’habite dans ce que tu considères une cage à poule merdique et je dois avouer que je suis autant impressionnée de mon choix 11 ans plus tard que la première journée où j’ai eu la chance d’y entrer et même plus encore. Mais comme dit le commercial des céréales ; tu n’aimerais pas cela !

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  21. Pascal

    29 décembre 2006 à 17 h 48

    Ouh la-la ! Que d’orage dans l’air ! ;-)

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  22. Lisette

    29 décembre 2006 à 18 h 54

    De l’orage ? Pantoute, même pas. Le fait est que j’ai de la difficulté à accepter que les gens, ou certaines personnes peut importe, dénigrent à outrance ce que les autres ont ou font. C’est si facile de juger lorsque nous ne sommes pas concerné. Si les constructions à Québec étaient si « merdiques » les promoteurs n’auraient pas le choix de rectifier leur tir. Ils y vont où est la demande. Les gens se les arrachent.

    Je visionnais, l’autre soir, certains immeubles qui font parti de ce qu’Antoine considère comme un chef d’oeuvre. Un d’entre-eux était pour le moins original ; il était fait en forme de missile ou d’un immense vibrateur. Je ne suis pas certaine que j’aurais envie de vivre dans un tel immeuble. Si de mon côté j’avais des goûts bizarroïde du genre, il n’est pas dit que ce serait facile à revendre. Québec, c’est beau. Le cachet de nos habitations est unique. Plutôt que de le dénigrer, pourquoi ne pas l’apprécier à sa juste valeur :-(

    Si on va en Suisse, on va adorer leurs constructions style « chalet suisse » mais si on construit cela ici même à Québec, ce sera quétaine à souhait. Nos types d’habitations doivent rejoindre notre style de vie, le contemporain ni plus, ni moins.

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  23. antoine

    30 décembre 2006 à 12 h 57

    Ah chère Lisette…

    Je crois qu’il serait temps de comprendre que Québec est très loin derrière sur la scène architectural et ce juste au Québec, je ne parle même pas du Canada ou du reste du monde. Est-ce une belle ville oui, magnifique, mais tournée vers un passé, empruntant n’importe quel style pour faire « ville de Québec » alors que l’on va vers 2007. On construit n’importe quoi, n’importe ou, tant qu’il y a une tite tourelle le projet passera sans plus… Doit-on toujours construire tourné vers le passé NON… Paris qui est une ville plus riche plus ancienne de Québec a su développé une qualité d’architecture contemporaine que nos chers promotteurs sont incapables même d’imaginer, et ce n,est pas une question de budget, loin de là… Rome également

    Le C-cinq est un projet intéressant et qui offre des paticularités intéressantes fenestration, balcon, mais ca s’arrête là. De dire que c,est ce qui s’est fait de mieux depuis 20 ans on en est loin, très loin, sortez aller juste à Montréal voir les projets récents de condo.

    On se doit d’être critique, peut-etre devriez vous ouvrir quelques livres d’architecture avant de me tapper sur les doigts parce que vous trouvez qu’ici on sait comment faire… Non en réalité ici on fait style chateau, on fait n’importe quoi pourvu que ca ne coute pas cher.

    Pour ma critique des lfots de la falaise, j’aime le mur en corten, les plaques sont trop grosses et cela nuit à l’échelle du bâtiment, la jonction des façades côté est tant qu’à elle est complétement ratté, l’insertion de l’escalier comme élément signal aurait du être mieux traité. Tant qu’au reste du bâtiment, il y a un effort pour un traitement différent des façades, mais ca s’arrête là, il y en a trop tout simplement. Disons que ce projet manque cruellement de retenu, un peu de corten, un peu de végétation par ci par là, un mur rideau en courbe, du béton traité, etc… ca manque complétement d’unité. La base du projet avec une zone « commerciale » est intéressante, mais l’échelle de cette bande relègue l’ensemble des locaux présents à des résidus d’espaces écrasés sous la masse du projet, alors qu’il y aurait eu un beau potentiel pour des vitrines plus hautes et généreuses…

    Le projet aurait du être arrimé complétement à la falaise et ne faire qu’un avec, de cette manière au lieu d’avoir un toit vert, on aurait eu un parc supplémentaire pour tout les résidents de St-Jean Baptiste…

    Pour le film que vous avez possiblement visionné « basic instinct 2 » la tour à Londre en forme de vibrateur ??? Est celle de Norman Foster un des grands architectes d’aujourd’hui. Elle est effilée pour plusieurs raison, entre autre pour des raisons de structure ( système périphérique plutôt que conventionnel ) pour l’insertion d’un espace architectural au sommet ( absolument spectaculaire ) pour réduire la poussée des vents en hauteur, etc… Ah oui mais ca aurait été tellement mieux avec un pignon :)…

    Bon je ne suis pas faché, j’ai des opinions complétments opposées des votres, je les maintiens, et je respecte les votres. Les promotteurs sont des promotteurs et excusez moi, bien souvent ils construisent, mais n’ont absolument aucune culture architecturale, et s’en est bien dommage…

    Bonne année 2007 quand même ! :)

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  24. Lisette

    30 décembre 2006 à 16 h 03

     » Bon je ne suis pas faché, j’ai des opinions complétments opposées des votres, je les maintiens, et je respecte les votres « .

    Tu dis n’être pas fâché, ça serait bin le boutte ;-)))

    Il est vrai en effet que nos opinions ne se rejoignent pas. De mon côté aussi je respecte ton opinion sauf que le négativisme est trop souvent ce qui prévaut dans tes commentaires, c’est ce côté qui me chicotte c’est tout.

    Ah oui, avant que j’oublie, je t’ai posé une question l’autre jour qui est resté sans réponse ; j’aimerais savoir juste une petite chose svp. Es-tu le fils de Thierry ?

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  25. Martin Paré

    31 décembre 2006 à 01 h 10

    «Les promotteurs sont des promotteurs et excusez moi, bien souvent ils construisent, mais n’ont absolument aucune culture architecturale, et s’en est bien dommage…»

    Que c’est vrai! Une question de culture, voilà tout. On confond souvent les décorations du tytpe  »C’est cute le ‘tit pignon » à de véritables qualités architecturales qui vont outre le tape-à-l’oeil.

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