État des travaux de la Résidence du Campanile (en date du 9 mai), un projet qui a suscité de vifs commentaires dans un billet précédent. À l’arrière, on achève un autre imposant bâtiment…
Le coin du Campanile en construction
Par 
Jean Cazes le 11 mai 2005 39 commentaires
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.
39 commentaires
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11 mai 2005 à 09 h 56
La vitalité de la construction à Québec… pas mal.
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11 mai 2005 à 11 h 09
Vitalité, certes, mais on arrive trop souvent à la même conclusion : on bâtit ce qui devient des ensembles, sans véritable articulation avec le milieu. Je pense notamment au milieu naturel qui s’est rétréci comme une peau de chagrin et plus grave et c’est ce qui me choque, il semble qu’on ne se soit pas questionné sur une philosophie de développement à la fois de la rue et tout le quartier. On n’innove pas, on plante des édifices et on coupe les arbres pour mieux en replanter…
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11 mai 2005 à 11 h 24
Un seul mot : étouffant! Ce futur plus grand centre pour personnes âgées au monde est entrain de mourir de sa belle mort.
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11 mai 2005 à 11 h 42
Bien choisi Benoît : étouffant.
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11 mai 2005 à 13 h 02
on voit bien que vous n’aimez pas vivre en ville…
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11 mai 2005 à 13 h 37
François et Benoit
Aucun arbre n’a été coupé pour construire le seul édifice qui restait à construire sur la rue du Campanile selon son plan d’origine qui remonte en 1982.
En passant, l’édifice en construction fait la moitié du Jazz ……. Vous repasserez pour parler du plus grand centre pour les vieux au monde.
Si vous faitent référence aux nouveaux condos construits autour du Campanile, ce ne sont pas des édifices réservés aux personees agées.. Ils le deviendront peut-être à cause des gens qui pensent comme vous.. et de plus, la décision de contruire ces édifices n’implique d’aucune façon les anciens ou présents propriétaires du Campanile.
Il ne faut pas oublier que le Campanile, c’est un complexe immobilier et que la rue du Campanile est une rue privée. Ce qui se construit sur les rues Grand-Jean, des Campagnons ou Laudance nécéssite simplement un permis de la ville de Québec.
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11 mai 2005 à 13 h 39
PAM, tu te trompes! Je suis un pur et dur citadin. Je suis contre toute forme d’étalement urbain et j’adore les projets apportant un peu de densification urbaine… mais pas à n’importe quel prix!
Ne trouves-tu pas que le projet initial du secteur du Campanile était beaucoup plus alléchant? Ce devait être un ensemble de densité moyenne, avec des commerces au rez-de-chaussé et de l’habitation aux étages supérieurs.
Là nous assistons à la construction de blocs disproportionnés dans un secteur qui ne devait pas voir apparaître des constructions de plus de 3 ou 4 étages. Et, surtout, l’échelle des bâtiments devait être plus « moyen », pas si gros!
En plus de couper TOUS les arbres du secteur (alors que c’était sa force), on construit maintenant des blocs de 8 à 12 étages là où le terrain devait demeurer vierge.
Enfin, la mixité des habitants est terriblement déficiente, alors qu’on assiste à l’arrivée massive de personnes âgées totalement fermées à la moindre agitation « urbaine ». Bref pas de quoi qualifier ce secteur de véritable « vie en ville ».
Si tu veux par contre essayer de me faire part des avantages du secteur, libre à toi! En ce qui me concerne, je crois qu’il s’agit de mauvaise densification et de mauvaise planification urbaine.
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11 mai 2005 à 13 h 46
Loin de moi l’idée d’être anti-personnes âgées mais, visiblement, ils peuplent le secteur massivement.
Et Coucou, je ne parlais pas seulement de la RUE du Campanile mais bien de tout le SECTEUR autour. Si tu trouves que les bâtiments environnants sont agréables et propices à une vie de quartier agréable, tant mieux. Moi je crois qu’ils sont bâtis plus solides pour être bien certain que ses occupants n’attendent strictement rien de ce qui se passe à l’extérieur.
Lorsque vous marchez dans le coin, vous trouvez vraiment que « ça bouge », que ça grouille de jeunes vous? Dieu merci, l’école secondaire Les Compagnons-de-Cartier est juste à côté…
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11 mai 2005 à 14 h 08
Il serait plus logique de se plaindre à la ville de Québec concernant le développement du secteur du Campanile.
Cette critique toujours axée vers le Campanile n’est jamais constructive. J’habite le coin et j’ai une vue sur la verdure comme vous n’en avez pas a moins d’habiter face aux plaines.
Si vous voulez parler du secteur du Campanile, vous devez savoir que ce secteur inclus une école primaire: l’école Bonne Entente accolée au Campanile sur le Chemin Sainte-Foy. Des enfants dans le secteur il y en a plus que vous le pensé.
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11 mai 2005 à 14 h 24
Le Florentin, ( édifice à condos ) accolé au Campanile sur le Chemin Sainte-Foy est construit sur un terrain qui était zoné ‘parc’.
Doit-on accuser le Campanile ou la ville de Québec ( Sainte-Foy à l’époque ) pour le changement de zonage.
Le parc qui existe entre le Florentin, l’école Bonne Entente et Le Campanile n’a jamais été aménagé, il appartient à la ville. Doit-on accuser la Campanile encore un fois.
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11 mai 2005 à 16 h 09
Coucou, tu ne sembles pas comprendre que le développement du Campanile et ce qu’on y construit sont subordonnés aux autorisations municipales. Que la rue soit privée comme le reste sont soumis aux règlement et à la planif qu’on veut bien y autoriser. Lorsque je tire sur le Campanile, c’est sur feue Ste-Foy et Québec, pas le promoteur. Il n’y a jamais eu de doute dans mon esprit. Lui, il est là pour rentabiliser son investissement au max et c’est à la Ville d’édicter les règles, ce qu’elle a lamentablement échoué dans leur caractère environnemental.
« Aucun arbre n’a été coupé pour construire le seul édifice qui restait à construire sur la rue du Campanile selon son plan d’origine qui remonte en 1982. »
1982, je m’en fous. On est en 2005. Les mentalités et les philosophies d’aménagement ont changé. Aucun arbre coupé, vrai pour le stationnement, mais non pour l’édifice arrière. Et ce n’est vouloir être un ayatollah des arbres. mais réfléchir globalement sur l’intégration à l’environnement,
Et Pam, je ne vois pas le rapport : la ville n’est pas un objet unique. On peut lui donner différentes personnalités. En urbanisme, on étudie tous l’exemple de Radburn dans le New-Jersey et lors de mes études, je me suis beaucoup iintéressé à Tapiola en Finlande qui sont des exemples intéressants d’urbanisme intégré.
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12 mai 2005 à 13 h 48
Bonjour,
J’habite sur la rue des Compagnons, probablement un des plus bloc de la rue (en face du verges Pollack). Selon moi, les constructions de plus de 5 étages, surtout sur la rue du Campanil, n’auraient pas dû être construites. Je fais notamment référence à la MEGA construction qui se situe au nord des tours Renaissance, qui elles-mêmes, auraient du se limiter a 4-5 étages, ou même à la phase 1 et 2 du Parc des Compagnons de Cartier; c’est certain, me direz-vous, que les promoteurs maximisent leur investissement en construisant en hauteur…
Bref!
F..
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10 juin 2005 à 15 h 31
bonjour,
je reste sur la rue des compagnons, mais pas pour longtemps. Car je déménage, et une de mes raisons de vouloir changer mon appart est que le coin commance à groullier de personnes de 3ème âge. J’ai rien contre les personnes âgées, mais, lorsque je prend une marche dans le coin et je ne voit que des personnes âgées, surtout le soir et fin de semaines ça me déprime. Au début j’ai trouvé le coin très chouette, mais, petit à petit, j’ai le réflexe de prendre mon auto et m’en aller ailleur pour prendre une petite marche. Donc, à quoi sert de payer un loyer assez cher dans le coin du campanile si je n’en profite pas.
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10 juin 2005 à 17 h 48
» J’ai rien contre les personnes âgées, mais, lorsque je prend une marche dans le coin et je ne voit que des personnes âgées, surtout le soir et fin de semaines ça me déprime « .
Bonjour Thomas,
Je demeure également au Campanile et ce depuis 9 ans. Chaque jour les personnes âgées font parties de mon quotidien. Il y a encore 3 ans, je prenais même plaisir à aider des gens âgées dans mon building à effectuer certaines tâches qu’ils leur est difficile désormais de faire d’eux-mêmes. Aujourd’hui, je ne peux plus aller aider ces gens si gentils qui m’ont beaucoup appris, mon mari est trop malade et il ne peut plus rester seul longtemps étant alité 23/24 heures.
Lorsque je regarde une personne âgée, qui même avec une marchette, réussie à se déplacer soit pour prendre une marche de santé, soit pour ne pas être seule ne serait-ce qu’un court moment, je pense alors à mon mari alité depuis 1997 et qui à 49 ans, est handicapé au point de ne pouvoir m’accompagner en fauteuil roulant lorsque je promène mon petit chien. Il échangerait volontier ses 49 ans pour un 80 ans bien sonné et autonome, pouvant sortir prendre l’air sans toutefois que cela déprime personne. Non, moi les personnes âgées me motivent, elles me font du bien.
Contrairement à toi, c’est une raison qui fait que j’habite ce quartier.
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12 juin 2005 à 08 h 12
» Le Florentin, ( édifice à condos ) accolé au Campanile sur le Chemin Sainte-Foy est construit sur un terrain qui était zoné parc « .
Coucou,
Qui vous a dit cela ? Francine !!!!
Même la rue Saint-Jean pour Francine est zonée parc, en autant qu’elle vende ses maudits condos.
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12 juin 2005 à 12 h 02
Paul
Ouvrez votre bottin téléphonique du Bell et consultez les cartes de la ville( pages mauves, carte 19 ). Vous trouverez, ou est situé le Florentin sur le ch. Sainte-Foy, un parc nommé Nérée Tremblay…….
Maintenant, si vous êtes de Sainte-Foy, ouvrez le guide Express annuaire 2005, page 30 ou page 33,
vous trouverez au même endroit sur la carte le parc Bonne-Entente……..
Voilà la réponse à votre question.
Mais je vais vous en dire encore plus.
Suite au dézonage de ce terrain pour la construction du Florentin, Le terrain vacant, coin Laurance et ch Sainte-Foy a été zoné parc ( Parc Laudance ) Voir MSN Maps&Directions ou Mapquest sur internet.
Devinez maintenant ce qui se passe, C.R.Gagnon se prépare a construire des condos de luxe sur ce terrain avant même d’y avoir obtenu un permis de la ville. ( le trou se creuse actuellement )
Qui était le propriétaire de ces terrains « zonés parc »
Comment se retrouvent-ils progressivement dans les mains de C.R.Gagnon. La prochaine fois, on lui cede le boisé des Compagnons…………
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12 juin 2005 à 13 h 27
Coucou,
Constant et Roger Gagnon sont des emmerdeurs de première qui se donnent des grands airs et qui se croit tout permis. Ils ont l’argent pour se le permettre. Personnellement, je les appelle les Péquenots de Victo. Je trouve que tous les building qu’ils ont érigé à venir jusqu’à présent ont l’architecture d’un couvent de Religieuses. Celui qui affiche le plus cette caractéristique est sans aucun doute Le Florentin.
Quoi qu’il en soit, Messieurs C. R. Gagnon, ont su frapper à la bonne porte pour obtenir des permis de construction sur des terrains auquels ils n’auraient jamais du avoir le droit de construire. Ils ont acheté ni plus ni moins ces droits. Ils sont, vous savez, ce genre de gens qui peuvent tout s’acheter sauf la dignité. Parfois il est préférable d’être pauvre et avoir la tête haute que d’être riche et être autant méprisé à notre insu.
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12 juin 2005 à 18 h 31
Je me suis fait dire que le trou qui est présentement creusé coin Laudance et chemin Sainte-Foy, voisin du Florentin des Constructions C.R. Gagnon, servirait uniquement au remplissage et au terrassement du Domaine le Contemporain sur la rue Laudance. L’entrepreneur se servirait de ses propres matériaux, roche, terre, sable etc… pour l’autre chantier en cours.
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12 juin 2005 à 20 h 08
Lisette,
A qui appartient ce terrain…..
Pourquoi des bornes délimitent le trou déjà creusé sur le terrain…..
Pourquoi une cloture permanente entoure le chantier……
Pourquoi ce terrain ne sert plus de stationnement aux employés du Contemporain…..
Il n’y a pas de terre à transporter de ou vers le Contemporain.
Ils attendent le permis pour continuer de creuser
pour la construction d’une trentaine de condos de luxe ( Selon les normes luxueuses de C.R. Gagnon )
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12 juin 2005 à 20 h 47
Thomas,
Chanceux de ne rencontrer que des vieux lorsque vous faites une promenade sur la rue des Compagnons.
Si vous étiez vu par les nombreux jeunes étudiants de l’école Les Compagnons de Cartier, vous seriez à leurs yeux le bonhomme qui reluque les petites jeunes. ( même si vous n’avez que 35 ans )
Vous savez, on est toujours le vieux de quelqu’un d’autre.
Pour les plus vieux, vous étiez peut-être plus important que vous le pensez. Vous étiez peut-être le jeune homme qui nous saluait toujours au passage……Salut
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12 juin 2005 à 21 h 29
Lisette,
A qui appartient ce terrain ?
– Ah bien là, il faudrait que je communique avec la Ville de Québec, au département des cadastres et j’obtiendrais la réponse à cette question.
Pourquoi des bornes délimitent le trou déjà creusé sur le terrain ?
– Je n’étais pas au courant de cela. Je regarderai en passant. Une chose est certaine, pour de ce qui est de la clôture, je sais qu’à partir du moment où il y a excavation ils se doivent de clôturer.
Pourquoi ce terrain ne sert plus de stationnement aux employés du Contemporain ?
– Admettons qu’ils creusent que pour le terrassement du Contemporain, admettons bon, je vois difficilement les autos des employés se stationner dans un trou non ? Ils n’ont pas trop le choix que de stationner ailleurs, ça va de soi.
Il n’y a pas de terre à transporter de ou vers le Contemporain ?
– Pour cela oui, il y a eu plusieurs camions de terre et de gravier qui sont entrés ces derniers jours. Le terrain côté garage a tout été nivelé ainsi que la devanture de la bâtisse. Ils ont même passé presque 2 jours à étendre toute cette terre, le gravier etc…
Ils attendent le permis pour continuer de creuser
pour la construction d’une trentaine de condos de luxe ( Selon les normes luxueuses de C.R. Gagnon ) ?
– C’est bien possible. Mais 30 condos, je ne crois pas que cela soit rentable. Ce terrain devait être trop dispendieux pour y placer seulement 30 condos. D’après moi, il fera comme les Renaissances I & II soit environ 70 condos habitables.
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13 juin 2005 à 14 h 29
Salut Coucou
« Chanceux de ne rencontrer que des vieux lorsque vous faites une promenade sur la rue des Compagnons »
Ce dimanche j’ai pris une marche et il n’y avait personne en bas de 60 ans. Et ce n’est pas une exception.
Pour les jeunes il ne sont là que pendant les heures d’études, qui correspondent à mes heures de travail. Donc, lorsque j’ai mon temps libre il ne reste plus personne dans le coin. Je ne suis pas encore retraité pour pouvoir les rencontrer ces jeunes durant le journée.
« Si vous étiez vu par les nombreux jeunes étudiants de l’école Les Compagnons de Cartier, vous seriez à leurs yeux le bonhomme qui reluque les petites jeunes. ( même si vous n’avez que 35 ans ) »
J’ai 24 ans et tout ce que je recherche c’est un milieu de vie assez équilibré, avec des personnes âgées, les baby boom, les jeunes de mon âge(les 20-30), ado et gamins. Un milieu de vie normal quoi…
ce n’est pas du tout normal de vivre entouré d’une seule catégorie de personnes (60ans et +) avec des minorités (le reste). Voilà ce qui me dérange.
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13 juin 2005 à 15 h 23
Salut Thomas,
Le pire, c’est que vous avez entierement raison.
Même les vieux trouvent qu’ils rencontrent trop de vieux durant leurs promenades.
Eux aussi prennent leur auto pour aller se rajeunir ailleurs…….
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21 juin 2005 à 11 h 22
Sur une autre discution de ce site on m’a informé que le conseiller municipal s’appelle Gilles Latulippe, facile à retenir lors des prochaines élections. Il demeneure dans le Campanile mais il a sans doute des problèmes de vision aveuglé pas la poussière permanante. :o)
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22 juin 2005 à 10 h 30
Je demeure dans l’immeuble de condos du Subtil.
De ma chambre, j’avais vue sur le défunt boisé qui prenait mille couleurs en automne, en hiver, c’était féérique de voir les arbres couverts de leur manteau blanc. Fini cette nature réconfortante. Au lieu, j’ai vue sur les condos Gagnon et tout au bout, les résidences du Campanile….
En plus des personnes âgées (je n’ai rien contre non plus, j’en fais presque partie) il y a la parade des fauteuils motorisés -ou non- de personnes résidant dans l’immeuble sur le coin Grand-Jean et Des Compagnons. Comme déprime, on ne peut trouver mieux. De plus, le bruit provenant de cette terrasse me dérange. Sans compter l’amoncellement de papiers, gobelets sur le terrain non gazonné…
Pour la poussière, si ce n’était que sur le balcon mais il y a de la terre partout dans la maison à moins de fermer TOUTES les fenêtres en été. Pas évident non plus.
Le coeur m’a fait 3 tours lorsqu’au début des travaux des condos Gagnon, j’ai vu un bon matin des grues abattre des arbres…je pensais qu’ils refaisaient l’aménagement du boisé. Oh surprise!!! ils les ont tous fauchés, sauf pour quelques-uns (trop peu) qui sont restés debout pour ajouter au charme de ces futures cages à poules.
Ce quartier a beaucoup changé depuis les 8 années que j’y habite. Les commerces de la rue??? à part la Librairie, rien d’intéressant dans ces boutiques de vêtements pour dames riches que le commun des mortels n’ose même pas y entrer.
Je songe à déménager mais l’Homme n’a pas la même opinion que moi.
Alors, je vais continuer à respirer de la poussière, à vivre dans la promiscuité de mes futures (proches) voisins et espérer que Dame Loto-Québec sera généreuse afin de me permettre d’aller vivre sous de meilleurs cieux, ce dont je doute.
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22 juin 2005 à 12 h 02
Chère Valentine,
Je demeure au Campanile. J’ai également à subir la poussière mais, avec un entretien journalier comme il est normal de faire, construction ou pas, mon balcon est impeccable et mon condo aussi. Il suffit simplement de s’en donner la peine.
Il est vrai que notre ex boisé, qui n’était jamais entretenu et qui parfois, même souvent, en se promenant sur la rue Laudance, dégageait des odeurs nauséabondes et affichait des détritus pas très esthétiques. Nous aurons donc désormais plutôt à composer avec une vue sur des condos de luxe, aménagés avec goût.
Pour de ce qui est de votre ultime déprime concernant les fauteuils roulants, n’ayez crainte Madame; mon mari est dans l’incapacité de sortir de son lit, il ne pourra donc pas vous déprimer avec son fauteuil roulant motorisé. Un jour Madame, il se peut que vous tombiez vous aussi en fauteuil roulant. J’ose espérer que les gens auront plus de respect envers vous que vous aurez su en avoir envers eux.
Je considère votre réfexion outrageante et d’un très mauvais goût. J’ai le plus grand des respect pour les personnes âgées et les gens handicapés. En revanche, j’en ai vraiment moins vis-à-vis une personne qui affiche une telle façon de penser à leur endroit. Que Dieu sache remettre un peu de dignité et de bonté dans ce coeur de pierre qu’est le vôtre ! Pardonnez-moi Madame, mais je ne puis accepter que l’on parle des personnes handicapées sur ce ton, d’autant plus que mon mari en fait parti.
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22 juin 2005 à 13 h 32
^
Je suis une personne handicapée et je ne me suis pas du tout senti offusqué par les propos de Valentine. Ce qu’elle apporte est la plus plate vérité. Ce quartier est hermétiquement devenu une vaste zone de personnes âgées et à mobilité réduite. Je ne vois pas en quoi ces propos sont méprisants puisqu’ils débordent de vérité. Maintenant, si la réalité vous choque…
Plus je lis vos propos sur le Campanile, plus je me rends compte que vous défendez ce quartier à la vie à la mort, peu importe les positions des autres. Libre à vous d’apprécier ce quartier devenu désagréable aux yeux de bien des gens mais cessez de faire dire aux gens ce qu’ils n’ont pas dit!
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22 juin 2005 à 15 h 15
Lizette, malheureusement vous avez très mal interprété mes propos car les personnes à mobilité réduite font partie de mon quotidien et ce sont des gens, pour la plupart, très attachants, je leur parle et les aide à l’occasion.
Pour ce qui est de la poussière, vous semblez vouloir insinuer qu’un coup de chiffon quotidiennement fait le coup, ce qui est faux car ce n’est pas de la poussière mais bien de la terre qui se dépose sur mes meubles, etc. et de la façon dont vous parlez vous me donnez l’impression que je n’entretiens pas ma maison…sachez que je m’en donne la peine. De toute façon, comme le dit Benoît, vous semblez bien défendre le Campanile comme étant LE paradis où y vivre, opinion que je ne partage pas. Peut-être qu’il y a quelques années, oui mais plus maintenant.
Benoît, on s’est peut-être déjà rencontrés qui sait?
Madame Lizette, je ne crois pas utile pour moi de continuer ce fil avec vous. Vous comprenez ce que vous voulez bien comprendre!
Salutations Benoît, je vous souhaite bon courage.
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22 juin 2005 à 15 h 27
J’aimerais ajouter à mon message à propos des personnes à mobilité réduite.
Lorsque j’en ai parlé, ce n’est pas parce que ces personnes me répugnent, au contraire, c’est plutôt qu’étant une personne sensible, leur condition m’attriste et je me sens malheureuse pour eux malgré que certains ont très bien accepté leur condition et s’en accommodent très bien.
Quant aux personnes âgées, ce sont des personnes adorables (certaines, s’entend) qui ont du vécu et qui profitent pleinement de la vie que leur offre l’environnement du Campanile. J’ai 68 ans et je ne me considère pas âgée et je dois avouer que certaines de ces personnes me donnent une leçon à voir comment ils sont en forme, marchent beaucoup et respirent la joie de vivre. Je suis plutôt sédentaire à cause de problèmes d’arthrose dans la hanche et je le déplore.
Voilà!
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22 juin 2005 à 15 h 53
Personnes âgées, fauteuil roulant ; le problème, il est dans ce qu’on propose à ces clientèles. Le résidentiel, le bâti, est somme toute de qualité, mais on les concentre avec peu de mixité sociale (unifamilial) et l’environnement naturel et convivial disparaît. Bref, il n’y a pas de cohérence, outre densifier n’importe comment.
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22 juin 2005 à 15 h 54
» Ce quartier est hermétiquement devenu une vaste zone de personnes âgées et à mobilité réduite. Je ne vois pas en quoi ces propos sont méprisants puisqu’ils débordent de vérité « . Benoît
En effet, ils ne le sont pas non plus !!!! Ce ne sont pas ces propos qui m’ont offusqué Monsieur Benoît mais plutôt ceux-ci :
» Il y a la parade des fauteuils motorisés, comme déprime on ne peut trouver mieux « . Valentine
Voyez-vous Monsieur Benoît, c’est vous en tant que personne handicapée et combien d’autres encore que j’ai défendu dans mes propos. N’aviez-vous pas compris cela ?
Pour ma part, je condidère que c’est très bien que ce quartier soit ainsi. Ces gens ont besoin d’être bien encâdré dans un environnement où on leur redonne un semblant de mobilité, où ils ont l’impression de pouvoir enfin profiter des bonnes choses de la vie, ce qu’ils n’auraient pas l’occasion de faire dans un quartier où les personnes handicapées ont été oubliées.
Ce que je trouve déplorable, et j’ose espérer que cette fois mes propos seront bien interprétés, c’est que certaines personnes se donnent le droit d’affirmer qu’à la vue d’une personne handicapée elle se sente déprimée. Les gens handicapés, dont vous faites parti Monsieur Benoît, sont des gens que l’on gagne à connaître. Personnellement, je ne me sens nullement déprimée en leur présence, au contraire ils m’apportent beaucoup.
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22 juin 2005 à 16 h 15
» Madame Lizette, je ne crois pas utile pour moi de continuer ce fil avec vous. Vous comprenez ce que vous voulez bien comprendre » !
Pour être franche Madame, je crois simplement que vous sachez profiter du fait que mes propos ont été mal interprétés par Monsieur Benoît pour vous sortir d’une situation embêtante. Tant qu’à moi, il ne fait aucun doute que c’est bel et bien ce que vous vouliez dire. Sauvée par la cloche…. La prochaine fois, il n’y aura peut-être pas un Monsieur Benoît pour venir à votre rescousse.
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22 juin 2005 à 16 h 51
Il y a une chose que je remarque sur ce forum. Dans un commentaire précédent, un certain Thomas je crois, se plaint d’être déprimé à la vue des nombreuses personnes âgées lorqu’il prend sa marche.
Ensuite, il y a Valentine qui elle se sent déprimée à la vue des fauteuils motorisés. Je crois que l’on vit dans une société d’intolérance face aux minorités, aux gens différents de nous. Il est dommage que le monde soit rendu ainsi. J’ai également remarqué que Lisette s’est insurgée dans les 2 cas et je lui donne entièrement raison sur toute la ligne. À la défense des droits humains les plus fondamentaux, le respect.
Je considère que si l’on ne veut pas de poil dans la maison, on achète pas de chat.
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22 juin 2005 à 19 h 21
On pouvait lire, ces jours derniers, que la ville de Québec est un petit paradis, un endroit ou il fait bon vivre et que les gens y sont heureux et tolérants
Voila que dans cette ville, à la pointe de Sainte-Foy, dans le faubourg Laudance, la rue du Campanile représenterait, selon certains, l’exception à la règle.
Il y a des vieux et des gens en chaise roulante qui s’y promènent partout.
Il y a du bruit jour et nuit, de la poussière et de la terre dans les appartements.
On coupe des arbres pour construire des gros immeubles pour d’autres vieux baby-boomer
Il y a du trafic comme sur le boulevard Laurier.
On reproche de ne pas respecter le concept originel pour son développement tout en trouvant les constructions existantes démodées.
A part ces petits problèmes, tout le monde y est heureux.
Sans commentaire………………………
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22 juin 2005 à 19 h 37
coucou, ne mélange pas une certaine intolérance qui est une méconnaissance et la critique d’un milieu qui aurait mérité qu’on le planifie avec sérieux, compte tenu des clientèles qui s’y sont développées et de la grande qualité de l’environnement naturel.
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22 juin 2005 à 19 h 59
François,
J’aime bien votre note,
Soyez assuré que je suis ouvert à toute discussion sérieuse et objective concernant un meilleur développement de notre petit coin de paradis.
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23 juin 2005 à 09 h 57
Je voudrais faire une petite mise au point qui s’impose concernant les intolérances face aux personnes handicapées. Il y a quelques années de cela, mon mari est sorti en fauteuil quelques instants, afin d’aller chercher une commande au Subtil qui était prête. Il y avait quelques mois qu’il n’avait pas sorti de notre domicile et il a fait un ultime effort pour se rendre au coin de la rue.
Lorsqu’il est entré au Subtil, il y avait un genre de tapis de caoutchouc très épais dont les morceaux s’emboîtent les uns dans les autres. Même en roulant très lentement, le tapis s’est mis à se détacher pièces par pièces. Les gens attablés au Subtil l’ont regardé comme un chien dans un jeu de quilles.
Une dame a poussée l’odieux jusqu’à se permettre de lui dire qu’il devrait rester chez lui si il ne savait pas sortir. Mon mari est revenu à la maison tout décontenancé, rabaissé et humilié par les propos de certains clients du restaurant à son endroit. Mon mari n’y est jamais retourné.
Un ami très cher à moi, qui a habité longtemps au Campanile et qui est malheureusement décédé maintenant, a vécu le même genre de situation. Il m’en parlait si souvent. Il me manque cet ami, je l’aimais bien Bernard.
De retour du Subtil, mon mari avait la mine déconfite, il faisait pitié. Certaines personnes ne sont pas consciente de la portée de leur paroles, qui font beaucoup plus de mal qu’ils ne le croient. Suite à cela, mon mari a développé une genre de gêne, un malaise qui fait qu’il ne veut plus s’imposer aux autres car il croit qu’il dérange, je trouve cela triste à pleurer.
Ce n’est qu’un exemple de l’intolérance des gens face aux personnes en fauteuil roulant. Et si en plus on retrouve ce genre d’attitude au Campanile, endroit où l’on devrait normalement être plus ouvert vis-à-vis les gens en fauteuils roulants, je trouve la chose encore plus déplorable.
Toutes ces raisons font en sorte qu’aujourd’hui, je ne laisse plus de place à ce genre d’attitude et comme dit Monsieur Paul, je m’insurge et pour cause.
Je tiens également à vous remercier Monsieur Paul pour vos bons mots à mon égard, j’apprécie qu’au moins une personne a vraiment compris le fond de mon commentaire qui ne se voulait aucunement méchant bien au contraire.
Sur ce, permettez-moi de vous souhaiter à tous une bonne journée.
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16 mai 2007 à 14 h 34
Je déménage bientôt dans le quartier du Campanile, dans un des nouveaux condos construits et je trouve très désobligeant tous les commentaires passés sur les personnes âgées. Ce sont des arguments faibles et discriminatoires qui ne se basent sur aucune idée pertinente. Je suis âgée de 18 ans et je ne vois pas ou est le mal à vouloir vivre dans des condos de luxe qui offrent une qualité de vie supérieure, avec tout ce qu’il faut à proximité. La qualité de l’environnement naturel ne se trouve pas du tout diminuée. Et le fait qu’il n’y ait pas autant de « traffic » que sur la rue Saint-Jean est un élément très attrayant. Tout comme dans les quartiers résidentiels, les habitants du Campanile profitent du calme et un quartier paisible n’est pas nécessairement un quartier ennuyeux!
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16 mai 2007 à 15 h 25
Je vous souhaites la bienvenue au Campanile Madame Ani. J’y habite depuis 11 ans, soit depuis l’âge de 39 ans et il n’y a aucun mal en effet à se donner le meilleur, le confort, la sécurité même étant jeune ; vous aurez simplement plus de temps pour profiter de votre choix et de votre investissement.
Le quartier est nullement ennuyeux. Il y a beaucoup de va-et-vient dans le quartier, une automobile aux 30 secondes qui passe sur la rue Laudance comme par exemple, compte tenu de la densification des lieux qui fût faite ces 3 dernières années, mais cela reste un quartier tranquille tout de même où on y retrouve tout simplement de tout.
Je ne regrette aucunement mon choix.
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