Les festivités de la Saint-Jean ont été assombries par un terrible incendie qui a fait un mort, dans la nuit de jeudi à hier au centre-ville de Québec. Le brasier, qui a ravagé trois logements de la rue Lavigueur, dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, pourrait avoir été allumé par des jeunes qui s’amusaient avec des feux d’artifice.
Source: Le Soleil, 25 juin 2005.
25 juin 2005 à 10 h 47
C’est vraiment dommage pour ces familles affligées par cet incendie. J’espère qu’ils obtiendront l’aide nécessaire pour se relever d’une telle catastrophe. Mes pensées vont vers eux.
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25 juin 2005 à 14 h 46
Une de mes bonnes amies demeurait au deuxième du 300 lavigueur… J’ai dormi à cet endroit plusieurs fois cet hiver…
Elle a vu son appart en flamme en revenant des plaines vers 4h00 du matin…
Elle a tout perdu.
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26 juin 2005 à 20 h 47
Un cambriolage, c’est choquant. Une inondation, c’est décourageant. Mais un incendie, c’est à en pleurer. Aucune assurance ne peut ramener les souvenirs perdus.
Je veux bien croire que le matériel est secondaire dans la vie mais de revenir chez soi et voir des camions de pompiers et des badeaux tout autour, ça doit être un méchant choc. Il y a des manières plus douces et plus volontaires de « recommencer sa vie ».
Parmi tant d’autres fantasmes (!), j’aimerais posséder un petit logis charmant dans le Vieux ou dans Saint-Jean-Baptiste. Mais j’ai peur du feu qui y est plus fréquent que dans n’importe quelle banlieue dénigrée…
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26 juin 2005 à 22 h 01
Justement, elles n’en avaient pas, d’assurances… On pense pas trop à ça quand on est une étudiante endettée…
Elle venait juste de revenir de voyage… maudit beau retour à la maison, après des semaines de backpack c’est pas trop se que tu souhaites…
Je m’en vais rester dans le Vieux, et je suis en train de me demander si c’est une bonne idée d’aller rester dans une maison fait avec du bois qui sèche depuis une centaine d’années!
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26 juin 2005 à 23 h 13
J’aime encore mieux rester dans Saint-Jean Baptiste qu’à Shannon où l’eau est contaminée où à Val-Cartier la ville des femmes battues, des hommes déprimés et des enfants violents.
Les édifices de Saint-Jean Baptiste vont résister encore une centaine d’autres années, pas comme les boîtes en tôle construites par la mafia de la construction québécoise, qui bâtit encore avec les normes des années 1980…
Au moins les maisons toutes assemblées en usine ont été à l’abri des intempéries…
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27 juin 2005 à 05 h 58
J’ai eu de la difficulté à faire assurer mon logement dans St-Roch. Les courtiers me disaient que les assureurs n’aiment pas cela les vieux quartiers denses en raison des risques de propagation des incendies. Le fait que l’édifice soit équippé de gicleurs ne changeait pas grand chose.
J’ai fini par trouver, mais je ne serais pas surpris que cela soit quasiment impossible pour certains endroits. As-tu essayé de te prendre des assurances, Sébastien?
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27 juin 2005 à 07 h 08
Non pas encore… malgré que je suis entouré de logements rénovés vendus en copropriété… y a pas grand-chose de vétustes dans le coin! (rue de Laval, en arrière du petit séminaire). Donc je pense pas avoir trop de problèmes…
L’appart. de mon amie au 300 rue Lavigueur (le principal qui a brûlé), bien qu’ayant beaucoup de cachet, était pourri de bord en bord! des infiltrations d’eau, des cadres de fenêtres complètement pourris… Un mur avait même défoncé ce printemps à cause des pluies diluviennes qu’on a eu!
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27 juin 2005 à 07 h 43
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Si j’étais les pompiers, je commencerais mon enquête à partir de ce mur défoncé… Le prpriétaire devra alors assumer au moins une partie des responsabilités.
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27 juin 2005 à 07 h 43
J’ai toujours habité dans les centres-villes depuis que je suis en appart et je n’ai jamais eu de la difficulté à m’assurer meme si on m’a dit souvent le contraire!
Il y a 2 semaines, à Trois-Rivières, dans mon quartier, il y a eu un feu et aux nouvelles de radio-can Mauricie, on disait qu’il était impossible de s’assurer dans le quartier Sainte-Cécile. Pourtant, moi et mes voisins de bloc n’avont jamais eu de difficulté!!! Le pire, c’est que tout le monde croit que c’est impossible parce que Radio-Can le dit!
Il y a toujours des compagnies pretes à nous assurer. Il faut peut-etre y mettre le prix parfois (pas dans mon cas!) et aussi vouer une certaine fidélité à notre compagnie d’assurance. Ils ont tellement peur de perdre des clients qu’ils vous aideront.
J’avoue parfois que je pense aux risques des feux dans les quartier centraux. Surtout que les blocs sont parfois en piteux états. Juste cette année, il y a eu 3 feux dans mon quartier et toujours des pertes totales (même si c’est à moins d’un km de la caserne)! Ca fait réfléchir!!! Mais de la à m’installer dans un walk-up près d’une autoroute… hmmmm
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27 juin 2005 à 10 h 31
Les assurances ne sont pas si dispendieuses que cela. Pour ma part, pour être assuré valeur à neuf pour le contenu (meubles) soit 50 000$ vaut mieux en mettre plus que moins, 200 000$ pour le condo et 1 000 000$ en responsabilité civile cela me revient à 300$ par année, c’est-à-dire 25$ par mois ou bien 82 cents par jour.
Si la personne ne possède pas beaucoup de biens matériels et qu’elle ne veut qu’assurer ses biens personnels seulement (meubles), une assurance de seulement 10 000$ est alors là suffisante. Cela revient approximativement à 12$ par mois.
Si on refait le calcul à présent, 12$ par mois X par 12 mois ce qui nous fait 144$. Si l’on divise cela pour faire une moyenne par 365 jours par année, cela fait un coût de revient journalier de .39 cents. Qui ne puis se permettre de dépenser .39 cents par jour pour se mettre à l’abri. C’est à la portée de toutes les bourses.
Vaut mieux cela que de tout perdre. Je suis désolé pour ta copine, j’espère que tout ira bien pour elle.
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27 juin 2005 à 11 h 43
J’ai à peu près appelé tous les assureurs et courtiers du botin afin de m’assurer. Deux seulement ont accepté.
Le premier me demandait 500$ pour 25 000$ de protection (je ne suis que locataire). Le second, 300$ par année, mais cela a pris des négociations entre le courtier et l’assureur pour qu’il accepte et j’ai dû accepter de transférer mon assurance auto (pour plus cher).
Mon bail me forçait à m’assurer alors j’ai persévéré. Quelqu’un d’autre aurait pu abandonner après quelques jours..
Lors de chaque refus, on me disait qu’ils n’assuraient plus dans le quartier, sans même regarder l’état de l’édifice. Il y a peut-être aussi le fait que je sois jeune et je n’avait pas d’assurance prédécemment…
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27 juin 2005 à 15 h 53
salut,
propriétaire dans st roch on a eut aucun mal à s’assurer chez desjardin.
462.16$ cette année (au lieu de 377) car on a monté le montant des indémnisations.70 000$ pour l’habitation, 35 000 pour les meubles et 1 000 000 assurance civile.
Notre immeuble est de 1983 et le truc c qu’il est en béton!
un truc que je savais pas et que vous avez l’air de dire c’est qu’il n’est pas obligatoire de s’assurer?Pour moi s’est impensable:trop peur (même locataire j’ai toujours eut une assurance).
Disons que je préfère avoir une assurance et être sans auto et manger des patates à l’eau.
Pour les personnes non assurées ont elles une compensation minimum,une aide de la ville, un soutient financier possible? car perdre des souvenirs c’est une chose mais son toit et de l’argent AIE!
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27 juin 2005 à 19 h 52
Intéressants, vos commentaires, notamment ceux de Sébastien qui sont très touchants, surtout quand on vit certains événements de près…
Certes, le côté multiculturel, « cool » et disons « gauchiste » de ce quartier m’attire: on y retrouve notamment des arrière-cours de toutes beautés (des trésors en termes d’aménagement paysager), sans compter la proximité de commerces, de petits cafés ou la présence d’événements culturels qui rendent totalement inutile l’usage d’une automobile, par exemple.
Mais pour ce qui est du risque de conflagration, il faut admettre que c’est quelque peu épeurant, quoique ce genre d’événement semble vraiment exceptionnel de nos jours…
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28 juin 2005 à 12 h 16
Sébastien, nos pensées vont vers la même amie…
Ma meilleure amie en fait, malgré le fait que je ne demeure pas à Qc. On s’est probablement croisé dans cet appart…
Pour l’instant… soutien, aide de toute sorte, amour et encouragement sont mes plans.
Francis M.
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28 juin 2005 à 12 h 19
J’espere que votre amie trouvera de l’aide et le soutien de ses proches. Ce n’est pas évident de se retrouver sans rien du jour au lendemain. J’imagine très bien l’horreur!
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29 juin 2005 à 07 h 58
Salut Francis
Je l’ai vu hier soir, elle va plutôt bien! C’est une nature très positive, donc je ne m’inquiète pas pour elle!
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29 juin 2005 à 14 h 55
Je vis à environ 300 pieds de l’endroit incendié, juste en bas de la falaise, ces immeuble font le décor de mon balcon. Actuellement je n’ai plus de misère à m’assurer, mais il y a 7 ans, je me rappelle que j’avais du faire quelques téléphones avant de trouver une compagnie prête à le faire.
Ces quartier représentent un risque accru pour les assureurs, mais en réalité il y a, on pourrait dire, des « bonnes » et des « mauvaises » périodes pour s’assurer, en fonction des flutuations de clientèle entre les différents assureur. Les assureurs essaient toujours de répartir leur clientèle dans tous les quartiers, et chaque assureur veut éviter de prendre plus de risque que les autres pour un secteur donné. Ceux-ci s’établissent des « quotas » de valeur assurée par quartier, et quand il est atteint, l’assureur arrête d’en prendre ou monte ses prix en flèche. D’un mois à l’autre, d’une année à l’autre, ça change. Mais dans les quartier risqués, ces quotas sont bas. Ainsi, il y a des moments où le « timing » joue contre nous, pendant que d’autres réussissent sans peine à s’assurer à d’autres moments…
Cet incendie a détruit un bout d’un genre de « mini-village » construit presque par-dessus la falaise… 8 maisons rapprochées qui se partagent pêle-mêle le seul bout de terrain disponible de ce côté, beaucoup plus bas que la rue. J’imagine qu’il y avait là une certaine communauté de voisinage.
Si vous voulez voir les images de ce terrible événement, j’ai publié un reportage à l’endroit suivant: http://www.spiq.ca/v2/reportages/2005_06_24_Appel99304Lavigueur/index.html. Les images sont saisissantes et témoignent de la fureur de l’élément destructeur.
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29 juin 2005 à 16 h 16
Monsieur Bastien,
Vous êtes pompier ou bien vous possédez un scanner qui capte les fréquences d’urgence ? J’avais celui de mon père (pompier) à la maison mais je l’ai offert à un ami il y a déjà quelques années.
Une 4e alarme et un appel 99 en moins de 10 minutes, ça devait flamber !!!
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1er juillet 2005 à 17 h 13
Je ne suis pas pompier, je pratique le loisir photographie depuis quelques années, en particulier le photo-reportage, pour une couple d’organisations bénévoles dont celle de SPIQ.CA, consacrée au travail des pompiers de la ville de Québec. Pour le cas de SPIQ, nous sommes une petite équipe indépendante qui reçoit à la fois le support de la Ville et celui du syndicat des pompiers. Nous sommes dotés des autorisations nécessaires, vêtements, casques, pagets, et nous utilisons effectivement nos scanners personnels.
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