Léa Méthé Myrand, 29 juin 2005. Reproduit avec autorisation
Québec devra faire son deuil du match de la coupe Vanier 2008. Qu’à cela ne tienne, l’Université Laval annonce un projet de 60 millions $ pour l’agrandissement de son complexe sportif. Il comprendra un stade de soccer couvert et une nouvelle piscine de 25 mètres.
« On aurait voulu accueillir la coupe Vanier, mais ce revers nous incite à mettre plus d’énergie pour améliorer l’ensemble de nos installations », affirme Gilles d’Amboise, directeur du Service des activités sportives de l’Université Laval. « Certains des aménagements projetés seront exclusifs à Québec et vont attirer d’autres événements d’envergure », dit-il.
Stade de soccer
La première phase du projet du PEPS consiste à bâtir un stade de soccer couvert à l’ouest de l’actuel stade de football intérieur. L’engouement pour le soccer ces dernières années a généré plusieurs propositions de terrains accessibles en toutes saisons, notamment à Sainte-Foy et à Lévis, mais tous tardent à se concrétiser. Ce sont pourtant plus de 22 000 athlètes de la région qui attendent avec impatience de pouvoir pratiquer leur sport hiver comme été.
L’agrandissement du pavillon principal avec une annexe du côté ouest permettra au PEPS de répondre à un autre besoin criant, soit l’aménagement d’un bassin d’échauffement pour la natation conforme aux nouvelles normes nationales et internationales. Laval pourra ainsi accueillir désormais les compétitions de tous calibres. L’annexe abritera également des salles d’entraînement, de nouveaux gymnases aux plafonds plus hauts pour le volley-ball, ainsi qu’une clinique de santé sportive.
En chantier en 2008 ?
Les études de faisabilité technique sont maintenant complétées et Gilles d’Amboise est confiant d’obtenir les 60 millions $ nécessaires à la réalisation du projet. « Dans nos rêves les plus fous, on commencerait la construction en 2008. »
La structure de financement est encore incertaine mais une démarche exploratoire est déjà entamée auprès de partenaires privés. Le mécène du Rouge et Or, Jacques Tanguay, est impliqué dans une campagne de souscription et on attend les résultats d’études d’impact pour approcher d’autres bailleurs de fonds.
« Ça ne peut pas venir uniquement du privé », affirme Gilles d’Amboise. « On a besoin de l’appui des trois paliers de gouvernement. »
4 septembre 2007 à 16 h 32
ediets
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