Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le parc riverain de Saint-Augustin défiguré

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 juillet 2005 Commentaires fermés sur Le parc riverain de Saint-Augustin défiguré

Source: François Simard, Journal L’Appel, 6 juillet 2005.

Un résident riverain du lac Saint-Augustin a décidé de s’offrir une vue imprenable sur le plan d’eau en créant une ouverture majeure à même le parc appartenant à la Ville de Québec… (suite sur le site de L’Appel)

Merci à Serge Alain pour l’information!

Voir aussi : Environnement.


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  1. Sébastien

    6 juillet 2005 à 08 h 43

    Oui c’est vraiment un gros problème à la Ville, les coupes d’arbres ou les remblais illégaux! Dans ces cas-là, n’hésitez pas à appeler au numéro des plaintes de votre arrondissement:

    641-6001 à 641-6008 (le dernier chiffre est le no d’arrondissement!)

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  2. Sébastien

    6 juillet 2005 à 08 h 43

    Oui c’est vraiment un gros problème à la Ville, les coupes d’arbres ou les remblais illégaux! Dans ces cas-là, n’hésitez pas à appeler au numéro des plaintes de votre arrondissement:

    641-6001 à 641-6008 (le dernier chiffre est le no d’arrondissement!)

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  3. antoine

    6 juillet 2005 à 11 h 47

    C’est la règle du bon gout et du savoir vivre. Lorsque l’on veut se construire, rien de mieux qu’un terrain sans arbres pour montrer sa belle maison de parvenus… AHHH Ca m,enrage de voir comment les gens ne sont pas soucieux de leur environnement. J,ai vus dernièrement une grosse cabane sur le chemin du rocher au lac delage, ils ont implanté un simili chateau sur un magnifique terrain… non il ne reste pratiquement plus d’arbres… Au lac St-Augustin c’est pareil, on rase pis on construit…
    Dire que des gens payent 90 000.00 $ pour un terrain minuscule, sans arbres….

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  4. Simon Bastien

    6 juillet 2005 à 12 h 52

    On n’aurait jamais du permettre dès le départ ce quartier dans cet endroit où la nature est fragile, si près d’un lac où l’accès se privatise. On a même détruit un verger et drainé de grands espaces. Bonjour la pollution!

    J’espère que la ville va lui faire payer une amende à la hauteur de son égocentrisme et surtout à la mesure du portefeuille de celui qui s’établit là.

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  5. Serge Alain

    6 juillet 2005 à 20 h 47

    D’accord avec toi, Simon. Je me rappele avoir été « aux pommes » dans le verger, avant que la vieille dame de l’endroit vende le tout aux promoteurs.

    Je serais vraiment curieux de savoir quel sera le montant de l’amende imposée à cet imbécile… si poursuite il y a.

    À propos, j’ai fait du canot pour la première fois sur le lac dimanche dernier et il y avait un gros trafic d’hors-bords et de moto-marines. J’appelle ces gens des « boat people »… Il y en avait même un qui me souriait en m’envoyant ses vagues, avec un drapeau sur son embarcation qui illustrait un bock de bière. Personnellement, j’aime beaucoup la bière mais de là à en faire un étendard en voguant sur un lac pollué…

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  6. Jean Cazes

    6 juillet 2005 à 21 h 11

    Qu’ils soient en hors-bord, en « see-doo » ou en gros 4X4 diffusant une sourde cacophonie (« pouf! pouf! ») qui écoeure l’entourage dans un rayon d’un km (si au moins c’était du Pink Floyd ou U2! ;-) ), j’ai moi-même beaucoup de difficulté avec ces « gros colons » qui n’ont aucun raffinement, aucun sens civique, et encore moins de conscience civique et planétaire!

    Plus sérieusement, il y a des années que je ne me suis pas promené dans le secteur du lac Saint-Augustin (accès par le Séminaire) ou sur la batture du fleuve, non loin, où poussent (ou poussaient?) beaucoup de plantes rares ou à la limite de leur aire, dont la Lobélie du cardinal… Je n’ose y aller, de peur d’y découvrir des horreurs: de la privatisation partout, des milieux humides totalement « bétonnées », etc.

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  7. Manu

    6 juillet 2005 à 22 h 37

    Dans le meilleur des mondes, on enverrait un troupe de gens (géologue, botaniste, etc.) pour étudier les dégâts, soumettre un rapport adjoint d’une solution de reboisement, reboiser, puis on refilerait la facture au fautif. En fait, je ne vois même pas selon quelle logique ça devrait en être autrement.

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  8. Louis

    7 juillet 2005 à 06 h 44

    Bah ! Il faudrait tout simplement empêcher la vente des terrains de ce type aux promoteurs immobiliers. Repenser le zonage et créer des « no mans land » autour des secteurs à protéger. Pour ce qui est du bonhomme, c’est le même phénomème que ces speed boats sur le fleuve qui font chier +- 50 000 personnes d’un coup le samedi après-midi. Du me-myself-and-I à l’état pur. Maudite société de droits.

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  9. gou

    7 juillet 2005 à 08 h 37

    J’ai entendu un reportage à D’un soleil à l’autre, à Radio-Canada (http://radio-canada.ca/radio/dunsoleil/) l’hiver dernier (je n’ai pas trouvé l’archive, désolé) traitant des arbres sur les terrais car moi aussi ça me désole de voir ces plantations de maisons sans aucun arbre.

    Il se trouve qu’il est très difficile semble-t-il de garder des arbres sur les terrains où on construit des maisons, principalement les conifères. Le tout est dû à l’appareil racinaire qui est entremêlé et forme un tout entre tous les arbres. Lorsque l’on en coupe quelques uns, les autres perdent leur support et tombent aux premiers vents (et c’est pas beau, j’ai déjà vu des entrepreneurs qui ont tenté le coup en ’90 et les arbres tombaient sur les maisons).

    C’est pourquoi ils vont couper tout et préférer reboiser. Malgré tout, il existe des techniques pour conserver certains arbres, rares sont ceux qui se donnent la peine.

    m’enfin… c’était mon grain de sel!

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  10. lalala

    7 juillet 2005 à 09 h 51

    Effectivement, il est plus compliqué de conservé des arbres quand on construit une maison. Mais c’est possible… on ne se donne tout simplement pas la peine.

    Si vous voulez un exemple de conservation d’arbre… allez à la station de ski Stoneham.. près des pistes 40, il y a des maisons – chalets construits en flan de montagne et énormément d’arbres ont été conservés (dont la plupart sont des connifères! Oui, les coûts sont sans doute élevés mais il faut se donner la peine dans la vie.

    Ca me désole de voir que même à raio-can, on dit que c’est quasi-impossible… ne pourrions nous pas renverser l’opinion et les perceptions en disant plutôt comment c’est possible de les conserver?

    Mais bon, l’important, selon moi, c’est de remplanter… Certaines villes (comme à Victoriaville par exemple) oblige leurs citoyens à avoir au moins 2 arbres en facade sur leur terrain. C’est déjà un bon pas!

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  11. gou

    8 juillet 2005 à 08 h 39

    Attention, ils ne disaient pas que c’est impossible, mais plutôt que ça demande de la minutie et que dans certains cas, ce n’est pas possible (un terrain de peupliers, par exemple).

    Si je ne m’abuse, à flanc de montagne, c’est un peu plus facile, l’appareil racinaire étant différent (dû à la configuration du terrain). M’enfin, je parle peut-être à travers mon chapeau… mon DEC en bio est loin!

    Il y a une ville, je ne me souviens plus laquelle, qui oblige les résidents à avoir un certain nombre d’arbre sur leur terrain, c’est le règlement le plus sévère de la province (et c’est dans la région… Lac-Saint-Charles? je ne sais plus…).

    Je souhaite que le bûcheron improvisé du Lac-Saint-Augustin soit déniché…

    Et parlant d’arbres, est-ce que quelqu’un sais si la folle de Izba-Spa qui a fait couper un arbre devant son commerce a payé une amende exemplaire?

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  12. Manu

    8 juillet 2005 à 11 h 55

    Attention!

    Les arbres coupés d’étaient PAS SUR SON TERRAIN.

    Il y a donc une énorme différence entre quelqu’un de peu soucieux qui coupe tous les arbres sur son terrain (surtout dans ce coin là), et un VANDALE qui détruit la propriété de la ville.

    Il s’agit ici réellement d’un acte de vandalisme à l’égard de la propriété de la ville. Des plaines ont d’ailleurs été déposées aux instances concernées. Mais le problème réside probablement dans le fait qu’à part la parole des voisins, on a pas de preuve tangible que c’est le propriétaire qui a fait cela.

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  13. le comble de l'absurde

    10 juillet 2005 à 10 h 53

    Ces arbres faisaient partis du patrimoine naturel de la ville.

    Tiens donc, je viens tout juste d’avoir une idée. Je pense que je vais démolir l’édifice municipal en face de chez moi qui m’empêche de voir la chaîne des Laurentides….

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  14. Desroches, Jean-Claude

    1er août 2005 à 20 h 13

    Bonjour et très heureux de voir vos commentaires.

    Je suis président du conseil de bassin du Lac-St-Augustin et je peux vous dire qu’effectivement il y a eu plainte auprès de la Ville pour vandalisme. La personne soupconnée a nié etre l’auteur de la coupe dans le parc. Par contre quelques jours plus tard, une personne a téléphoné au service de police pour dénoncer le suspect. Il y a eu evaluation des dommages (+de 15000$). Le conseil de bassin entend bien suivre le dossier de près.

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  15. Serge Alain

    1er août 2005 à 20 h 24

    Merci Jean-Claude.

    Et merci au citoyen qui a apporté son témoignage.

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