Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Saint-Roch: les étudiants ont pignon sur campus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 août 2005 23 commentaires

Grand format 800 X 600, résidence étudiante dans Saint-Roch, 10 août 2005. Photo: Jean Cazes

Source: Éric Moreau, Le Soleil, 10 août 2005.

Les critiques de la revitalisation de Saint-Roch déplorent que les travailleurs désertent les lieux après 17h. La nouvelle résidence étudiante de 96 chambres inaugurée hier devrait contribuer à la vie de quartier et clore une fois pour toutes la rumeur de déménagement de la Télé-Université à Montréal, estime Pierre Moreau, le président de l’Université du Québec.

Construite au coût de 3,8 millions $, la première résidence étudiante dans Saint-Roch (575, Sainte-Hélène) offrira la vie de campus en ville, avec un environnement à la fine pointe de la technologie en prime: les logements sont équipés d’un accès Internet sans fil.

Voir notamment le billet daté du 28 septembre 2004.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch.


23 commentaires

  1. Antoine

    11 août 2005 à 08 h 51

    Beau projet … anodin et plus qu’ordinaire…. dommage. Bâtiment sans atrait, sans âme, la hauteur aurait pu être beaucoup plus haute compte tenu des bâtiments voisins et tant qu’à avoir une bande de verdure, il aurait été préférable d’avoir une vraie cour intérieure non ? Un toit jardin ? …. Disons que ca manque d’intéret… dire qu’il y a plusieurs projets intéressants dans le secteur…

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  2. Lisette

    11 août 2005 à 09 h 46

    Je suis loin de faire l’avocat du Diable mais je trouve l’édifice bien, très bien même. Un toit jardin ? Les étudiants sont en vacances pour la majorité en été, ça serait à toute fin pratique inutile.

    Pour de ce qui est de la verdure, je suis certaine qu’il doit y avoir de jolis parcs à proximité où les étudiants aiment se réunir afin d’étudier en plein air. Compte tenu des longs mois d’hiver, le confort et les services de haute technologie pévaut au sein de ce building pour les étudiants qui méritent d’être bien logés.

    Un édifice n’a jamais d’âme à prime abord, elle s’installe au fur et à mesure que les gens qui y habitent lui donne vie…

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  3. Antoine

    11 août 2005 à 10 h 25

    Je ne suis pas d’accord, qu’un édifice ne possède aucune âme cela témoigne d’une architecture sans intéret voir même sans grande qualité. Ici ce que nous avons c’est un bâtiment qui n’a pas couté cher à bâtir, qui pourrait être installé n’importe ou à Québec, Ste-Foy, en banlieue, dans un champs, dans un ensemble de condo… Rien de ce bâtiment témoigne d’un véritable relation avec le lieu .

    Pour le toit jardin, ce n,est pas seulement une affaire de jardins accessibles, mais surtout une grande contribution à notre environnement naturel…

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  4. mimir

    11 août 2005 à 10 h 27

    Pour ma part, j’ai toujours de la difficulté à comprendre pourquoi on fait encore des bâtiments sans galerie!

    En plus d’ajouter un cachet au bâtiment, ca permet de rendre le milieu plus vivant avec une vie sur la rue.

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  5. Véro

    11 août 2005 à 10 h 32

    Visuellement, si on regarde la photo, je trouve que le bâtiment est en bonne relation avec le lieu. Il « fite » pas mal avec tout ce qu’il y a autour.

    De plus, faut pas seulement se fier à l’architecture. Étant étudiante à l’INRS-ETE, je crois pouvoir affirmer sans trop me tromper que beaucoup d’étudiants étrangers y habiteront. Il y a déjà une certaine diversité dans le coin, ça viendra donc y ajouter un petit quelque chose.

    Cependant, je ne suis pas certaine que le quartier ne sera plus déserté après 17h… mais c’est vrai que ça peut peut-être aider un peu. J’habite dans le coin, comme quelques autres étudiants de mon année. On sort parfois au Scanneur, à côté de l’INRS, où à la Barberie, un peu plus loin. Quand on rentre chacun chez soi à la fin de la soirée, c’est TELLEMENT tranquille… On ne peut pas dire que c’est l’endroit où il y a le plus de vie en ville. Revitalisé, mais pas re-vie-talisé, selon moi.

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  6. Marc-André

    11 août 2005 à 11 h 47

    Le projet n’est pas complété, il y a une deuxième phase prévue qui ajoutera un deuxième bâtiment à côté. On aura à ce moment là un semblant de cour intérieure, beaucoup plus susceptible d’intéresser les étudiants que des balcons, selon-moi.

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  7. Marc-André

    11 août 2005 à 11 h 47

    Le projet n’est pas complété, il y a une deuxième phase prévue qui ajoutera un deuxième bâtiment à côté. On aura à ce moment là un semblant de cour intérieure, beaucoup plus susceptible d’intéresser les étudiants que des balcons, selon-moi.

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  8. Pascal

    11 août 2005 à 12 h 40

    Sur l’inutilité d’une toiture végétale…

    Une toiture végétale (et, dans une certaine mesure, un toit jardin ou toit terrasse) a plusieurs avantages. Entre autres:
    – augmentation de la durée de vie du toit
    – effet climatisant: température moins élevée l’été dans l’édifice, sans compter la diminution de l’effet d’îlôt de chaleur urbain si utilisé à plus grande échelle
    – capteur de CO2
    – rétention de l’eau, donc moins de «rush» dans les égoûts lors de fortes pluies.
    – il y a des étudiants l’été itou.

    Donc, esthétique, économique, environnemental.

    Pour le reste, je suis un peu tanné de la brique orange et de la tôle grise dans ce coin là.

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  9. Mimi

    11 août 2005 à 13 h 24

    Je tiens à préciser que les étudiants gradués, soit ceux au 2e et 3e cycle universitaire, travailllent autant à la session d’été qu’aux sessions d’automne et d’hiver. Pour ma part, mes deux étés en maîtrise auront été des étés à travailler 70 heures par semaine au laboratoire, parfois même 75 heures.

    De plus, comme il n’y a presque pas de cours dans une maîtrise avec mémoire (par opposition à la maîtrise avec essai), les étudiants profiteraient davantage d’un toit jardin pour décompresser que lieux à proximité « pour étudier ». Malheureusement, je ne pouvais pas sortir mes éprouvettes, pétris et autres dehors pour « étudier ». Et pour ce qui est de se « réunir », c’est « sans-objet » dans le contexte. Personne n’a le même projet de recherche et les grandes discussions ont lieu avec les directeurs de recherche impliqués.

    Évidemment, ceux qui font des maîtrises qui ne sont pas en sciences naturelles, pures ou appliquées ou qui font des maîtrises de cours seulement ont des besoins différents. Mais étudier en « plein-air » au milieu de St-Roch, c’est de l’utopie. On peur sortir lire quelques articles scientifiques mais bon, le parc de la place de l’Université du Québec s’y prête très peu, bruyant comme il est.

    Bref, les étudiants de l’ENAP et de l’INRS ont des besoins très différents, les programmes d’études et leur structure étant très différente. Et la maîtrise et le doctorat, c’est des études bien différentes du cégep et du baccalauréat.

    Voilà une mise au point.

    Pour ce qui est de l’édifice en lui-même, je partage l’avis général qu’il est très sobre mais je comprends qu’il devait être peu cher à construire pour offrir un loyer raisonnable aux résidents. Toutefois, j’appuie Manu qui mentionnait dans le billet précédent sur cette résidence qu’il aurait été possible de construire 2 étages de plus, ce qui aurait mis l’édifice à la même hauteur que ceux qui l’entourent et aurait permis d’obtenir une plus grande rentrée d’argent provenant des loyers.

    Finalement, il est clair que ces sont les étudiants « étrangers » (l’Université Laval a choisi le terme « internationaux », moins péjoratif) qui vont y habiter en grande majorité.

    En maîtrise, j’étais déjà en appart depuis plusieurs années avec mon conjoint et jamais je ne serais retournée en résidence comme au temps du baccalauréat (2 ans au pavillon Lacerte).

    Il ne faut pas oublier que l’âge de la clientèle aux études graduées varie beaucoup plus qu’au baccalauréat. Dans mon programme, la plus « jeune » à commencer en même temps que moi avais suivi un parcours régulier DEC 2 ans + B. Sc.A. 4 ans pour arriver en maîtrise à 23 ans. Moi j’en avais 27 et la plus agée en avait 37. Certaines effectuaient un retour aux études après avoir travaillé dans l’industrie pendant qq années après le bac, d’autres étaient inscrites en maîtrise suite à une demande de leur employeur, certaines avaient fondé une famille avant de poursuivre les études et d’autres encore avaient eu un « déclic » tardif. Bon, je parle de femmes car nous étions largement majoritaire en maîtrise alors que c’était complètement l’opposé au doctorat.

    On peut donc penser que ces personnes, d’âge varié, célibataires ou en couple, vivant en appart ou en maison, avec ou sans enfants, n’iront pas habiter en résidence au cours de leurs études graduées. À moins qu’elles n’habitent pas Québec et prennent un 2e loyer pour la semaine. C’est ce que j’ai fait, habitant Québec avec mon conjoint mais réalisant mes travaux dans un centre de recherche près de Montréal.

    Bref, à part quelques étudiants au parcours tout à fait régulier (en termes d’années d’études, donc début de maîtrise à 22 ou 23 ans) et n’ayant jamais goûté aux joies de l’appartement, je crains bien qu’à peu près les seuls intéressés aux nouvelles résidences soient les étudiants internationaux.

    Par-contre, ce que j’aime de cette résidence c’est que ce sont des 4 1/2 et des 6 1/2. Chambre privée qui se ferme à clé et salle de bain, cuisine et salon communs avec quelques colocs. À l’Université Laval, ce ne sont que des chambres. Les salles de bain et douches sont en bout de corridor (pour moi qui est une pisse-minute la nuit, le Lacerte a été un horreur à ce chapitre là! J’avais la chambre la plus éloignée possible!). Les cuisines généralement au sous-sol ou au rez-de chaussée, ce qui oblige à descendre toute sa nourriture à chaque fois car il n’y a pas de frigo en cuisine, les minis-frigos sont dans nos chambres. Et quand on oublie un truc, il faut remonter parfois 10 étages comme au Pavillon Parent… Alors bravo pour une résidence en style appartement, comme à l’UQTR et d’autres endroits encore.

    Je n’ai jamais autant écrit sur Québec Urbain !

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  10. csavard

    11 août 2005 à 13 h 39

    Je suis passé à côté hier et ce « bloc » est tout simplement trop petit. J’aurai bien imaginé un 8 étages pour celui-là et un 4 étage pour le prochain. Comme ça il y aurait une bonne transition entre les batiments en hauteur de Charest et les condos qui sont à proximité.

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  11. jaco

    11 août 2005 à 14 h 50

    Je crois que l’idéologie de la « brique brune » et du « pas plus haut que 3 étages svp » provient de la gauche urbaine suite aux agressions sauvages sur la cité dans les années 1960-1990 (complexe-g,Dufferin,Delta, René^Levesque etc etc)

    Message :  » N »y aurait-il pas moyen d’assouplir cette règle non-écrite?

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  12. Jean Cazes

    11 août 2005 à 15 h 17

    « Je crois que l’idéologie de la « brique brune » et du « pas plus haut que 3 étages svp » provient de la gauche urbaine suite aux agressions sauvages sur la cité dans les années 1960-1990 (complexe-g,Dufferin,Delta, René^Levesque etc etc) ». C’est vrai, et c’est aussi un peu compréhensible…

    Je pensais justement à cette « idéologie de la brique brune »!! Moi aussi – et je l’ai déjà exprimé dans des billets précédents -, j’aurais privilégié par exemple deux immeubles élancés de 7 ou 8 étages sur le site, plutôt que des bâtiments trapus, « low profiles » dans ce nouveau secteur branché de la ville…

    Je pense à titre d’exemple à l’ancien campus de Saint-Augustin qui à l’époque, dans les années 60, avait remporté je crois des concours d’architecture avec son ensemble de petites tours toutes bianches.

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  13. Daniel

    11 août 2005 à 17 h 46

    J’ai pouffé de rire en lisant l’adjectif utilisé par Jean Cazes pour décrire les bâtiments du projet soit « trapus », car ce qualificatif traduit bien l’allure des immeubles. Entièrement d’accord pour des édifices de 7 ou 8 étages. Contrairement à csavard, je ne favorise pas un 4 étages pour le 2ième immeuble à venir. Je trouve que c’est poussé un peu loin la (sacro-sainte?!)contrainte des gabarits.

    Finalement, je suis entièrement d’accord avec Pascal concernant les toits verts. Je souligne notamment l’aspect esthétique pour le point de vue, compte tenu de la topographie du secteur, que l’on aurait de toits verts du haut de l’escalier Abraham-Martin. De plus, l’été, les unités vacantes peuvent être louées aux touristes peu fortunés, comme c’est le cas à Montréal.

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  14. Manu

    11 août 2005 à 23 h 21

    Finalement, je ne suis plus le seul à « avoir eu voulu » des édifices plus haut!

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  15. Paul

    12 août 2005 à 07 h 37

    Coudon, faites-vous une idée ! Au Campanile, vous vous plaignez que les édifices nouvellement construites auraient du être de 4 étages pas plus, cela a créé toute une polimique de commentaires de toutes sortes et là, on construit un 4 étages et il aurait fallu que ce soit un 8 !!!!

    Ça aurait fait une meilleure transition avec les blocs à proximité…. Woin… Il me semble avoir vu bon nombre de commentaires qui stipulait que c’est laid que tout soit identique. Bon, bien là c’est différent. Bien évidemment, il y en a encore qui ne sont pas contents hein !

    Ces gens qui ont tant à reprocher à ceux qui ont réalisé des projets, sont des spécialistes diplomés, avec formation en architecture ou ce n’est que du bavardage sans grand intérêt…

    De toute façon, les commentaires reviennent toujours au même. La brique est terne, édifice sans intérêt, fausse impression de luxe etc… Ça vaut ce que ça vaut !

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  16. Marc-André

    12 août 2005 à 08 h 12

    Je ne trouve pas que la hauteur soit vraiment un problème. Ces résidences sont de la même hauteur que les édifices qui sont à l’ouest et au sud même avec ceux un peu plus loin.

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  17. Marc-André

    12 août 2005 à 08 h 12

    Je ne trouve pas que la hauteur soit vraiment un problème. Ces résidences sont de la même hauteur que les édifices qui sont à l’ouest et au sud même avec ceux un peu plus loin.

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  18. Francois

    12 août 2005 à 11 h 13

    « Au Campanile, vous vous plaignez que les édifices nouvellement construites auraient du être de 4 étages pas plus, cela a créé toute une polimique de commentaires de toutes sortes et là, on construit un 4 étages et il aurait fallu que ce soit un 8 !!!! »
    Qu’une question d’échelle et il y a des endroits où se prête certaines hauteurs.

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  19. Simon Bastien

    13 août 2005 à 12 h 21

    Paul, ne crois-tu pas justement qu’il serait plus logique de construire plus en hauteur et plus densément dans une zone urbaine de centre-ville où il y a déjà des édifices plus hauts, et d’éviter de construire des tours à logements dans un quartier résidentiel boisé loin de la ville? Me semble qu’il s’agit ici d’une notion d’intégration aux lieux environnants et à une trame urbaine mieux répartie.

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  20. Lisette

    13 août 2005 à 13 h 57

    Bonjour Monsieur Bastien,

    Je parle en mon nom et non celui de Monsieur Paul. Je ne sais pas si cela aurait été favorable que l’édifice des étudiants dans la basse ville de Québec soit de 8 étages et non de 4, je ne suis pas urbaniste et encore moins architecte pour l’affirmer mais je peux par contre vous dire ceci : Le quartier résidentiel boisé loin de la ville dont vous faites mention est sans aucun doute sur la rue Laudance où C.R. Gagnon a érigé un édifice dont les dimensions sont tout aussi grotesques qu’exagérées. Ce n’est pas tant au point de vue de la hauteur que de la dimension de la bâtisse dont je fais référence. Par contre ce que je sais, c’est que peu importe le nombre d’étages qui y a été constuites, cet immeuble n’aurait jamais du avoir lieu. Promesse du promoteur lui même par l’intermédiaire de ses vendeuses.

    En revanche, si l’on parle de ce qui est préférable pour un quartier en tant que bâtiment érigé, j’aurais difficilement imaginé par exemple un tel immeuble sur la rue Pollack où seulement des jumelées et maisons unifamilales tout à fait identiques et magnifiques ont été construites. Par contre, Le Comtemporain, celui dont vous faisiez allusion sans le nommer, est d’une hauteur convenable compte tenu des 2 Renaissances qui sont à toute fin pratique une continuité de celui-ci et qui ne jurent aucunement dans le décor de par leur dimension réduites.

    Tant qu’à cela, avec les décennies, je ne crois pas que les hauteurs et les styles ont toujours vraiment été respectés si je me fis aux maisons qui n’ont pas été détruites sur la rue Saint-Joachim, entre la Côte Saint-Eustache qui est maintenant l’autoroute Dufferin et la rue Saint-Augustin dans les années 60, le 876 pour être plus exacte où j’habitais enfant. Les 6 ou 8 petits immeubles de 3 étages restants et qui regroupent de vieux appartements je suppose avec le temps restaurés, enfin je l’espère, sont restés en place en plein milieu de Place Québec, du Québec Hilton, du 800 place d’Youville…

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  21. Paul

    14 août 2005 à 08 h 01

    Pour Simon :

    Il est préférable en effet de conserver ces gros édifices pour le centre ville. Les promoteurs y vont selon la demande, les besoins et leur moyen. Pour de ce qui est de l’édifice trapus, je ne vois pas de quoi en faire un plat… C’est propre et ça donne un peu de gueule à un quartier défavorisé où il y a quelques temps encore je ne me serais pas promené seul même à 3 heures de l’après-midi. Les choses changent, évoluent et pas nécessairement à notre rythme ou de la façon dont nous l’entendons. Des spécialistes sont là pour prendre ces décisions qui sont sûrement mûrement réfléchies.

    Pour de ce qui est de la construction en hauteur en milieu urbain, les condos en ce moment font fureur. À preuve, le promoteur Gagnon a tout vendu avant même la fin de la construction. La banlieue qui est maintenant la ville…. a besoin de ce genre d’habitation. Les gens se les arrache ces condos. Il y a une raison ça c’est certain.

    Je n’excuse en rien le ridicule de la construction de la rue Laudance, Gagnon est pas payé pour penser, Gagnon est là pour faire de l’argent. Plus vite il le fera, plus vite il retournera dans son village au grand plaisir de ceux, qui comme moi, lui vouent une haine sans borne… Pour de ce qui est des autres qui l’adulent, ils auront tout à loisir de le détester en tant et lieux ; ce ne sera pas les raisons qui leur manqueront, croyez-moi ! Tout vient à point à qui sait attendre, je m’en réjouis à l’avance.

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  22. Simon Bastien

    14 août 2005 à 13 h 23

    Pour Lisette et Paul, je crois que nos opinions se rejoignent, finalement!

    Effectivement, l’exemple de l’immeuble de C.R. Gagnon en est un que j’avais en tête! Celui du Contemporain, par contre, ne me revient pas en mémoire. D’ailleurs, j’ai toujours été pour un encadrement plus serré des règles d’urbanisme pour l’ensemble de la grande ville, tout comme nous en avons dans le centre-ville de Québec. Je ne suis pas un spécialiste, mais il me semble nous sommes loin de cela. Nous devons aussi protéger au maximum les espaces naturels riches comme les boisés autour du secteur de Marly, par exemple. Mais, la demande faisant, ces secteurs sont en très grande demande et on essaie de construire plus gros pour combler un besoin, comme dans le Campanile. Moi, par contre, j’ai acheté un condo dans le secteur de l’Atrium à Charlesbourg, croyant qu’un secteur voué à se densifier et près de la ville était une bonne solution, mais il semble bien d’après les ventes (qui sont au point mort) que la demande n’est pas là. Les terrains vagues vont le demeurer! C’est le besoin qui justifie tout, également la taille de cet édifice pour étudiants.

    Les hauteurs et le respect de l’architecture n’ont pas toujours été une priorité pour les promoteurs, mais je souhaite que nous ne répétions pas les erreurs commises en ville dans le passé ailleurs dans la région aujourd’hui, comme l’exemple du Campanile et de son développement que je considère quelque peu anarchique, loin du concept de départ (encore une fois, je ne suis pas spécialiste, ceci n’est que mon opinion!). Par contre, au contraire, l’excès de prudence en ville pourrait résulter d’édifices et d’un secteur qui vieillit vite et devient ba.nal après quelques années (là je parle autant de l’aspect que de la hauteur). Qui aura envie de voir un centre-ville sans audace, terne et ennuyeux? Mais bon, j’avoue que c’est mieux de construire ainsi que de se remémorer le trou qu’on avait là avant.

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  23. Jonathan

    2 septembre 2005 à 21 h 39

    J’aimerais revenir sur la remarque ou le commentaire que faisait M. Jean Cazes,dont voici son texte:
    « Les critiques de la revitalisation de Saint-Roch déplorent que les « travailleurs désertent les lieux après 17h.» La nouvelle résidence étudiante de 96 chambres inaugurée hier devrait contribuer à la vie de quartier et clore une fois pour toutes la rumeur de déménagement de la Télé-Université à Montréal, estime Pierre Moreau, le président de l’Université du Québec.»

    Personnellement, je crois que s’il n’y a pas de vie nocturne dans St-Roch, tous ces millions investis pour revitaliser ce quartier, ne pourront pas avoir des retombées économiques très importantes, car vers 17:00 le quatier St-Roch agonise. Comme tous les commerces ou presque sont fermés, alors les gens retournent à la haute-ville pour se décompresser de leur journée de travail.

    Toutes les villes ont une vie nocturne, et c’est cette vie nocturne qui attirent les touristes et résidents de la grande région de Québec, et l’argent roule avec les taxis, les restos, les pubs, les cinémas, les spectacles, le théâtre, et pourquoi pas, quelques spectacles érotiques et de bon goût ! N’ayons pas peur des mots !!

    De plus il faut que les autorités municipales trouvent un moyen pour attirer les gens de la haute-ville dans le quatier St-Roch, pensons seulement aux groupes d’ artistes, musiciens, concerts en plein air, etc.

    Longue vie au Quartier St-Roch, et que le plaisir soit au rendez-vous.

    Jonathan.

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