LE BULLETIN DE SANTÉ DES CANADIENS ET DES CANADIENNES 2005 : La banlieue, un mauvais rêve?
(…) Les preuves sont concluantes : notre dépendance à la voiture nous tue. Nous devons centrer notre mode de vie sur des habitudes saines et cesser de se faire mener par les « services à l’auto », dit Dr George Honos, porte-parole de la Fondation des maladies du coeur et cardiologue. (…)
Selon la Fondation, chez les personnes vivant en banlieue, dans les petits centres et en milieu rural, ce faux sentiment de sécurité pourrait leur imposer de plus grands risques de maladies cardiovasculaires et d’accident vasculaire cérébral qu’aux citadins. Les recherches de la Fondation indiquent que les citadins ont deux fois plus de chances de marcher, de faire du vélo ou de prendre les transports publics que les gens de l’extérieur. De plus, une plus grande proportion de citadins font leurs emplettes quotidiennes à pied ou en vélo. (…)
Cette étude, qui inclut diverses recommandations auprès des gouvernements et de la population, peut être consultée sur le site de la Fondation des maladies du coeur (Bulletin de santé 2005, février 2005).
29 octobre 2005 à 10 h 14
Intéressant….J’habite en banlieu et je vois le phénomène. Gros véhicule et peu de gens qui font de l’exercice.
Il est amusant de constater le regard ahuri des gens qui me regardent le matin en train de faire mon jogging quotidien!!
Signaler ce commentaire
29 octobre 2005 à 22 h 40
J’ai habité la banlieue pendant plusieurs années. En effet, tout est une grosse watt dans laquelle les humains s’incrustent, deviennent amorphes et vivent en vase clos. Le jour ou une guerre sera déclarée et qu’il faudra se réfugier dans les montagnes, les banlieusards seront les premiers à mourir par sélection naturelle.
Sans rancune j’espère.
Signaler ce commentaire
30 octobre 2005 à 19 h 39
Une grosse « ouate », Jeff, et non pas une grosse watt… quoique!
Ceci dit, je m’imagine souvent des désastres tels que celui que tu évoques, bien que je suis d’un naturel optimiste, malgré tout. Or, je ne suis pas convaincu que les banlieusards, passé le choc de « tout perdre », la piscine, le VU et la pelouse, seraient si démunis advenant l’Apocalypse. J’ai toujours pensé que malgré des défauts évidents, les banlieusards sont loin d’être un groupe homogène rompu à la facilité et à l’égoïsme le plus total. Il se trouve BEAUCOUP de très « bon monde » parmi ces gens, parfois très altruistes et souvent très débrouillards.
Les gens de la ville ne sont pas nécessairement mieux outillés pour affronter la catastrophe éventuelle de l’absence de services…
Signaler ce commentaire
30 octobre 2005 à 20 h 50
La ville a vraiment beaucoup à offrir mais la banlieue a aussi son charme, comme ce petit coin de paradis bien caché à la limite nord de la ville de Québec.
Là, pas question de manquer d’eau.
Signaler ce commentaire
30 octobre 2005 à 20 h 53
Désolé!!!
Impossible de publier l’image :(
Signaler ce commentaire
31 octobre 2005 à 15 h 39
Moi aussi j’ai déjà fait mon jogging en banlieu. Une fois, un jeune enfant, probablement au début de l’école primaire, me voyant passer, demanda à sa mère: « Qu’es ce que le monsieur fait? » Sa mère lui expliqua que certain font ça pour se tenir en forme. Oui, bon, d’accord. Ce n’est qu’une anecdote. Cependant, pour moi c’est un indice qu’on ne parle pas et que ne fait pas beaucoup de ces choses.
Signaler ce commentaire
31 octobre 2005 à 16 h 53
Louez-vous pour le plaisir The End of Suburbia. C’est dans le thème et très intéresant.
Signaler ce commentaire