Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La vie des gens riches

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 novembre 2005 2 commentaires

Les ventes de maisons haut de gamme se stabilisent

Journal Habitation

Selon l’étude de marché menée par Royal Lepage, ce sont les cadres locaux qui sont les plus actifs sur le marché des maisons de luxe, bien que les acheteurs et les investisseurs étrangers se font de plus en plus présents.
Dans les régions métropolitaines de Québec et de Montréal,

il semble que les ventes de maisons haut de gamme ont atteint des niveaux records au cours du premier semestre de 2005, révèle le
rapport sur les propriétés haut de gamme publié récemment par les Services immobiliers Royal LePage. Cependant, malgré le nombre record de ventes, le taux de croissance sur douze mois du marché québécois des propriétés de luxe commence à se stabiliser après une période de croissance exceptionnelle au cours des cinq dernières années.

Dans l’ensemble du pays, la vigueur et la capacité d’absorption du marché des maisons cossues témoignent du solide rendement de l’économie canadienne. Bon nombre des principaux marchés ont connu des augmentations sur douze mois de plus de 40 % au cours du premier semestre de 2005 (comme l’indiquait le 15 septembre le Carriage Trade Report à l’échelle nationale), mais la croissance des ventes dans le marché des maisons de luxe au Québec a suivi un rythme plus lent.

Situation à Québec
Dans la région de Québec, les ventes de maisons haut de gamme ont continué de suivre une croissance vigoureuse, affichant un nombre record de 27 unités de 450 000 $ et plus vendues au cours du premier semestre de 2005. Cela représente une augmentation de 17,4 % par rapport à la période correspondante de 2004 (23 unités vendues). Depuis l’année 2000, les ventes de maisons de cette fourchette de prix ont affiché une croissance considérable, grimpant de seulement deux ventes en 2000 à 39 unités vendues en 2004, une augmentation vertigineuse de 1 850 %. C’est particulièrement remarquable lorsqu’on fait la comparaison avec l’ensemble du marché, qui a suivi une croissance des ventes d’unités de 8,6 % au cours de la même période.

Selon l’étude de Royal Lepage, l’activité sur le marché des maisons de luxe à Québec s’est intensifiée au cours des dernières années, les ventes de maisons haut de gamme continuant d’augmenter à un rythme supérieur à celles du reste du marché. Toutefois, les périodes d’inscription au registre des fiches descriptives pour les maisons de luxe au Québec sont tout de même plus longues que celles des maisons dont le prix est plus près de la moyenne et restent donc affichées plus longtemps, soit entre cinq et six mois.

«La demande comprimée a aidé le marché des maisons de luxe à Québec à soutenir une croissance vigoureuse au cours des cinq dernières années. Les acheteurs qui s’étaient tenus à l’écart pendant la période de conjoncture économique plus faible des années 1990 ont alors commencé à faire leur entrée sur le marché, indique Paul-Henri Everell, courtier chez Royal LePage Inter-Québec. Au cours des prochains mois, la santé de l’ensemble de l’économie de la province et l’amélioration de la demande maintiendront l’accessibilité économique de l’habitation et mèneront à une croissance plus lente mais stable du marché des maisons de luxe.»

D’après les agents immobiliers Royal Lepage actifs dans la capitale provinciale, les acheteurs faisant l’acquisition de maisons de luxe à Québec recherchent souvent des propriétés offrant une vue sur le fleuve Saint-Laurent, un grand terrain et un emplacement pratique près du centre-ville dans des secteurs comme Sillery, Sainte-Foy, Cap-Rouge et Saint-Augustin. Les maisons comprenant entre quatre et six chambres à coucher, de grandes pièces destinées au divertissement, des terrasses, de grands garages et, selon l’emplacement, une piscine, ont la cote auprès de ces acheteurs.

Situation à Montréal
Du côté de Montréal, les ventes de maisons dont le prix est de 750 000 $ et plus ont augmenté de 5,2 %, sur douze mois, au cours du premier semestre de 2005 et atteignent un sommet historique de 181 unités. Au cours de la période correspondante de 2004, 172 unités ont été vendues dans cette fourchette de prix. Les ventes de maisons haut de gamme ont connu une croissance sans précédent au cours des cinq dernières années, les années 2002 et 2003 ayant affiché les gains sur douze mois les plus importants (98,8 % et 50,9 %, respectivement). En 2004, les ventes unitaires de maisons de cette fourchette de prix ont progressé de 30,5 pour cent, sur douze mois, ce qui était nettement supérieur à la croissance de l’ensemble du marché, soit 2,9 %.

Le rythme de la croissance du marché des maisons de luxe se stabilise, mais il reste supérieur à celui des ventes de l’ensemble du marché montréalais, lesquelles ont progressé de 0,3 %, sur douze mois. Le stock de maisons sur le registre des fiches descriptives a augmenté en 2005, atténuant la pression exercée sur les prix et permettant aux acheteurs de prendre plus de temps pour choisir leurs maisons.

«Le marché des maisons de luxe, soutenu par une économie provinciale vigoureuse, des taux d’intérêt faibles et de bons niveaux de demande, a continué d’afficher une croissance supérieure à la moyenne à Montréal au cours du premier semestre de 2005, déclare Diane Ménard, vice-présidente et directrice générale, Royal LePage Heritage, Westmount. Cependant, nous prévoyons que la stabilisation de la croissance des ventes d’unités se poursuive puisque l’accroissement des stocks sur les registres de fiches descriptives crée une conjoncture équilibrée dans le marché haut de gamme.»

Les secteurs les plus prisés par les acheteurs de maisons de luxe sont Westmount, Ville Mont-Royal, Senneville, Beaconsfield et Baie d’Urfé. Les façades en pierre, les cuisines entièrement rénovées avec appareils ménagers en acier inoxydable et réfrigérateurs Sub-Zero, des plafonds cathédrale et des finitions de luxe comme le granite et le marbre sont toutes des caractéristiques populaires auprès des acheteurs.

François Cattapan
francois.cattapan@transcontinental.ca

Voir aussi : Résidentiel.


2 commentaires

  1. Manu

    26 novembre 2005 à 23 h 32

    À Québec : quatre et six chambres à coucher, de grandes pièces destinées au divertissement, des terrasses, de grands garages et, selon l’emplacement, une piscine.

    À Montréal: façades en pierre, les cuisines entièrement rénovées avec appareils ménagers en acier inoxydable et réfrigérateurs Sub-Zero, des plafonds cathédrale et des finitions de luxe comme le granite et le marbre

    Ou bien l’auteur a délibérément choisi certains critères parmi l’ensemble des critères populaire, ou bien on voit vraiment une différence entre les plus fortunés de Montréal et ceux de Québec!

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  2. Serge Alain

    27 novembre 2005 à 19 h 28

    Il faudrait voir les chiffres dans le détail. Les riches sont BEAUCOUP plus nombreux à Montréal… et beaucoup plus riches!

    On parle ici de:

    – 27 maisons de 450 000$ et plus vendues à Québec

    – 181 maisons de… 750 000$ et plus à Montréal.

    Combien y a t-il eu de maisons de 450 000$ et plus vendues à Montréal?… 500? 1000?

    Sans doute normal que les goûts des acheteurs diffèrent un peu dans ces conditions. Il ne s’agit pas de différences de mentalités mais bien de différences de revenus!!

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