Després renonce au plan de sauvetage
Source: Radio-Canada (Québec), 17 mars 2006.
Le Jardin zoologique du Québec fermera définitivement ses portes le 31 mars.
Après des mois de tergiversations, le ministre responsable de la capitale nationale, Michel Després, a finalement renoncé au plan de sauvetage. En janvier, il avait convenu d’un plan de relance avec la mairesse de Québec, Andrée Boucher. (…)
La suite. Voir aussi cet autre billet…
Il est à parier que les réactions seront vives à la suite de cette saga (longuement suivie sur Québec Urbain) et qui vraisemblablement, se terminera en queue de… poisson! Tout pour Montréal, rien pour Québec?
Capitale de pacotille
Source: Normand Provencher, Le Soleil, 21 mars 2006.
(…) Orpheline, la capitale a de plus en plus de raison de l’être. Le Jardin zoologique est un exemple parmi d’autres du désintérêt marqué des politiciens pour la région de Québec. On ne parle pas d’un mégaprojet de plusieurs centaines de millions de dollars, mais d’un zoo, et on a peine à démontrer un semblant d’intérêt à son égard.
À l’opposé, à l’autre bout de la 20, Montréal ne semble pas avoir trop de mal à rallier les politiciens à sa cause. Au diable les beaux discours au sujet de la dette, là-bas, les milliards de dollars pleuvent. Besoin d’un métro pour Laval? Voilà l’argent. Un train de banlieue jusqu’à Mascouche? En voilà un autre. Une petite réfection de la rue Notre-Dame avec ça? Pas de problèmes. Un mégahôpital? Bien sûr, où avais-je la tête?
À Québec, pendant ce temps, on à peine à maintenir ouvert un malheureux zoo. Si ce n’était que cela. La réfection de l’aéroport, pièce majeure des Fêtes du 400e, traîne en longueur. Rien ou à peu près rien pour le transport en commun. Sans oublier un pont, véritable merveille du génie civil, qui rouille dans l’indifférence totale des politiciens. L’ex-ministre Jean Lapierre avait parlé de poursuivre le Canadien National afin de l’inciter à faire les travaux, mais depuis, plus rien.
Le député adéquiste de Vanier, Sylvain Légaré, a bien résumé la situation: « Pendant qu’on coupe des rubans pour des projets milliardaires à Montréal, on se bat à Québec pour sauver un zoo en difficultés financières de 12 millions $. »
Lorsque la Chambre de commerce en est rendu à mener une bataille, une autre, pour doter le premier ministre d’une résidence officielle dans la capitale, c’est le signe qu’il y a quelque chose qui cloche sérieusement… (…)
22 mars 2006 à 09 h 43
Je porte très mal le deuil. La frustration commence à monter à un niveau innommable et tout ce beau monde qui se tourne vers Montréal…
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22 mars 2006 à 10 h 15
Incroyable, j’en reviens tout simplement pas. Ni plus, ni moins. Je suis déçue, extêmement déçue… J’aime ça encore du monde de même qui ne savent pas ce qu’ils veulent ! Ce n’est peut-être pas moi le patron qui a pris cette décision mais ça ne devrait pas être lui non plus !
Certaines personnes occupent des postes de responsabilité auquel ils n’auraient du jamais accéder !
Je suis de tout coeur avec toi PAM te sachant très attaché à ce zoo.
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22 mars 2006 à 10 h 38
oui Lisette j’en suis presque fanatique. Je crois bien que je vais y allé encore au moins une fois avant l’inévitable…
Qu’elle connerie!!!
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22 mars 2006 à 11 h 53
À Québec, les Jeff Fil-lion et cie ont réussi à convaincre la population que « du pain et des jeux », ce n’est pas nécessaire à Québec, mais que le pavé romain, ça, c’est winner. C’est pourquoi on prolonge Du Vallon, mais qu’on ferme un zoo.
Ceci dit, le zoo, personnellement, je trouve ça un peu perdu, loin de tout, et même plutôt ennuyant. On aurait peut-être dû focuser sur une seule attraction (genre, un aquarium-zoo, avec des animaux intéressants, c’est-à-dire moins de truites mouchetées et plus de spectacles de phoques/dauphins/morse/ours, que l’on aurait pu faire cadrer dans un contexte nordique pour se distinguer) plutôt que de disperser les dollars et les bâtiments à deux endroits si séparés.
Quand on veut qu’une attraction soit populaire, elle doit se distinguer. Le zoo me semble bien ordinaire à cet égard. Quand je reçois des visiteurs étrangers, il me passe rarement en tête l’idée qu’il faille absolument, impérativement que j’amène mes amis français voir notre extraordinaire zoo, sinon ils rateraient là une occasion de s’enrichir et vivre une expérience unique.
À côté de ça, on a Village Vacances Val-Cartier, et là, des gens de l’extérieur de Québec, quand ils viennent ici, ça, ils veulent y aller; mieux encore, ça s’auto-finance, preuve d’un intérêt marqué.
Cela devrait servir d’exemple pour ceux qui conçoivent des attractions ennuyantes comme le zoo.
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22 mars 2006 à 12 h 35
Ludovic, tu ne dois pas écouter J-e-f-f F-i-l-l-i-o-n très souvent… car hier matin il est parti sur sa vision d’un train comme il y a à Chicago, qui ferait le tour de la ville dont un arrêt au Zoo…
Et au contraire, il vante beaucoup plus des projets intéressants, qui peuvent attirer les touristes et les familles plutôt que des projets touchant une classe limitée de la population.
Je ne sais pas si ton commentaire était positif… mais après 1 an d’absence, je ne pense pas qu’il ait eu beaucoup d’influence sur cette décision.
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22 mars 2006 à 13 h 07
Le village Valcartier est un très mauvais exemple car il est entièrement privé.
Pourquoi on n’a pas envisagé cette option pour le zoo? Le vendre entièrement à un privée? Sûrement qu’on y a pensé mais pourquoi ca n’a pas fonctionné? Pourquoi ne pas mettre : zoo à vendre?
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22 mars 2006 à 13 h 54
« …d’un train comme il y a à Chicago, qui ferait le tour de la ville dont un arrêt au Zoo… » Ben oui, ce fameux copier-coller, toujours aussi partiel : un train, qui se promènerait ; cherchez la masse critique de pop. ; les rails sont dans l’imaginaire ; le financement devrait être public, car y a pas un privé qui se risquerait. Appelez ça un projet, pour moi, c’est une lubie.
Pour venir à la mairesse, bien beau crier au loup, qu’« il n’y a jamais rien qui se fait dans la région de Québec, tout le monde se pense toujours plus fort que son voisin et personne ne veut jamais collaborer », elle aurait intérêt à faire de l’introspection.
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22 mars 2006 à 19 h 18
Je suis un jeune étudiant en Urbanisme de l’uqam en amour avec sa ville natale Québec. J’étudie dans cette branche car je suis un passionné d’urbanisme et l’envergure d’un jeune désirant contribué au développement de cette ville. En voyant le favoritisme flagrant pour Montréal, je ressents une profonde frustration envers le gouvernement Charest. La décentralisation de certaines activités gouvernementales vers Montréal et les inombrables investissements dans la métropôle sont des exemples de l’attitude centralisatrice du gouvernement. Pour le développement de toutes villes qui se respectent, les investissments dans des projets sont nécesaires pour permettre le développement et l’épanouissement de la ville. Il est bien vrai que Québec n’est pas du même calibre que Montréal, mais est-ce des raisons pour autant pour « téter » sur des projets qui n’a rien de démesuré comme l’agrandissement de l’aéroport, le financement du transport en commun et la sauvegarde du zoo. De plus, comme étant un jeune, je peux vous confirmer de l’existance d’un véritable exode des jeunes de Québec vers Montréal. J’espère que cette état de conscience des gens de la région de l’existance de ce favoritisme du gouvernement Charest pour Montréal restera dans l’esprit de tous pour ainsi pouvoir en faire un enjeu électaoral au prochaine élection pour s’assurer du retour à l’équilibre dans les investissements de la part du Gouvernement provincial.
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22 mars 2006 à 19 h 22
P.S Je viens de me relire et désolé pour mes fautes. Je vais dorénavant prendre le temps de me relire avant de publier. :-)
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22 mars 2006 à 22 h 29
Oui, Guillaume, pendant qu’on investit pour un train de banlieue vers le nord-est de Montréal, qu’on prolonge le métro vers Laval, qu’on répare les ponts autour de l’île, etc., nous on est incapable d’avoir des garanties pour moderniser notre aéroport, rafraîchir le pont de Québec, annoncer le moindre projet d’envergure pour fêter le 400ième, améliorer notre réseau de transport en commun, conserver notre centre de tri postal et notre zoo ouvert… Je me demande si le manque de volonté politique n’est pas jumelé au manque d’audace et d’implication de nos entrepreneurs. C’est peut-être un effet pervers du vieillissement de la population de notre ville.
Je constate comme toi dans mon entourage un exode des jeunes vers Montréal. Les jobs sont se trouvent là-bas.
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22 mars 2006 à 22 h 37
Décidément, j’ai envoyé mon dernier commentaire avant de lire le petit éditorial de Normand Provencher. Apparamment, je suis à 100% sur la même longueur d’ondes que lui!
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22 mars 2006 à 22 h 41
Je voudrais ajouter de plus que je critique énormément le gouvernement provincial, mais j’en conserve autant pour le gouvernement fédéral qui ne démontre aucunes volontés et intérêts pour Québec, la ville.
Pour ce qui est des jeunes, Québec a l’étoffe pour être un pôle d’importance et capable de garder ces jeunes. Cependant, avec tout ce désengagement de la part des gouvernements, cela entraine tout simplement une détérioration de la vie économique de Québec.
Bref, y’a un gros ménage à faire aux niveaux des gouvernements.
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23 mars 2006 à 07 h 52
» Pourquoi on n’a pas envisagé cette option pour le zoo? Le vendre entièrement à un privée? Sûrement qu’on y a pensé mais pourquoi ca n’a pas fonctionné? Pourquoi ne pas mettre : zoo à vendre?… »
– Avant que le zoo soit dénaturé, M. Drouin de Village Valcartier avais justement proposé un très beau projet pour la relance du zoo… proposition vite rejetée, ouache ! Un méchant du privé !
Le problème du zoo n’est pas seulement dû à l’inaction des élus d’aujourd’hui, il est une suite de décisions douteuses au fil des années:
-D’abord un manque d’entretien des infrastructures étalées sur plusieurs dizaines années.
-Une chicane d’orgueil mal placée qui a mené au rejet d’une subvention de 18 millions du fédéral.
– Un changement de vocation du zoo largement influencé par un très fort lobby provenant des supporteurs du zoo l’autre bord du parc.
– Et pour terminer, un cafouillage marketing incroyable lors de l’ouverture du pseudo-zoo qui n’était pas terminé et pour lequel était demandé un prix exorbitant pour le produit offert.
Et maintenant on fait quoi ? Pourquoi effectivement ne pas vendre au privé, à rabais ? Un petit prix de vente vaut sûrement mieux qu’une dépense de plusieurs millions prévues pour son démantèlement… enfin, j’ai une très mauvaise impression de tout ça, l’impression que les vrais enjeux et les vrais acteurs de cette comédie ne sont pas vraiment connus, ils le seront peut-être dans quelques années, quand la population aura oublié…
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23 mars 2006 à 08 h 28
Reçu ce matin, dans mes courriels, celui-ci:
« Message d’origine
De : Daniel Langlois [mailto:gdldan@gdlcredit.qc.ca]
Envoyé : 23 mars, 2006 00:39
À : Undisclosed-Recipient:;
Objet : Réflexion sur Le Jardin zoologique de Québec, un autre Mont-Orford? (vous pouvez faire suivre)
Le Zoo de Québec, un autre Mont-Orford?
Pourquoi tant d’empressement à liquider le Jardin Zoologique de Québec?
L’avenir du « Zoo de Charlesbourg », comme nous l’appellons depuis des décénies, serait-il lié à des intérêts partisans?
Lorsque vous avez comme voisin direct les sociétés « Les Châteaux Marigot inc. », « Condotel Marigot s.e.n.c. »,
« SPEQ Hôtel & Golf Marigot inc. », « Gestion Golf Marigot », « 9134-4671 Québec inc. », « Golf Le Marigot s.e.n.c. »,
9145-7978 Québec inc. »…
(voir https://ssl.req.gouv.qc.ca/slc0110.html) pour la liste des actionnaires…
Que certains actionnaires de vos voisins contribuent annuellement à la caisse du parti au pouvoir…
(voir http://www.dgeq.qc.ca/fr/recherche_donateurs.asp)
Que vous avez comme créancier de vos voisins, Roche Ltée, Groupe Conseil, à hauteur de 1,264,041.$…
(intimement lié au gouvernement au pouvoir et d’ou sont issu Sam Hamad, Marc-Yvan Côté)…
Que vos terrains limitrophes sont boisés, donc innexploités, propices à la construction résidentielle et rapportant des
taxes municipales directes, tout comme les terrains exploitables de la commission scolaire La Rochebelle que reluque la Mairesse
de Québec à des fins de construction résidentielles… plutôt qu’un centre de soccer intérieur…
Que vous promettez un jardin horticole et une école d’horticulture, qui sera assurément exploité uniquement dans la partie
aménagée de l’actuel Jardin Zoologique… c’est à dire 1/3 de la superficie actuelle…
Nous pouvons imaginer, sans trop d’efforts, un saccage à la Mont-Orford; la charcuterie d’un parc « monument », sous le couvert d’une rentabilité
douteuse, au profit d’une dilapidation partisane… (à suivre)
Bonne journée.
Daniel Langlois
Le Droit Immobilier, au quotidien depuis 1994
GDL Crédit Ressource Québec inc.
1078 François-Trefflé
Québec, G2L 2H1
Tél : (418) 628-8600 Ext. : 1- 877-628-8600
gdldan@gdlcredit.qc.ca
http://www.gdlcredit.qc.ca«
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23 mars 2006 à 09 h 31
Mimir: le village Valcartier est au contraire un excellent exemple et c’est précisément parce que c’est privé que je l’ai utilisé.
Comment une attraction comme le Village Vacances Valcartier peut elle devenir un attrait touristique régional pour Québec en étant privée et en s’auto-finançant (et, je suppose, en faisant même des profits) alors qu’on arrive pas à faire du zoo une attraction intéressante même en permettant qu’elle ne soit pas rentable?
Il est là, à mon avis, le problème. Que le zoo ne soit pas rentable, ça ne me dérange pas. Les bibliothèques ne sont pas rentables, mais elles ont leur raison d’être. Mais qu’un zoo soit moins fréquenté ou moins attrayant qu’une installation comme Valcartier, ça, c’est un peu étrange. Si le zoo apportait une fonction éducative particulière, culturelle ou historique, je me dirais: d’accord, ça n’a pas besoin d’être ni rentable, ni populaire.
Mais dans le cas d’un zoo, il me semble que son existence exige qu’il soit populaire et fréquenté, à défaut d’être rentable.
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23 mars 2006 à 10 h 35
Merci Gérald… Fort instructif!
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23 mars 2006 à 21 h 58
Dans la région de Québec, il y a 22 kilomètres de voies d’autoroute par 100 000 habitants. Dans la région de Montréal, il n’y en a que 7.
À en écouter les Gaby Drolet et autres Monsieur Circulation, il y aurait de la congestion sur ces autoroutes de la capitale provinciale.
Pas besoin d’être bien fort en calcul pour savoir où sont les besoins les plus urgents.
Ça doit être fort simple à comprendre puisque même Jean Charest a compris ;))
Ça fait des années et des années que le très provincial Québec néglige sa métropole – sans doute pour rendre la partie plus facile à Toronto.
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31 mars 2006 à 13 h 25
POURQUOI NE PAS FAIRE COMME EN FLORIDE EMETTRE DES PLAQUES AUTOMOBILES ET ,POUR UN CERTAIN MONTANT LES GENS PEUVENT ABVOIR UNE PLAQUE :CUSTOMISÉE: ET POUR CHACUN DES DEPARTEMENT QU’IL Y A UN MONTANT EST DONNÉ A LA CAUSE EX: IL Y A L’ECOLE , SAUVER LES MANATEES, L’ AVORTEMENT, LA FAUNE SAUVAGE IL Y EN A MEME POUR LES EQUIPES DE HOCHEY (PANTHERS) ET BASEBALL ( MARLIN) CE SERAIT UNE FACON SIMPLE ET EFFICACE DE LAISSER L’opportunitée A QUICONQUE D’APPORTER SA CONTRIBUTION (ON LE SAIT QUE C’EST UN GENRE DE TAXE DÉGUISÉE MAIS AU MOINS C,EST VOLONTAIRE). PEUT-ETRE QUE J,ARRIVE TROP TARD AVEC L’IDÉE MAIS …EN SOUHAITANT QUE QUELQU,UN PEUT LA FAIRE CIRCULER ET QUI SAIT MME BOUCHER POURRAIT EN PRENDRE LE CRÉDIT
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