Les travaux vont bon train pour cet autre ajout dans l’impressionnant réseau d’autoroutes de la capitale. Un peu comme dans le cas de l’annonce de la fermeture du Zoo [billet] ces dernières semaines, ce chantier a suscité de vives réactions, notamment auprès de groupes environnementalistes…
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26 mars 2006 à 09 h 04
J’aime vraiment votre « impartialité » lors de vos « nouvelles » ici…
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26 mars 2006 à 12 h 42
Pourquoi devrait-il y avoir impartialité ou objectivité ?
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26 mars 2006 à 19 h 16
On peut ne pas être d’accord avec l’angle sous lequel on traite l’information. Mais de toute façon, je crois que l’objectivité n’existe pas vraiment.
Pour ce qui est du parc, en effet, il s’étend beaucoup plus profondément dans la forêt. Donc, oui, il en reste. Le seul inconvéniant que je vois, c’est de passer dans un tunnel pour traverser le boulevard (si ma mémoire est bonne, le projet comprend un tunnel pour piétons/cyclistes).
Et puis, un tronçon de route à 50 km/h, pas d’échangeurs, avec feux de circulation, dans mon livre à moi, ça n’a pas le même débit qu’une autoroute.
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26 mars 2006 à 21 h 12
On ne veut peut-être justement pas d’un autre autoroute…
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26 mars 2006 à 22 h 55
Le « ici » est un blogue et par définition – du moins la mienne – il n’a pas à être objectif ou subjectif : il est ce qu’on veut bien.
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27 mars 2006 à 08 h 58
J’étais fou comme un balai pour ce prolongement: je reste un peu plus haut sur Roitelet et pour aller travail ça aurait été le paradis! Mais bon, ça été fait un broche à poule ce projet-là: des lumières, pas de viaducs. Imaginez les jams sur Chauveau et sur Lebourgneuf! Je gage qu’avant longtemps je vais prendre le même chemin qu’avant pis je suis à 2 minutes du prolongement! C’est de la marde, comme tout bon projet à Québec!
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27 mars 2006 à 15 h 12
Je crois pas qu’une autoroute était nécessaire. Autrement, ça va juste encombrer d’avantage et plus vite les autoroutes plus au sud.
Puis, aussi, je dois admettre que j’ai une aversion envers le style de vie banlieusard où l’automobile est une extention du corps humain et qui implique une dépendance complètement folle envers le carburant.
Non, je trouve pas que ce projet est de la marde. Je dirais tout juste qu’il est entre les 2 extrêmes écolo/auto.
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27 mars 2006 à 22 h 44
Hum! Serais-je plus objectif si j’enlevais tout simplement « (ou du moins, ce qu’il en reste…) » dans le titre? Par un malheureux hasard, j’ai pris l’automne dernier des photos de magnifiques polypores (champignons) dans le secteur boisé qui a disparu…
Pour la suite du billet (article), je ne vois pas de problème car ce dossier, avec raison, avec objectivité donc, a provoqué de vives discussions à Québec au sein de divers groupes d’intérêt.
Je m’efforce, dans la mesure du possible, d’être neutre dans mes billets en respectant le privilège que me donne Francis Vachon de m’exprimer dans Québec Urbain. Il est vrai cependant qu’il est parfois tentant pour moi de m’afficher pro-centre-ville, pro développement durable, et surtout, « solidaire »…
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27 mars 2006 à 23 h 00
J’étais fou comme un balai pour ce prolongement: je reste un peu plus haut sur Roitelet et pour aller travail ça aurait été le paradis! Mais bon, ça été fait un broche à poule ce projet-là: des lumières, pas de viaducs. Imaginez les jams sur Chauveau et sur Lebourgneuf! Je gage qu’avant longtemps je vais prendre le même chemin qu’avant pis je suis à 2 minutes du prolongement! C’est de la marde, comme tout bon projet à Québec!
Vous avez juste à prendre les transports en commun et… ah oui, scusez, j’oubliais vous habitez dans la région de Québec…
Tant pis pour vous!
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28 mars 2006 à 11 h 20
C’est quoi ce commentaire-là?!?! L’autobus en banlieue c’est au moins 90min matin et soir. Pis je suis né dans la région de Québec, j’y reste et j’aime ça quand même! Je ne me plains pas d’avoir à prendre mon auto pour aller travailler: je reste en banlieue et j’assume les avantages et les inconvénients qui vont avec. Je ne me vois pas dans des cabanes à moineaux en pleine ville, pas de terrain pour que mes enfants puissent courir un peu. J’ai ma piscine et mon garage, je suis bien et j’aime ça.
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28 mars 2006 à 13 h 34
Je ne me vois pas dans des cabanes à moineaux en pleine ville, pas de terrain pour que mes enfants puissent courir un peu. J’ai ma piscine et mon garage, je suis bien et j’aime ça.
Je suis content de ne pas habiter à côté des moineaux de votre genre. C’est quand même ironique que mon enfant peut courir dans un parc ou une cour quand il le veut (ou presque, ce n’est pas un enfant-roi).
Dernière question, cher Plein d’Avenir: quand la prochaine crise du pétrole va fesser bientôt, comment vous allez faire pour entretenir votre piscine et vous rendre à votre travail?
Juste comme ça…
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28 mars 2006 à 17 h 58
Hey! Bon, ça va là… C’est pas avec des commentaires comme ceux de phonono que l’on va convaincre les gens de certaines idées!!!!
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30 mars 2006 à 08 h 27
Hey! Bon, ça va là… C’est pas avec des commentaires comme ceux de phonono que l’on va convaincre les gens de certaines idées!!!!
Les convaincre de quoi et les convaincre pourquoi?
Pourquoi ramener les banlieusards au centre-ville? Non merci. Je veux pas que le centre-ville soit géré comme une banlieue; ce mode de gestion a déjà fait amplement de ravages aux États-Unis et au Québec… Et la mentalité des gens est incompatible avec ce qui se passe au centre.
Seulement de là à dire que les gens du centre habitent dans des « cabanes à moineaux »… Au cas où Dany G aka Plein d’avenir ne l’aurait pas remarqué, le mode de vie qu’il mène est en train de nous plonger dans un gouffre financier qui va tous nous affecter. Il faudra seulement s’arranger pour que ceux qui sont la cause principale du gouffre soient ceux qui paient le plus.
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31 mars 2006 à 08 h 03
Cher phonono,
Votre intervention comporte une contradiction. Vous affirmez que le style de vie de la banlieue nous mène vers un gouffre qui va tous nous affecter. Ok. En même temps, vous affirmez que nous n’avons pas à tenter de changer leur style de vie.
Explications SVP…
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1er avril 2006 à 00 h 23
ous affirmez que le style de vie de la banlieue nous mène vers un gouffre qui va tous nous affecter. Ok. En même temps, vous affirmez que nous n’avons pas à tenter de changer leur style de vie.
Explications SVP…
Parce qu’il est inutile et improductif de tenter de convaincre des gens qui sont déjà installés en banlieue d’aller au centre-ville. D’une part, en venant au centre-ville, ils garderaient (ou tenteraient de garder) leurs mauvaises habitudes de banlieusards. On a déjà Gérald Tremblay qui veut gérer Mourial comme une banlieue… D’autre part, vous imaginez-vous en train de faire du porte à porte le matin pour prêcher la bonne nouvelle du centre-ville aux gens de Lac Beauport ou de Cap Rouge??? Moi non plus.
Il faut tout simplement frapper le mal à la racine en favorisant le développement du centre et en défavorisant les gens à s’installer en périphérie. Il y a plusieurs stratégies pour en arriver mais oblger les banlieusards à s’installer au centre-ville n’en est pas une. Densifier la population déjà existante oui.
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1er avril 2006 à 09 h 30
Tout d’abord, je crois qu’au delà d’une action organisée pour changer la situation, ce qu’il faut surtout, c’est un important changement de valeur dans la société. Autrement, les nouveaux ménages pourront eux aussi se laisser séduire par la banlieue. Pour y arriver, je crois qu’il faut présenter de façon positive le style de vie que l’on préconise à tout le monde. Pour qu’une nouvelle valeur émerge au niveau sociétal, elle doit circuler partout. Il n’est pas non plus nécessairement question d’amener tout les banlieusard à venir habiter le centre-ville, mais de définir ce qui doit être dans l’air du temps.
Oui, on doit densifier les zones urbaines existantes, mais ce sera plus facile si les valeurs changent. C’est là la racine du problème. Ce que je considère improductif avant tout, c’est de lancer des attaques verbales contre ceux qui ne partagent pas nos idées et qui ne fait que camper les positions de chacun.
Je penses que les valeurs ont déjà changer quelque peu à ce sujet depuis 10 ou 15 ans. Les centre-ville sont devenu à la mode. ce qui sert notre cause, mais ça peut aller plus loin.
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1er avril 2006 à 22 h 11
Tout d’abord, je crois qu’au delà d’une action organisée pour changer la situation, ce qu’il faut surtout, c’est un important changement de valeur dans la société.
Un changement de valeurs ne peut pas vraiment s’opérer rapidement. Normalement c’est une génération (25 ans) à moins d’un changement brutal ou une adaptation suite à des événement catastrophiques. Au Québec, à l’instar d’autres bastions du néo-catholicisme comme l’Italie et l’Espagne, le vieillissement de la population signifie une cristallisation des valeurs autour d’un groupe, dans notre cas les bébé-boumeurs, nuit encore à ce « changement de valeurs » préconisé. La majeure partie des bébés-boumeurs sont nés dans des villages ou un milieu rural et leur construction, leur image de société idéale est empreint de ruralité et de « grands espaces ». La structure sous-jacente des Nord-américains, anglo-saxons comme francophones, c’est la fuite des problèmes. La preuve, c’est que lorsqu’une région se vide de ressources, la majorité des habitants déguerpissent. Même chose pour la ville. Aussitôt qu les problèmes apparaissent, on fuit les problèmes pour s’installer ailleurs. En oubliant qu’on emmène une partie des problèmes avec nous.
je crois qu’il faut présenter de façon positive le style de vie que l’on préconise à tout le monde. Pour qu’une nouvelle valeur émerge au niveau sociétal, elle doit circuler partout.
je suis d’accord avec cette affirmation. En fait, je suis persuadé que, en se parlant en face-à-face, nous découvririons beaucoup de points en commun quant au discours sur l’urbanité, cependant, il ne faut pas oublier que la (re)présentation de la vie suburbaine possède encore plus de moyens que l’on pense. D’abord, les endroits publics et médiatiques qui ne sont pas envahis par les publicités de bazous ou de promotueurs immobilisés qui vendent leur condo en carton sont rarissimes. Ensuite, même si nous sommes entrés en phase de crise pétrolière et de déclin économique, les conditions ne sont pas encore au niveau critique pour entraîner une remise en question du modèle suburbain.
Il n’est pas non plus nécessairement question d’amener tout les banlieusard à venir habiter le centre-ville, mais de définir ce qui doit être dans l’air du temps.
Non, les adolescents et jeunes adultes issus de familles suburbaines le font déjà, soit parce qu’ils s’ennuient à mort, soit parce que l’emploi pour eux les mène vers un cul-de-sac (qui veut travailler pour Wal-Marde ou Maxi toute sa vie?). Le problème, c’est que lorsqu’ils vieillissent un peu et veulent fonder une famille, leur réflexe est de se jeter sur un environnement que eux ont connus enfants, ce qui est un peu logique. C’est là le noeud de l’affaire : convaincre les jeunes familles que la qualité de vie dans les centre-villes est bonne.
Ce que je considère improductif avant tout, c’est de lancer des attaques verbales contre ceux qui ne partagent pas nos idées et qui ne fait que camper les positions de chacun.
La polarisation de la société sur les grands enjeux permet aux vrais acteurs de prendre le pouvoir et d’agir en toute impunité. Autrement dit, diviser pour régner. Par contre, si on ne sait pas quelles sont les vraies pensées des gens, il est difficile d’entamer un dialogue constructif.
es centre-ville sont devenu à la mode. ce qui sert notre cause, mais ça peut aller plus loin.
Il faut justement que ça ne soit pas qu’une « mode » car sinon ça n’ira pas plus loin.
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2 avril 2006 à 00 h 22
« C’est là le noeud de l’affaire : convaincre les jeunes familles que la qualité de vie dans les centre-villes est bonne. »
Bien d’accord. Et justement, « convaincre » est le mot clé que j’ai utilisé dans ma première intervention. « Convaincre » ne se fait pas de n’importe quelle façon. Des théories en communications sont documentées dans le domaine, surtout récupérées par le marketing. Le cerveau humain étant ce qu’il est, il ne changera ses perceptions que dans certaines conditions. Malheureusement, bon nombre des gens, même bien instruits, ne sont guère familier avec ces conceptes ou les mettent peu en application. Je vous suggère de lire Louis C_h_e_s_k_i_n si vous avez le temps (le filtre anti-pourriel m’obligeait à l’écrire comme ça). Il me semble trop peu connu au Québec.
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