Source: Renée Larochelle, Au fil des événements, 23 mars 2006.
Pour le graffiteur, graffiter constitue un moyen d’exister sans se faire voir et un moyen de se faire voir sans se faire entendre. En marquant illégalement les murs des bâtiments des villes, le graffiteur sait qu’il contrevient à l’autorité et qu’il joue avec le feu. Toutefois, ce geste lui permet de laisser sa trace, de prendre symboliquement possession de la ville. Discrétion et rapidité sont de mise dans cette opération effectuée dans l’ombre mais qui révèle au grand jour le besoin du graffiteur d’habiter la ville à sa façon, de s’approprier l’espace pour peut-être mieux y respirer.
C’est l’un des constats que fait Alexandre Ollive dans son mémoire de maîtrise en géographie. (…)
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