Source: Radio-Canada (Québec), 4 avril 2006.
La Commission de la capitale nationale qui voulait trouver un locataire qui permette de conserver la vocation publique du Domaine Cataraqui négocie un projet avec l’École hôtelière de la capitale, un centre de formation spécialisé en alimentation et en tourisme. (…)
5 avril 2006 à 21 h 28
Voilà une bonne nouvelle.
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6 avril 2006 à 17 h 07
Je ne suis pas certaine que ce soit une si bonne nouvelle. Le Domaine n’est plus en état. Depuis 4 ans qu’il est fermé. Des sommes devront être injectées pour le remettre en état de recevoir. Des problèmes d’infiltration d’eau étaient déjà apparents en 2002 et rien n’a été fait depuis.
Est-ce qu’une école sera suffisamment rentable pour faire vivre ce magnifique lieu ? J’ai des doutes. Au moment où c’était un musée, des frais fixes annuels de 300 000 $ étaient nécessaires pour maintenir le domaine vivable.
Par contre, nous n’avons pas toutes les données et j’ose croire qu’ils ont fait les prévisions nécessaires pour ré-ouvrir cet endroit magique au public…. je sais de quoi je parle, j’y ai travaillé 3 années avant sa fermeture.
Mais j’ai des réserves… seul l’avenir nous le dira !
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6 avril 2006 à 20 h 35
Donc, si j’ai bien compris, ce serait préférable de le laisser dans l’état où il se trouve? Ça ne coûterait quand même pas 100 millions pour lui permettre de revivre sous une autre vocation?
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7 avril 2006 à 06 h 46
Je ne dis pas de le laisser dans son état actuel. Mais est-ce qu’une école aura les moyens de faire vivre les lieux ? Ne serait-il pas préférable de trouver une vocation qui arrivera à couvrir les frais minimums pour maintenir l’intégralité des lieux ? Il y a tout de même 10 bâtiments sur 1 million de pieds carrés de terrain aménagé à entretenir.
À l’époque, le Domaine arrivait à vivre grâce aux subventions muséales. Une fois que le ministère de la Culture a décidé de ne plus subventionner, fini le Domaine Cataraqui. Et ils ont arrêté de subventionner car il n’y avait pas assez de visiteurs, pas assez de revenus donc. Les activités muséales n’étaient pas suffisantes pour maintenir le site en vie.
Je repose la question : est-ce qu’une école aura les moyens de faire vivre le site ? Seul l’avenir le dira !
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