Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 26 avril 2006.
Béatrice, presque sept ans, et Aurélie, 18 mois. C’est pour elles que François Marchand, de Sillery, est venu dire à la Ville de Québec, avec 500 autres citoyens, qu’elle doit y aller mollo avec les constructions sur les terrains des communautés religieuses. (…)
28 avril 2006 à 12 h 29
Les citoyens de Sillery ne devraient pas être les seuls à être concernés. À mon sens, ces terrains verts , forment une ceinture verte inestimable le long du fleuve . Ces espaces verts vus à vol d’oiseau ou du fleuve, ou de la rive-sud , ou du Chemin Saint-Louis constituent un patrimoine visuel de haute importance que tous devraient avoir à coeur de protéger.
Une fois les terrains vendus et construits, il n’y aura plus de retour en arrière.
Ces terrains devraient être cédés (vendus ) au gouvernement ( patrimoine national ) afin qu’ils demeurent espaces verts , éventuellement en parc avec Cataraqui. Il faut avoir une vision à long terme et éviter de dilapider des territoires vierges. Les générations futures pourraient avoir un désir ou une vocation plus intéressante à proposer que des résidences de retraite .
Je ne suis pas très connaissante du dossier démographique et des besoins en terme d’habitation pour futurs retraités, mais il me semble que le boom de baby-boomers vieillissants sera ponctuel dans la ligne du temps. Dans cinquante ans , le besoin d’ Habitation de retraite luxueuse sera beaucoup moindre . On se dira peut-être qu’on aurait pu construire ces habitations à moindre superficie dans des lotissements ailleurs dans la ville de Sillery, sainte-FOy. Pouquoi les promoteurs ne pensent-ils pas écologie, beauté de l’architecture et du design tout en rationnant l’espace bâti ?
Signaler ce commentaire
28 avril 2006 à 13 h 07
Chère Hélène…
« Pouquoi les promoteurs ne pensent-ils pas écologie, beauté de l’architecture et du design tout en rationnant l’espace bâti ? »
Parcqu’ils sont des promoteurs et qu’ils se foutent totallement du patrimoine qu’ils vont laisser, parce que les décideurs laissent passer n’importe quoi, et qu’une architecture de qualité nous est présentée… triste mais c’est la réalité…
Signaler ce commentaire
28 avril 2006 à 16 h 11
Avant de mettre ça sur le dos des promoteurs, il faut se rappeler que si personne ne semblait intéressé à acheter des condos dans ce secteur, il n’y aurait probablement pas non plus de promoteurs pour risquer de gros bidous. Ils ne font que répondre à un besoin. D’ailleurs, s’il pleut des condos à Québec (notamment de type « de luxe » ou « pré-retraités »), qu’ils se vendent, et qu’il s’en construit encore, c’est simplement parce qu’il y a un besoin à cet effet.
Ceci dit, rien ne nous empêche de réglementer ces cas « patrimoniaux » pour les protéger. Mais si on veut pointer quelqu’un du doigt, qu’on commence par les gens qui seraient intéressés à y vivre. Cela semble d’ailleurs faire partie de la mentalité d’une bonne proportion (pas tous évidemment!) des baby-boomers : tout réclamer, se « battre pour », tout prendre, mais en laissant les générations futures payer la note, autant en nature qu’en espèces (même s’ils ne peuvent pas en profiter à leur tour). Du système de santé aux lopins de terre, c’est réellement ce qui arrive depuis plus de 30 ans…
Signaler ce commentaire