Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Renaturalisation des berges de la Saint-Charles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mai 2006 7 commentaires

Début des travaux des phases III et IV

Source: Ville de Québec 26 avril 2006

Québec, le 26 avril 2006 – La Ville de Québec entreprend à compter de cette semaine, les travaux des phases III et IV du programme de renaturalisation des berges de la rivière Saint-Charles. Ces travaux sont évalués à 5,4 millions de dollars pour la phase III et à 4,2 millions de dollars pour la phase IV, coûts partagés à un tiers chacun par le gouvernement du Canada, le gouvernement du Québec et la Ville de Québec. De plus, la Fondation de la faune du Québec injectera 350 000 $ dans le projet. (…)

Voir autre billet

ENFIN !!!

Nature des travaux

Les travaux consistent en la démolition des berges bétonnées, la renaturalisation et la végétalisation des berges ainsi que l’aménagement d’un sentier multifonctionnel.

Réalisés sur la rive nord de la rivière, les travaux de la phase III s’étendront sur les berges situées entre les ponts Lavigueur et Marie-de-l’Incarnation. La phase IV se déroulera pour sa part entre le parc Cartier-Brébeuf et le pont de l’autoroute Dufferin-Montmorency.

Ces travaux s’échelonneront jusqu’à la fin de novembre alors que la plantation des végétaux sera complétée au printemps 2007.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Arrondissement Limoilou, Environnement.


7 commentaires

  1. Bernard Bastien

    4 mai 2006 à 13 h 02

    Ça tombe bien, je viens tout juste d’emménager juste en face de la phase III. D’ailleurs l’opérateur de la pelle mécanique est un virtuose, fallait le voir ramasser les dalles géantes et les plier en trois avec une précision redoutable.

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  2. didi

    21 mai 2006 à 00 h 32

    Mettons que ça fera pas de tort!!!! :D

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  3. francois thériault

    6 juin 2006 à 01 h 28

    Depuis quand des murs bétonnés sont des nuisances dont on doit se débarasser? La pollution de la St-Charles les jours de pluie est une nuisance, les odeurs lors de marées basses l’été sont des nuisance mais les murs de béton ne sont pas une nuisance. Personne n’a jamais suggérer de végétaliser les rives du ca-nal Rideau a Ottawa; ‘ca-nal’ enserré par des murs similaires a ceux que L’on retrouve a Québec. Et ces rives bétonnées illustre de nombreuses cartes postales de la capitale canadienne. Préserver des milieux humides, je veut bien mais ne tentons pas d’en refaire artificiellement a grand frais.

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  4. Manu

    6 juin 2006 à 01 h 51

    C’est que la partie « active » d’une rivière, soit celle où poussent les algues qui « nettoient » l’eau ou encore les petits animaux et organismes qui contribuent aussi à la santé d’une rivière, se trouve presqu’exclusivement près des berges. Je ne me souviens plus des nombres exactement, mais pour une rivière comme la St-Charles, il me semble que c’est la partie de la rivière où il y a en moyenne, sur une année, moins de 30cm d’eau.

    C’est aussi dans cette zone de la rivière que se nourissent de plus gros animaux comme certains oiseaux (normalement, plutôt qu’au McDo…)

    Et qu’arrive-t-il quand on bétonne les rives?

    Tout cela disparaît et la rivière devient un égoût à ciel ouvert (déjà juste par ce qu’elle transporte, non pas parce qu’on y déverse les égoûts), incapable d’absorber quoi que ce soit, et incapable d’équilibrer les différents ions et autres substances, organiques ou pas, qu’on retrouve dans toute rivière « en santé ».

    Voilà une raison pour laquelle c’est une nuisance.

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  5. jaco

    6 juin 2006 à 12 h 57

    -Témoignage direct- 1+1 =2

    De visu, j’ai pu constater que l’arrivée des canards, cormorans,outardes, tortues, rats-musqués, grands hérons, bans de carpes et d’une pléthore de petits oiseaux…COINCIDAIT avec la « naturalisation des berges.
    Dans ma tête, ca fait: 1+1= 2

    En 1966 arrivait une nouvelle science des USA, que personne ne connaissait qui s’appelait l’ECOLOGIE
    A L’époque, Tony Lesauteur qui avait sans doute étudié cela disait que c’était une erreur de bétonner la riviere. Mais c’était un précurseur; personne n’était vraiment au courant …
    c’était sans doute trop tot!
    Pour se réconcilier avec le « bétonnage de la st-Charles » un spécialiste expliquait aux « nouvelles de radio-can » que ce n’était pas nécessairement une mauvaise décision a l’époque:
     » En effet, les terrains riverains étaient tellement souillés et toxiques que le bétonnage était la seule solution pour préserver l’eau de contamination majeure!  » Il fallait donc mettre un MUR entre la riviere et les rives archi-intoxiqués »

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  6. carol

    6 juin 2006 à 14 h 50

    Humm ! ça du sens tes propos Jaco, je me demandais pourquoi ils avaient bétonner les rives à part la raison de l’érosion…

    Et moi aussi j’avais remarqué qu’il y avait plus d’oiseaux aquatiques depuis bon nombres d’années

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  7. Elyse

    7 mars 2008 à 15 h 05

    … pourquoi débétonner ? parce que les plantes qui y sont plantées (renaturalisation) viennent absorber les polluants, épurent l’eau et justement, aident à retirer les mauvaises odeurs.

    Depuis des millions d’années, la nature nous offre ce service de décontamination gratuit… c’est sûr que certains trouvent le béton joli peut être, mais il n’absorbe aucun contaminant et ne fait pas d’épuration d’eau. Les mauvaises odeurs, oui, elles s’enlèvent grâce aux plantes. De dire que débétonner est moins urgent que de s’occuper des odeurs, c’est ne pas du tout connaître les raisons pour lesquelles on réalise qu’on doit renaturaliser les berges. La phytoremédiation, ca s’étudie…

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