Source: Anne-Louise Champagne, Le Soleil 30 avril 2006
La pénurie de logements vécue à Québec se résorbe tranquillement. Mais elle a laissé des traces.
En 2001, 2002 et 2003, les locataires ont dû composer avec les plus bas taux d’inoccupation à 0,8 %, 0,3 % et 0,5 % respectivement. La situation était critique au point où des familles se sont retrouvées à la rue le 1er juillet de ces années-là. Dans un marché équilibré, les appartements vacants représentent à peu près 3 % du marché.
Depuis, ce taux est en remontée, soit à 1,1 % en 2004 et à 1,4 % en 2005. Il devrait continuer sa remontée graduelle, écrit la Société canadienne d’hypothèques et de logement dans son rapport annuel sur le marché locatif, paru en octobre dernier.
Mais le marché locatif est resté capricieux. (…)