Source: Jean-François Néron, Le Soleil 14 mai 2006
La dernière école de rang de la Ville de Québec, située boulevard Saint-Jacques à Neufchâtel, a été complètement rasée par les flammes hier. C’était le troisième incendie dont elle était la proie, le deuxième en quatre ans.
L’école dite « de la misère » était dans un état avancé de décrépitude. Pourtant, elle recelait pour plusieurs une valeur historique. C’était la troisième école érigée au même endroit depuis 1848. Elle a été construite en 1915. Elle a accueilli des élèves jusqu’en 1965. C’était surtout la dernière école de rang de la région de Québec. Et elle était au cœur d’un débat. (…)
En 1998, des citoyens créaient un comité de sauvegarde pour la restaurer. Des réparations estimées à 250 000 $. Le Conseil des monuments du Québec envisageait « positivement la possibilité de restaurer le bâtiment », écrivait-il dans une lettre envoyée au comité. De plus, le propriétaire du lieu sur lequel se trouve l’école, Yvan Pageau, avait accepté de céder cette parcelle de terrain en échange d’une autre équivalente. Mais la Ville devait aussi s’impliquer financièrement. Chose qu’elle a toujours refusé, invoquant le coût de la restauration et l’état de délabrement du bâtiment.
15 mai 2006 à 17 h 05
J’ai produit un reportage sur cet incendie, dans lequel j’ai aussi mis des photos de l’école en 2005, photos que j’avais préparé pour un document de QuebecUrbain l’an dernier.
http://www.spiq.ca/v2/reportages/2006_05_14_2eAlarme8450StJacques/index.html
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15 mai 2006 à 23 h 12
Dire que je suis passé là en vélo 3 heures à peine avant l’incendie, et je me demandais ce qu’on allait finalement en faire, après tant de tergiversation.
Dommage… ça aurait été bien de pouvoir la « retaper » un peu (beaucoup…)
Mais d’un autre côté, si j’ai bien compris ce qui s’est dit à ce sujet, la « retaper » voulait quasiment dire la reconstruire, tellement tout était pourri. Sans cela, les autorités ne permettaient même pas qu’on y mette le pied. N’eût été de cet incendie fatal, on aurait peut-être alors simplement eu une longue agonie de ce dossier jusqu’à ce que les pricipaux « promoteurs » finissent par se décourager 20 ans plus tard, faute de relève par exemple.
C’est comme d’avoir un vieux grand-père malade qui meurt subitement d’une crise cardiaque plutôt que de passer 12 mois dans une chambre d’hôpital, littéralement à se détériorer len – te – ment et devenir de plus en plus « légume », jusqu’à ce toute la famille fasse une dépression…
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16 mai 2006 à 22 h 52
Et j’oubliais… Merci Bernard!
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17 mai 2006 à 15 h 00
Force est de constater que la délinquance juvénile est toujours présente à Neufchat! Ahhh le bon vieux temps!
Salut!
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21 mai 2006 à 21 h 19
S’agît-il d’un incendie criminel?
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