Source: Jean-François Cliche, Le Soleil 18 mai 2006
Un bon matin, Mario Pépin, du quartier Saint-Sauveur, reçoit sa facture d’huile à chauffage. Il se rend à son réservoir pour vérifier la livraison, mais constate que la cuve est aussi vide que la veille. Et pour cause, car elle est percée : 900 litres de carburant viennent de se déverser dans son terrain. On est le 23 décembre 2002. Joyeux Noël.
M. Pépin est loin d’être seul. Sa propriété est allée grossir le long Répertoire des terrains contaminés du ministère de l’Environnement (MENVQ), qui compte quelque 450 entrées pour la seule agglomération de Québec. Du nombre, environ 70 lots appartiennent à des particuliers. Comme le terrain de Mario Pépin, l’immense majorité sont souillés par des hydrocarbures.
Voir autre billet.
Il est évidemment fort probable que la liste du MENVQ ne soit pas exhaustive. Avocat en droit immobilier et de l’environnement, Sylvain Landry dit voir « beaucoup de cas » du genre atterrir sur son bureau. « Ce qui se passe, c’est que les institutions bancaires exigent de plus en plus une caractérisation des sols avant d’accorder un prêt. Et c’est là qu’on peut découvrir plein de choses », dit-il.
Les propriétaires qui se retrouvent avec un tel problème sur les bras peuvent se sentir bien seuls. Les travaux de réhabilitation coûtent cher, et ni la Ville, ni le gouvernement n’offre de programme d’aide aux particuliers.
21 mai 2006 à 21 h 13
Vive le chauffage électrique!
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21 mai 2006 à 21 h 28
Plusieurs commerce et habitations sont sur des terrains contaminés et donc très difficilement revendable. Alors que la loi n’obligeait pas encore la décontamination des lieux les gens prenaient place sur ces terrains qui aujourd’hui causent beaucoup de problèmes. Certains propriétaires d’entreprise se voient dans l’obligation de décontaminer les lieux avant de pouvoir vendre leur terrain. Malheureusement ça engendre des coûts faramineux.
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