Source: Éric Moreault Le Soleil, 1 juin 2006
Les villes de la région seront incapables d’atteindre en 2008 les objectifs québécois de recyclage parce que le projet de ramassage et de compostage des déchets de table connaît des délais.
En ce moment, la mise en valeur des rebuts atteint 24 % sur le territoire de Québec et des trois MRC qui l’entourent, loin de l’objectif de 60 %. Mais puisque environ la moitié des déchets résidentiels sont des matières putrescibles, la cible demeure en vue. Seul hic, c’est plus facile à dire qu’à faire. (…)
Ce n’est pas la première fois qu’il y a des ratés dans le processus de récupération.
Il faut déterminer la façon de disposer des matières, comment les ramasser puis les traiter. Autrement dit, un bac ou des sacs ? Des nouveaux camions ou des camions modifiés ? Quelle sorte d’usine ? Et que faire du compost des 73 000 tonnes ramassées ?
La Communauté urbaine de Québec (CMQ) a commandé une étude complémentaire au Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR), au coût de 76 000 $, payée à moitié par Ottawa, qui sera livrée au plus tôt cet automne. Avec les délais pour des ententes entre tous les partenaires, les permis et la construction, il faut oublier 2008.