Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les développements Du Vallon acquiert Les Méandres pour 8 M$

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juin 2006 8 commentaires

Source: Jean Brouillard Communications et relations publique.

Le projet total nécessitera des investissement de 350 M$

Québec, le mardi 6 juin 2006 – Le promoteur immobilier Stéphan Huot s’est porté acquéreur des terrains vacants dans le secteur Les Méandres à Québec, une opération qui nécessitera en totalité des investissements de 8 M $.. Différentes phases de travaux y ont cours et d’autres seront entamés au cours des prochaines semaines et des prochains mois.

Au total, c’est plus de 350 M $ qui seront investis pour la création de cottages, de condos, de jumelés et d’unités multi-familiales de 3 à 6 étages. Une première phase de nouvelles rues a été complétée pour permettre le façonnement et l’édification du projet et d ’autres suivront au cours des prochains mois. (…)

Un gros merci à Gérald Gobeil pour l’info

Le secteur Les Méandres est situé à Québec, au sud du boulevard Chauveau et à l’est du boulevard Saint-Jacques. Le projet s’étendra de part et d’autre du futur tronçon de l’autoroute Du Vallon actuellement en construction, juste au nord des Galeries de la Capitale.

La prochaine phase de construction de 800 unités débutera en octobre 2006 et celle des 1 400 unités d’habitation de 3 à 6 étages sera lancée en 2007. Au total, 2600 unités d’habitation seront créées dans ce projet.

Promoteur immobilier depuis près de 20 ans, Stéphan Huot s’est entre autres fait connaître dans la Capitale par la création, il y a une quinzaine d’années, des projets immobiliers à succès le Domaine de la Capitale et le Domaine de Brugnon, situés à l’est de l’autoroute Du Vallon. Actuellement, Stéphan Huot développe notamment le projet LES TRIPLEX au sein du Domaine de la Capitale.

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Condo, Résidentiel.


8 commentaires

  1. Carol

    7 juin 2006 à 12 h 04

    Personellement, je ne suis pas d’accord avec ce genre de projet, car c’est de l’étalement urbain à grandes échelles…

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  2. PAM

    7 juin 2006 à 12 h 18

    IL FAUT BIEN REMPLIR LES TROUS…

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  3. Gwido

    7 juin 2006 à 12 h 29

    Avec l’étalement, notre ville a la dimension d’une ville de 2 millions d’habitants… On en est loin n’est-ce pas?

    Est-ce que les gens qui iront habiter ce trou seront des « bouche-trous »?

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  4. Manu

    7 juin 2006 à 14 h 19

    En effet, il ne s’agit PAS d’étalement urbain, mais plutôt de compléter la trame « sous-urbaine » en reliant au passage des quartiers autrefois dispersés. Ce secteur est d’ailleurs beaucoup plus près des pôles d’activités de la ville que bien des secteurs développés au cours des années 70-80 (notamment toute la couronne nord de la ville).

    Par ailleurs, la majeure partie du territoire en jeu ici est constitué d’anciennes zones agricoles inutilisées, et non de forêt, parc, etc. On donne ainsi une deuxième vie à ces terres délaissées.

    Si quelqu’un connaît un meilleur endroit à Québec où il y a assez d’espace pour y construire des centaines de maisons et encore plus de jumelés, des « plex » et des blocs appartement, qu’il le mentionne, je serais curieux de savoir! et n’allez surtout pas répondre qu’il faille éviter de construire des maisons, à moins que vous préfériez que les gens se construisent plutôt à St-Augustin, Stoneham, Boischâtel, etc. ce qui serait alors de l’étalement urbain.

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  5. PAM

    7 juin 2006 à 16 h 12

    La Pointe aux Lièvres, une fois décontaminée, pourrait devenir le  »spot » au centre-ville.

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  6. Denis

    7 juin 2006 à 18 h 21

    Va pour La Pointe aux Lièvres! Au fait, y a-t-il beaucoup de lièvres à cet endroit? :)

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  7. JT

    7 juin 2006 à 19 h 20

    Selon le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), l’étalement urbain est une croissance urbaine « plus rapide que la croissance de la population, ou si elle se poursuit alors que la population de l’agglomération stagne, elle devient de l’étalement urbain. »

    Ce qui est génial avec Québec, c’est que la ville est déjà tellement grande que, pour qu’un projet représente une croissance de la ville de 1%, il faut que le projet soit énorme.

    La définition du BAPE ne prend pas en compte la densité du bâti et exclue la possibilité que la ville s’agrandisse à l’intérieur du périmètre déjà urbanisé.

    En clair, le meilleur développement urbain à Qc, sera celui qui va permettre une densification de ce qui est déjà bâti.

    Le nouveau développement va se faire en pleines terres agricoles, alors que les terres cultivables ne représentent que 3% de la superficie du Québec. Or, les marges latérales ne sont pas propices au passage des moissonneuses batteuses. Autrement dit, de la même manière que l’on ne tue pas une mouche avec un bâton de base-ball, on ne doit pas permettre à des gens de construire la banlieue pavillonnaire. Le territoire doit servir à d’autres fins que celles des promoteurs immobiliers et des moyens plus efficaces existent pour se loger.

    Depuis les dernières élections municipales (2005), ce sont 60 km de rues résidentielles qui ont été construites à Québec. C’est un bilan honteux pour une ville qui a déjà de la difficulté à assumer l’entretien de ses infrastructures.

    Ce que Manu appelle des quartiers dispersés, les urbanistes les désignent comme des quartiers développés en saut de moutons. L’erreur n’est pas d’avoir des champs entre les quartiers, mais bien d’avoir des quartiers entre les champs. Ce genre de développement est une manifestation flagrante d’un manque de planification urbaine et de développement entre beaux-frères. Si les champs, ne sont pas utilisés c’est probablement justement parce que le développement de la banlieue a nuit à leur exploitation… (et que l’agriculture est devenue une industrie qui demande des superficies de plus en plus grandes…)

    Si le développement de ce secteur constitue effectivement un moindre mal par rapport au développement de secteurs comme St-Augustin, Lac St-Charles, Lac Beauport… l’emprunte écologique de ce genre de nouveaux quartiers est tout de même considérable. Si un promoteur proposait de développer le même projet sur l’île d’Orléans, parions que la réaction serait différente. Le territoire a une valeur et la banlieue pavillonnaire est à ce titre du gaspillage.

    Je ne connais pas le projet, mais il m’apparaît essentiel qu’il fasse l’objet d’une planification urbaine durable. ex: Gestion appropriée des eaux de pluies, mixité des usages, priorité aux piétons et cyclistes, développement orienté autour du transport en commun, mixité sociale, hauteur raisonnable, élimination des marges latérales (les espaces entre les maisons dont nous nous servons essentiellement pour y tondre du gazon :S )

    Un autre endroit pour développer autant de maisons ? La canardière pourrait en accueillir une partie au moins, mais les promoteurs ne veulent jamais se taper la transformation de l’image d’un quartier en faillite. Les terrains vierges sont systématiquement préférés aux « brown fields ». J’en témoignais : le 2 décembre 2004 https://www.quebecurbain.qc.ca/archives/cat_etalement_urbain.html)

    Suggestion de lecture : http://www.WalkAble.org/

    Suggestion d’activité pour les gens qui sont intéressé : Forum Transport, aménagement urbain et santé
    http://www.santepub-mtl.qc.ca/forumtransport/index.html

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  8. Manu

    8 juin 2006 à 10 h 56

    Bonne idée JT pour la canardière, il y a en effet pas mal d’espace dans ce coin, mais peut-être pas pour faire des maisons unifamiliales en grande quantité.

    Du côté de la pointe au lièvre, comme le mentionnait PAM, c’est un peu la même chose. Il y a certes de la place pour quelques condos ou bloc appartements, et ça risque de se développer le jour ou Laurentien sera vraiment transformé en boulevard au sud de Hamel. Ce n’est toutefois pas là qu’on va construire des maisons.

    Évidemment, côté urbanisme, il vaut mieux privilégier de la moyenne et haute densité (donc pas des maisons unifamiliales ou jumelés). Toutefois, si la ville ne permet pas la construction de basse densité, les gens vont simplement aller se construire en dehors de la ville, comme je disais dans mon précédent commentaire. Par conséquent, si on veut éviter cela, on doit fournir de grands espaces pour du lotissement à faible densité.

    Côté superficie agricole, le 3% dépend toujours d’où on place les limites du territoire. D’ailleurs, était-ce avant ou après les fusions? Et si comme par hasard St-Augustin était demeuré avec Québec, ça aurait été beaucoup plus que 3% sans pour autant n’avoir d’influence sur la question du secteur des Méandres. Bref, ce chiffre ne veut pas dire grand chose, d’autant plus que Québec ne se définit pas comme une municipalité agricole.

    Au sujet de l’urbanisme, les quatres documents sur le prolongement du boulevard du Vallon qu’on trouve à :

    http://www.ville.quebec.qc.ca/fr/arrondissements/lesrivieres/publications/publications_diverses.shtml

    donnent déjà une bonne idée du projet dans l’ensemble.

    De plus, d’après ce que je sais, ce qui est réalisé dans ce secteur est à ce jour passablement fidèle au plan d’utilisation des sols de juin 2005.

    http://www.ville.quebec.qc.ca/fr/ma_ville/travaux_routiers/du_vallon_plan_utilisation_sol.pdf

    Il y a donc un bon gradient des différentes densités, et ce qui reste à faire dans les Méandres est pricipalement de la haute densité.

    Par ailleurs, je ne connais pas les plans exact ce secteur des Méandres, mais juste à côté, au nord de Chauveau, le Faubourg Raphael a établit certaines règles comme celle de préserver les ruisseaux pour en faire des sentiers piétonniers à travers le quatrier (surtout pour les phases 2 et 3 qui vont rejoindre le boulevard Johnny-Parent, la phase 1 étant déjà fort avancée). De plus, les marges latérales sont assez faible (les terrains ont généralement 50-55 pieds de large, la plupart ne pouvant donc pas accueillir de maisons avec un garage par exemple) et on oblige la plantation d’arbres (deux en façade, taille raisonnable, etc.). Pour la phase 2 et plus particulièrement la phase 3, on augmente les marges latérales, mais dans le but de pouvoir y laisser les arbres en place ou y en planter des nouveaux. Ce n’est pas si mal à mon avir pour un quartier à très faible densité

    Plus d’info sur : http://www.faubourgleraphael.com
    (au moment d’écrire cela, ce site ne répond malheureusement pas…)
    Au pire, une versions beaucoup plus lente à télécharger se trouve dans la « Wayback Machine »:
    http://web.archive.org/web/20040930001639/http://www.faubourgleraphael.com/

    Notons aussi que le parcours 81 du RTC sera modifié (dès cet automne on espère et non seulement l’été prochain) pour être « régulier » (30/60 minuntes, mieux que rien) en plus de passer à l’intérieur de ces secteurs résidentiels. De plus, on compte aussi mettre des parcours sur du Vallon.

    Bref, dans l’ensemble je trouve ça bien planifié, beaucoup plus que l’extension ahurissante de Ste-Thérèse par exemple…

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