Source: Isabelle Mathieu Le Soleil, 9 juin 2006
Fini le ramassage de la neige dans plusieurs quartiers de Québec. Si le conseil municipal accepte, la neige y sera maintenant soufflée sur les terrains. La Ville pense ainsi économiser près de deux millions de dollars par année.
Certains appelleront ça du nivellement par le bas ; la Ville de Québec parle plutôt d’harmonisation du service.
L’idée, c’est de souffler la neige sur les terrains partout où c’est possible de le faire plutôt que de l’enlever et de la conduire au dépôt à neige.
Les gens de Duberger, des Saules, d’une partie de Charlesbourg et de Beauport, entre autres, peuvent donc s’attendre à voir leurs bancs de neige prendre du volume l’hiver prochain.
10 juin 2006 à 20 h 49
Comme d’habitude !
Augmetation du compte de taxe et moins de services.
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10 juin 2006 à 21 h 26
Si vous voulez que votre neige soit ramassée, rendez vous à votre arrondissement !
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10 juin 2006 à 23 h 15
On est au Québec, à Québec, et il y a quelques mois de l’année qui s’appellent l’hiver.
Comme disait devinez qui (sans égard aux idées politiques véhiculées), « ceux qui sont pas contents, qu’ils aillent donc vivre à Cuba ».
L’hiver dernier, on a remarqué deux problèmes (entre autres) reliés au déneigement :
– Les nouveaux terrains étant plus petits, surtout en façade, ils laissent peu d’espace pour accumuler un banc de neige soufflée et c’est « pas mal limite » comme on dit. Toutefois, dans les secteurs visés dans ce billet (Duberger, les Saules, Charlesbourg, Beauport) les terrains ont très souvent 60-70 pieds de façade ou plus (plutôt que 42-50 pieds comme sur plusieurs terrains du Domaine de la Capitale). Ça ne devrait donc pas causer de problème.
– Certains dépôts à neige étaient carrément plein et on a dû charrier la neige un peu partout à travers la ville. D’ailleurs, même parmi ceux qui pouvaient encore en prendre, je doute que le dépôt à neige « Michelet » réussisse à fondre avant l’hiver prochain, et le bassin de rétention au dépôt Henri IV/Versant Nord ne suffisait visiblement pas à contenir la fonte des neiges en mars, avril et mai. C’est plutôt le réseau d’égoûts pluviaux qui a dû tout absorber (envoyant directement dans les rivières ou le fleuve les différents sels mis sur la route durant l’hiver).
Ainsi, un partie des taxes qui allait au déneigement pourra servir à autre chose, et ce sera en plus plus rapide pour déneiger les rues (vous devriez voir les gars qui passent parfois 20-30 minutes arrêtés à attendre qu’un des camions revienne…). À la limite, bien que ce soit infime, les écolos se réjouiront de savoir qu’il y aura quelques camions en moins sur les rues.
C’est beau un banc de neige et ça amuse les enfants.
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12 juin 2006 à 13 h 39
«C’est beau un banc de neige et ça amuse les enfants.»
Surtout quand ça touche presque aux fils électriques. Surtout quand c’est brun et sale en avril. Surtout quand les gens le peltent dans la rue.
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