Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Origines et rituels liés aux célébrations de la St-Jean.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 juin 2006 1 commentaire

Source: Denis Fortin Québec Hebdo, 13 juin 2006

Image source: McCord Museum

La Fête nationale du 24 juin trouve ses origines dans un passé immémorial. Historiquement, elle a été associée aux célébrations antiques du solstice d’été, de même qu’aux fêtes agraires marquant le début de la belle saison.

Durant le premier millénaire de notre ère, l’Église avait placé le caractère rituel et sacré de la fête du solstice d’été sous le patronage de Saint-Jean-Baptiste. Cette fête chrétienne, rapidement devenue la Saint-Jean, a été importée d’Europe par nos ancêtres, au début de la colonisation.

Ce n’est toutefois qu’en 1925, que la législature du Québec déclara le 24 juin congé férié. Et, il a fallu attendre jusqu’en… 1977, pour que la Saint-Jean devienne la Fête nationale des Québécois.

La devise «Je me souviens» figure pour sa part au bas des armoiries du Québec depuis 1939. Bien qu’elle ait déjà été utilisée auparavant, elle est le fruit de l’imagination et de l’initiative du concepteur de l’édifice de l’Assemblée nationale, Eugène-Étienne Taché.

Quant à l’emblème qu’est la fleur de lys, c’est à partir de l’an 507 qu’elle est apparue sur le drapeau de Clovis, roi des Francs. Le lys devait à jamais symboliser la royauté française. Le drapeau fleurdelisé a été retenu pour distinguer le Québec en 1948.

Enfin et depuis toujours, les coutumes de la Fête nationale des Québécois, telles que : grande tablée, pavoisement, feux de joie et volée de cloches, se perpétuent. Musique, danse et rassemblement complètent les célébrations et favorisent le rapprochement des gens.

Voir aussi : Voyage dans le temps.


Un commentaire

  1. Bailly, Marie-Berthe

    30 novembre 2007 à 18 h 54

    à la Maison généralice du Bon-Pasteur de Québec, communauté fondée à Québec, par une québécoise, nous désirons un drapeau; nous préparons une exposition de 2008.

    Y a-t-il possibilité de nous en procurer un à la ville ?

    Nous n’en trouvons nulle part.

    J’en ai déjà obtenu un pour le Musée Bon-Pasteur, du Vieux-Québec

    S. Marie-Berthe Bailly

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