Source: Guy Benjamin Le Soleil, 17 juin 2006
Le grand dérangement approche. Encore cette année, plus de 250 000 ménages québécois changeront d’adresse, la grande majorité la fin de semaine du 1er juillet. Même si la crise du logement a commencé à se résorber depuis le creux historique de 2002 alors que le taux d’inoccupation à Québec n’était que de 0,3 %, des locataires se retrouveront encore à la rue dans les prochains jours.
La proportion des logements vacants s’élève présentement à 1,4 % selon les données les plus récentes de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. « Des logements sont disponibles, mais ils sont trop chers pour les locataires moins nantis », de dire Mathieu Houle-Courcelles. Au Bureau d’animation et information logement, le BAIL, on prévoit que quelques dizaines de locataires auront besoin de l’aide de la Croix-Rouge pour se loger, du moins pendant un certain temps.