Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Pénurie de logement : le secteur privé responsable de la crise

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 juin 2006 12 commentaires

Source: l’Institut de recherche et d’informations socio-économique (IRIS)

Une note socio-économique del’Institut de recherche et d’informations socio-économique (IRIS) indique que contrairement à ce que soutiennent certains groupes de pression, ce n’est pas la réglementation excessive qui est responsable de la pénurie de logement que connaît le Québec depuis le début des années 2000. C’est plutôt les promoteurs privés qui préfèrent opter pour la construction de condos à haut retour sur investissement au lieu de développer les habitations locatives, pourtant rentables, dont la population a réellement besoin.

Lire la suite.

Voir aussi : Logement locatif ou social.


12 commentaires

  1. Mathieu

    26 juin 2006 à 18 h 23

    En fait la question est, qui veut louer quand il peut acheter au prix d’une location. Faut vraiment être fou ou TRÉS pauvre maintenant pour ne pas s’acheter son condo. Zéro mise de font, taux d’intérêt à 4,5% et on peut mettre maintenant une hypothèque sur plus de 35 ans. Comme dirait l’autre « c’est qui l’cave? »

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  2. Nicolas

    26 juin 2006 à 20 h 43

    La note de l’IRIS le dit: une forte proportion de locataires sont actuellement captifs du marché parce qu’ils ne gagnent pas assez d’argent pour s’acheter un condos. Comme tu le saurais si tu avais lu l’article « 38,7% des locataires gagnent moins de 20 000$ par année ».

    C’est qui le cave?

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  3. Jean Cazes

    26 juin 2006 à 20 h 54

    « Faut vraiment être fou [sic] ou TRÉS pauvre [resic] maintenant pour ne pas s’acheter son condo. »

    Je pose donc la question suivante, à mon tour: quel doit être le revenu annuel d’une personne seule pour qu’elle soit en mesure de se payer un modeste condo?

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  4. ArtByte

    26 juin 2006 à 21 h 47

    Les loyers sont toujours moins chers qu’un condo, car il ne faut surtout pas oublier tous les frais qui accompagnent le condo : frais communs, frais de notaire, taxe de Bienvenue, taxes scolaires, taxes municipales, cotisations spéciales, etc. Faites le compte, puis vous verrez que même le condo-studio le moins cher coûte mensuellement plus cher qu’un 4 et demie moyen. L’avantage se situe dans le long terme, mais les pauvres ne bénéficient jamais de ce luxe.

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  5. ArtByte

    26 juin 2006 à 21 h 52

    Quand au ch.oix de payer plus de 1000$ par mois pour louer un logement de luxe, là, par contre, j’aimerais bien comprendre la raison…

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  6. Manu

    27 juin 2006 à 14 h 30

    Cette étude (du moins le communiqué) ne vaut pas grand chose quant à moi. C’est facile de dire qu’il y a une pénurie de logement si on ne construit que des condos. Toutefois, d’après ce qu’on peut lire, c’est parce que le privé a « décidé » de ne faire que des condos puisque c’est plus rentable.

    Tout à fait fallacieux comme argumentation.

    Il s’est construit plus de condo parce qu’il y avait une demande pour des condos de la part de la population (a.k.a les individus, les citoyens, la société). Il y a eu une forte demande car les taux d’intérêts étaient bas, tout simplement (ce qui rend attrayant l’achat d’une propriété).

    Le début des années 90 a été marqué par une construction très faible de propriétés et même une dévaluation de la plupart des propriétés pour certaines années. Les taux d’intérêts étaient plus haut que 10 ans plus tard, et l’accès à la propriété était peu intéressant.

    Par la suite, pour la période visée par cette « étude », l’industrie de la construction roulait à plein régime (en fait, il y avait plus de demande que ce qu’elle pouvait produire) pour les condos et les maisons. Les entrepreneurs n’avaient pas envie de faire dans le locatif. Considérant la hausse de 50-75% en 6 ans du prix des propriétés pour différentes régions du Québec et différents types de propriétés, il est en effet plus rentable de construire celles-ci que des logements, pour lesquels le taux de location n’a augmenté que de 20-25% (on disait 21% dans un billet précédent). Et si le prix des propriétés a augmenté de la sorte, c’est simplement à cause de la demande. Pour les logements, leur prix ne pouvait augmenter autant car ils auraient alors été moins attrayants que des propriétés (d’autant plus qu’en augmentant beaucoup le prix des logements neufs, on ne s’addresse qu’à ceux qui aurait les moyens d’acheter un condo…).

    Voilà donc plutôt comment on aurait pu expliquer les choses. En bref, les taux d’intérêts étaient bas au cours de cette période, ce qui a créé une forte demande de propriétés, lesquelles étaient donc plus rentables à construire.

    Conclusion : c’est parce que les gens de notre société voulaient des propriétés que tout cela s’est produit. Le privé ne fait ni plus ni moins que ce que lui demande ses clients (les gens…)

    Or, tout cela change, maintenant que les taux d’intérêts remontent et que le développement résidentiel ralentit. Le marché était en effet incapable de s’adapter au besoins de logement au cours de cette période, mais cela ne signifie pas qu’il ne l’est pas en général. L’intervention de l’état à ce niveau devrait donc être évaluée d’une manière plus globale, par des gens sérieux, hors du point de vue restreint et des interprétation fallacieuses de cette étude bidon.

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  7. Pouet

    27 juin 2006 à 14 h 39

    Hum ! n’allons pas un peux vite dans les jugements peut-être ?

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  8. Nicolas

    27 juin 2006 à 14 h 55

    Manu, je pense que les faits te contredisent. Le Devoir indiquait en fin-de-semaine que le marché produisait trop de condos pour ce qu’il était capable d’absorber. Concrètement, il y a 2 000 condos de trop, rien qu’au centre-ville de Montréal. Pas sûr que l’offre et la demande s’équilibrent tant que ça.

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  9. Jp-Duval

    27 juin 2006 à 15 h 38

    Dans un premier temps il faut comprendre que Montréal et Québec c’est deux univers économique différent.
    La hausse des taux d’intérêt aura surement un effet de ralentissement sur l’achat des propriétés.
    pour ce qui est de la question des condos…il se peut qu’il y en aient trop en chantier en auxquels cas le prix de vente baissera suite à la faible demande.
    Dans notre région il est fort à parier qu’un mini « crash » immobilier se prépare en ce moment. trop de maison à vendre….Et bien des pancartes indiquent « prix révisé »….Et cela sans compter que l,endettement personnel est à un niveau record!

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  10. Jp-Duval

    27 juin 2006 à 15 h 38

    Dans un premier temps il faut comprendre que Montréal et Québec c’est deux univers économique différent.
    La hausse des taux d’intérêt aura surement un effet de ralentissement sur l’achat des propriétés.
    pour ce qui est de la question des condos…il se peut qu’il y en aient trop en chantier en auxquels cas le prix de vente baissera suite à la faible demande.
    Dans notre région il est fort à parier qu’un mini « crash » immobilier se prépare en ce moment. trop de maison à vendre….Et bien des pancartes indiquent « prix révisé »….Et cela sans compter que l,endettement personnel est à un niveau record!

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  11. Jp-Duval

    27 juin 2006 à 15 h 38

    Dans un premier temps il faut comprendre que Montréal et Québec c’est deux univers économique différent.
    La hausse des taux d’intérêt aura surement un effet de ralentissement sur l’achat des propriétés.
    pour ce qui est de la question des condos…il se peut qu’il y en aient trop en chantier en auxquels cas le prix de vente baissera suite à la faible demande.
    Dans notre région il est fort à parier qu’un mini « crash » immobilier se prépare en ce moment. trop de maison à vendre….Et bien des pancartes indiquent « prix révisé »….Et cela sans compter que l,endettement personnel est à un niveau record!

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  12. Mat

    18 août 2006 à 12 h 52

    Une des grandes raisons des crises actuelles de logements est que les gens sont contraints à faire des recherches à plusieurs endroits, soit sur le journal local, provincial, l’hebdomadaire du coin ou tout autre site internet offrant des annonces classées. Le fait que les annonces soient toutes séparées fait en sorte que la comparaison devient difficile, donc la compétition de prix entre les propriétaires est artificiellement biaisée. Afin de remédier à cette situation, j’ai entendu parler d’un site qui voudrait éliminer cette diversité d’affichage en étant la référence de recherche de logement au Québec. Malheureusement, le site n’est pas encore sorti, mais pour ma part, j’attends impatiemment que le site soit ouvert au public. On peut tout simplement inscrire notre email sur le site présentement pour savoir lorsqu’il sera disponible. Le site c’est :

    http://www.premierjuillet.ca

    Bonne chance à tous ceux qui cherche un logement

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