Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Conseil de Babel

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juillet 2006 4 commentaires

Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil, 4 juillet 2006.

Depuis le retour de leur ville à l’autonomie, il y a 6 mois, les maires défusionnistes de L’Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin-de-Desmaures ont bloqué au conseil d’agglomération près du tiers des engagements souhaités par la Ville de Québec, surtout pour divers travaux sur le territoire de la grande ville.

Les avis d’opposition qu’ils ont enregistrés auprès de la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, ont empêché le bon cheminement de projets totalisant 61 762 550 $. Heureusement, les maires Émile Loranger et Marcel Corriveau sont revenus à quelques reprises sur leurs décisions, ramenant ainsi à près de 11,5 millions $ les projets toujours bloqués.

Les sinistrés des importantes inondations de septembre [billet] sont du nombre des malchanceux qui voient retardées les interventions nécessaires à la réfection, temporaire ou permanente, de certains ouvrages endommagés par les crues. L’administration Boucher avait réservé 3 millions $ à ce chapitre.

En complément d’informations, du même auteur: Loranger garde sa bibliothèque fermée aux gens de Québec et Les travaux routiers écopent. Voir aussi ce billet.

Voir aussi : Sinistres & catastrophes naturelles.


4 commentaires

  1. Daniel Chouinard

    5 juillet 2006 à 13 h 56

    Les défusions municipales ont été autorisées par le gouvernement Charest d’un manière complètement absurde. Voulant respecter sa promesse électorale de permettre les défusions, mais se rendant bien compte que la formule des fusions était dans la plupart des cas une solution porteuse pour l’avenir, le gouvernement à permis celles-ci, mais seulement pour créer des « nouvelles-anciennes » municipalités dotées de pouvoirs à peine équivalents à ceux d’un arrondissement. De plus, il a créé la formule des conseils d’agglomération afin de permettre la concertation des élus d’un territoire.

    Tel que ces conseils sont structurés, il fallait être bien naïf pour penser que cela allait fonctionner, connaissant les élus qui allaient y siéger. Ces derniers sont seulement capables de s’opposer pour s’opposer et empêcher à tout prix le bien commun. Nous avons donc actuellement une communauté souvent paralysée. Dans la région de Québec la structure coûte en frais d’administration entre un et deux millions par année. C’est scandaleux de voir aller ça.

    Peu importe les correctifs qui sera apporté aux conseils d’agglomération, cela va demeurer un canard boiteux. Le gouvernement devrait reconnaître son erreur de jugement en ce qui concerne les défusions, et simplement ordonner l’annexion des territoires défusionnés à la grande municipalité auxquels ils appartenaient. Personne, sauf les élus locaux en souffrirait et cela nous ferait économiser à tous les ans le coût du conseil d’agglomération. De plus, les élus qui y siègent actuellement aurait le temps récupéré lors de l’abolition de celles-ci pour faire autre chose que de niaiser sur des décisions à prendre.

    Vivement du courage pour réparer les dégâts.

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  2. PAM

    5 juillet 2006 à 18 h 13

    oui pour l’annexion!!

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  3. Manu

    5 juillet 2006 à 22 h 45

    Considérant que le maire Loranger ne représente que 3% des gens de l’agglomération, je trouve tout à fait exagéré qu’il recueille tant de pouvoir en vertu de la loi sur les municipalité. Ce n’est pas comme si ces 3% de gens faisaient partie d’une « minorité visible » qu’on doit protéger par des lois pour éviter qu’une « simple démocratie » ne brime leurs intérêts. Non, il s’agit de 3% de gens ordinaires de l’agglomération, dont le représentant peut bloquer, ou retarder au point que ça en devienne bloquer, des projets concernant les 97% restant de la population!

    La situation est complètement risible, et surtout exacerbante.

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  4. Jeff

    6 juillet 2006 à 09 h 14

    Nous on a de la chance. À Longueil, ils doivent adopter leurs budgets annuels selon un principe de double majorité (conseil d’aglomération + ville de Longueil). Vraiment, je ne vois rien de positif dans ces défusions.

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