Source: Pierre-André Normandin Le Soleil, 11 juillet 2006
Je sais que c’est un peu hors de Québec, probablement un autre exemple du pas dans ma cour.
Les personnes âgées qui rêvaient de vivre leurs vieux jours sur l’île d’Orléans dans une habitation à loyer modique devront en faire leur deuil. Les citoyens de Saint-Laurent ont rejeté à 60 % la construction du bâtiment de 20 logements. Quatre cents personnes ont voté non, contre 272 oui. La municipalité refusera donc de céder aux promoteurs un terrain pour la construction de la Villa des Bosquets et n’octroiera aucun financement.
« Le projet tombe à l’eau », a résumé le responsable Onil Bolduc, visiblement déçu. « C’est complètement mort pour l’instant à Saint-Laurent. Peut-être les unités seront-elles réparties ailleurs sur l’île… On verra quand le conseil d’administration se réunira. »
11 juillet 2006 à 15 h 51
Les mêmes qui avaient rejeté le projet d’enfouissement des fils, payé presqu’à 90 % par Hydro et Vidéotron, parce que leurs taxes allaient augmenter de 20 $ ???
Signaler ce commentaire
11 juillet 2006 à 16 h 59
Le projet était prévu pour des personnes agées de 75 ans et plus, et déjà résidentes de Saint-Laurent ou des environs. Mentalité d’habitants, au sens péjoratif du terme.
Signaler ce commentaire
11 juillet 2006 à 23 h 33
Mon commentaire sur le vif: j’ai de plus en plus de misère avec le syndrome « Pas dans ma cour » et surtout, l’étroitesse d’esprit synonyme de préjugés!
La cas de l’Île d’Orléans rappelle tristement certaines histoires d’horreurs qui se sont déroulées dans ma ville réunifiée ses dernières années: Loretteville, Val-Bélair, rue Bon-Air à Sainte-Foy…
Je parle ici en particulier de ces citoyens chiâleux le plus souvent fortunés ou simplement héritiers qui se sont accaparés de boisés urbains, de bordures de lacs, de sites patrimoniaux et qui maintenant (et de plus en plus) refusent la présence, même à 2 km de leur précieux confort, de ces « êtres indésirables » que sont les personnes âgées (qu’ils ont abandonnées), la clientèle des HLM (qui pour la plupart ne sont pas responsables de leur état de pauvreté), les déficients intellectuels (supposément dangereux), sans oublier « les enfants bruyants » des garderies, et on en passe et des meilleurs!
Les 60% de citoyens de Saint-Laurent qui ont voté contre, j’ai honte de vous! Sortez de votre île et ouvrez-vous sur le monde, citron! Un peu de culture vous ferais du bien: lisez Le Devoir, L’Actualité et écoutez Jacques Languirand le dimanche soir à Radio-Canada! ;-)
Signé, un fier « habitant » de Limoilou qui aime bien son coin, mais qui habite un secteur de Québec qu’il ne vous recommanderait pas: plein de violence, de motards, de pauvres, de ruelles sales, de gauchistes… Ouash! Tout ce que vous redoutez sans doute!
Ceci dit, merci avant tout pour mon défoulement! :-))
Signaler ce commentaire
12 juillet 2006 à 09 h 07
« Mon commentaire sur le vif: j’ai de plus en plus de misère avec le syndrome « Pas dans ma cour » et surtout, l’étroitesse d’esprit synonyme de préjugés! »
Là dessus je suis d’accord avec toi Jean sur ce point, et aussi écoeuré de cette aspect des gens… (tous en ne tombant^pas trops dans le jugement)
Signaler ce commentaire
12 juillet 2006 à 12 h 30
On a qu’à démonter le pont, ils vont l’avoir leur foutue île sélecte. Des gens comme ça, j’en veux pas dans ma ville. On leur mettra un ferry deux fois par jour et ça finira là.
Signaler ce commentaire
12 juillet 2006 à 13 h 20
Je ne connais pas les motivations profondes des habitants de St-Laurent, mais il faut mettre les choses en perspectives. Il ne s’agissait pas d’un foyer de personnes âgées avec des infirmières, mais d’une résidence pour personne complètement autonome, mais là encore, pourquoi refuser? L’architecture du bâtiment était vraiment laide (style boîte carrée), dans un des plus beaux villages du Québec… ça jure un peu. En ce qui me concerne, la faute n’est pas seulement du côté des citoyens qu’il est facile de traiter de chialeux, mais aussi des promoteurs qui avaient un projet mal foutu au mauvais endroit sans aucune considération pour l’environnement patrimonial.
Signaler ce commentaire
12 juillet 2006 à 14 h 38
Dans certains cas particuliers, je peut comprendre le syndrome « pas dans ma cour » mais pas dans ce cas-çi. C’est une résidence pour personnes âgées, pas une raffinerie de pétrole quand même!
Signaler ce commentaire