Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des immigrants désenchantés

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 août 2006 6 commentaires

Source: Pier-Luc Dupont, Le Soleil , 11 août 2006.

Charaf Amhaouch en a ras le bol. Ses cinq ans d’expérience en informatique, deux stages concluants et trois ans de recherche d’emploi intensive n’ont encore rien donné. Les employeurs semblent le fuir comme la peste. Sa décision est prise : « Dès que ma femme a terminé ses études en hygiène dentaire, je quitte la province. » (…)

La suite. Aussi, ce billet.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie.


6 commentaires

  1. Clément Laberge

    12 août 2006 à 12 h 51

    C’est vraiment pénible de constater la situation décrite dans ce texte. Il me semble que cela doit faire l’objet d’une véritable mobilisation régionale… pas que des formulations de voeux pieux: de l’action, du concret… de l’audace!

    Quelques réflexions personnelles sur le sujet ici:

    http://carnets.opossum.ca/remolino/archives/2006/07/limmigration_a.html

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  2. Manu

    13 août 2006 à 19 h 10

    Je n’ai pas accès à tout l’article, mais on doit néanmoins préciser qu’il s’agit d’un cas particulier, et non d’une généralité. D’ailleurs, ce genre de chose peut aussi bien arriver à quelqu’un d’ici, pas seulement à des immigrants.

    Rien ne dit qu’il a réellement su démontrer qu’il avait les compétences nécessaires pour les postes qu’il souhaitait obtenir. L’informatique ce n’est pas « un » domaine. Ce n’est pas parce qu’on a un diplôme en informatique ni même de l’expérience qu’on a ce qu’il faut pour appliquer sur n’importe quel poste en informatique.

    C’est comme « l’enseignement ». Un professeur de 2e année au primaire aurait bien du mal à obtenir un poste de professeur de bio au cégep, et vice-versa. Ce ne sont même pas les mêmes qualifications qui sont requises, même s’il s’agit de deux postes « en enseignement ».

    Ça dépend donc du type d’emploi en informatique qu’on cherche. Certains sont très durs à trouver (du genre une ou deux annonces de postes par année à Québec), tandis que d’autres types d’emploi en informatique pleuvent mais ne trouvent pas de candidats compétents et spécialisés.

    Finalement, pour avoir fait des études en informatique, il doir y avoir la moitié des gens que j’ai croisés que je n’engagerais jamais pour un quelconque poste en informatique, car je sais très bien qu’ils ne sont vraiment pas à la hauteur, même s’ils m’arrivaient avec plusieurs années d’expérience accumulées depuis. Un diplôme en informatique fait foi d’une capacité d’apprendre (assez faible d’ailleurs, considérant tous ceux que j’ai vu réussir malgré tout…), et non d’une capacité à travailler. Et comme j’expliquais plus haut, de l’expérience à un endroit peu n’avoir aucune valeur à un autre, même si les deux sont « en informatique ».

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  3. Pascal

    13 août 2006 à 19 h 16

    Je touve un peu dur, ton commentaire:

    « Finalement, pour avoir fait des études en informatique, il doir y avoir la moitié des gens que j’ai croisés que je n’engagerais jamais pour un quelconque poste en informatique, car je sais très bien qu’ils ne sont vraiment pas à la hauteur »

    Ah oui comment as tu fait pour évaluer ces gens ??? Je me le demande…

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  4. jaco

    13 août 2006 à 22 h 16

    Je ne connais pas dans le détail la situation des immigrants p/r au marché de l’emploi…

    Mais tous les immigrants que j’ai connu ont quitté la ville de québec pour des raisons autres que l’emploi.

    Ils ont quitté pour quelque chose qu’ils n’ont pas trouvé a québec et qui s’appelle; « SA ZONE DE CONFORT »
    Ils n’ont pas trouvé leur « zone de confort »; sans doute quelque chose comme un quartier ethnique, des réseaux d’amis, des lieux d’inttégration,une société acceuillante ouverte et stimulante …etc etc etc

    Pour rester dans le concret, la rue saint-laurent a Montréal, ou le marché By a Ottawa ou le Marché Jean Talon ou l’ancien quartier chinois a québec étaient de puissants catalyseurs ou creusets d’intégration.

    A Québec il est de plus en plus reconnue(voir Luc Noppen et Lucie Morissette) qu’on a détruit le quartier chinois et Juif et immgrant car « on ne voulait pas voir la vermine contaminer la ville »
    Il faudrait d’abord commencer par la; Réparer les erreurs du passé!
    Dans les commémorations de québec-2008, on parle tres peu de l’immigration alors que pour celles de Jamestown on en fait un pivot des fêtes…???(trouver l’erreur)
    Par ex, a québec on parle de restaurer le Palais de lIntendant…mais la plus vieille synagogue Juive d,Amérique démolie sous l’autoroute Dufferin… »on s’en calisse-tu »? (on exclue celui qui parle)

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  5. Manu

    14 août 2006 à 11 h 21

    Bon commentaire Jaco…

    et Pascal, les « travaux pratiques », souvent faits à l’époque dans les laboratoires informatiques (plutôt que chacun à la maison) en équipe de 2, 3 ou même 4, étaient une bonne occasion de juger des capacités de chacun, autant ses partenaires que les 50 personnes autour qui avaient des problèmes et des interrogations plutôt inusités (considérant les cours préalables à ceux d’où provenaient les travaux par exemple) En gros, c’est mon observation personnelle. Un peu « dur » en effet, mais assez réaliste.

    D’ailleurs, on en observe de plus en plus les conséquences dans la vie de tous les jours :
    – logiciels mal foutus, instables, etc.
    – implantations de systèmes informatiques un peu partout (aujourd’hui c’est plus souvent des mises à jours des vieux systèmes) qui fonctionnent mal ou sont mal adaptés, qui ne sont pas bien maintenus faut de personnel qualifié, ou qui ne sont pas maintenable faut de qualité du logiciel, etc.
    – plus récemment, les problèmes de sécurité qui bien souvent, ne sont pas dus au fait que ce n’était pas dans les « besoin initiaux » (on ne peut quand même pas se plaindre qu’ils n’aient pas fait ce qu’on ne leur a pas demandé) mais plutôt à des erreurs « techniques » (programmation, intégration de systèmes, etc).

    Et avec l’omniprésence de l’informatique aujourd’hui, ce n’est pas parti pour s’arranger rapidement.

    Bref, pour terminer la justification de mon point de vue, les exigences « scolaires » ne sont vraiment pas à la hauteur de celles qu’on est en droit d’exiger des gens dans ce domaine. Mais comme ce n’est pas aussi « critique » que le domaine de la santé par exemple (médecins et autres), on s’est permi de « produire » des informaticiens (et autres termes dérivés) en quantité plutôt qu’en qualité.

    D’ailleurs, cela est accentué depuis quelques années par le fait qu’une partie du financement universitaire est en fonction du nombre de diplômés qu’elle produit (et « dans les délais prescrits » je crois). La « réputation » des univerisités n’était pas vraiment prise en compte pour un emploi à Québec (ou au Québec en général), devinez donc ce que les universités font pour accroître leur financement?

    Pour revenir au malheureux cas de notre immigrant, il a peut-être simplement joué de malchance aussi…

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  6. Stephen

    14 août 2006 à 12 h 15

    Peût-être qu’il a trop de connaissance !!!

    Au Qubec dès qu’une personne se démarque des autres il faut immédiatement le rabaisser au niveau du plus caves, ça fonctionne comme ça dans les résultats scolaire. Il faut pas dire au  » crapet  » qu’il en est un, par peur de le décevoir. Tous des petits moutons pendus aux mamelles gouverneMANTALE.

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