Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES MAJEURES

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 août 2006 1 commentaire

LE PREMIER MINISTRE JEAN CHAREST LANCE LE CHANTIER CARTIER-ROBERVAL, UN PROGRAMME DE FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES ET DE MISE EN VALEUR DE 7,7 MILLIONS DE DOLLARS

Québec, le vendredi 18 août 2006 – Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a annoncé aujourd’hui, sur le promontoire surplombant la rivière Cap-Rouge à Québec, que le gouvernement investira, au cours des trois prochaines années, 7,7 millions de dollars dans le cadre d’un programme de fouilles archéologiques et de mise en valeur du site des forts érigés par Jacques Cartier et Jean-François de La Rocque de Roberval, entre 1541 et 1543.

Afin de protéger ce lieu historique unique en Amérique du Nord et de permettre aux générations actuelles et futures d’en bénéficier pleinement, le gouvernement a confié à la Commission de la capitale nationale du Québec le mandat de sécuriser le site, d’y réaliser un programme de travaux archéologiques, et de veiller à la valorisation et à l’interprétation des vestiges mis au jour. Ces travaux se dérouleront sur plusieurs années, mais le chantier sera accessible au public à temps pour les célébrations du 400e anniversaire de Québec en 2008.

« Plus de 460 ans après que les navires de Cartier puis de Roberval soient venus croiser dans le fleuve Saint-Laurent, les vestiges du premier établissement français en Amérique sont enfin localisés. Le gouvernement du Québec, conscient qu’il s’agit là d’une chance inespérée de jeter de la lumière sur l’un des épisodes fondateurs de la nation, réaffirme aujourd’hui son engagement à être le premier promoteur de l’identité québécoise et annonce donc un investissement majeur pour la mise en œuvre de ce chantier archéologique d’une valeur exceptionnelle », a déclaré le premier ministre.

« En rendant accessibles à tous les Québécoises et Québécois des lieux de mémoire aussi importants et significatifs que celui-ci, nous assurons le relais entre ceux qui nous ont précédés et les générations futures. Je pense en particulier aux jeunes que ces témoins de notre passé aident à mieux apprécier et comprendre notre histoire. C’est en sachant d’où ils viennent et ce qu’ils valent qu’ils veilleront bientôt sur ce précieux héritage », a déclaré la ministre de la Culture et des Communications, Line Beauchamp.

« Cette découverte historique est majeure pour la région de la Capitale-Nationale, puisqu’elle nous apprend que c’est bel et bien ici que tout a débuté. Je suis heureux que cette belle surprise soit le résultat direct de l’engagement de notre gouvernement, qui vise à laisser un héritage durable à notre capitale pour ses 400 ans, soit la réalisation de la promenade Samuel-De Champlain.» a insisté le ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Michel Després.

C’est en procédant à un inventaire archéologique préalable à la construction d’un belvédère relié à la promenade Samuel-De Champlain – le cadeau du Québec à sa capitale pour son 400e anniversaire – que les premiers artefacts associés aux vestiges des établissements de Cartier et de Roberval ont été repérés.

Les recherches menées en 2005 et poursuivies cette année ont permis la découverte de plus d’une centaine d’objets anciens divers, dont des céramiques et des terres cuites grossières, des fragments de faïence, des clous forgés, une bague, des perles de verre, des creusets et une hache.

Parmi les découvertes qui permettent d’identifier ce site comme étant celui d’un établissement européen du XVIe siècle, on note la présence de fragments de faïence italienne de style Istoriato produite à Faenza à cette époque, l’identification de tessons de poterie iroquoïenne trouvés dans la partie supérieure du dépôt archéologique ainsi que les résultats probants de deux séries de datations au Carbone-14.

La nature et l’âge de ces pièces, ainsi que la position stratigraphique dans laquelle elles ont été trouvées, ont convaincu le gouvernement d’adopter les mesures annoncées aujourd’hui. Des analyses ultérieures permettront à ces artefacts de livrer tous leurs secrets.

Porteur de nombreuses autres découvertes, le chantier archéologique Cartier-Roberval enrichira de manière exceptionnelle notre connaissance de cette période, la toute première de l’histoire du Québec, du Canada et de l’Amérique.

Source: Site CCNQ

Merci à Gérald Gobeil pour l’information transmise.

Voir aussi : Patrimoine et lieux historiques.


Un commentaire

  1. Manu

    19 août 2006 à 01 h 19

    majeurEs… ;)

    Je ne savais pas que la promenade Samuel de Champlain se rendait jusque là! J’ai toujours cru que c’était seulement à l’est des ponts.

    Au moins là on sait que la plage Jacques Cartier porte bien son nom!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler