Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


À la recherche de Champlain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 août 2006 17 commentaires

Source: Jean-Nicolas Patoine Le Soleil, 18 août 2006

René Lévesque pourchasse toujours Samuel de Champlain. L’archéologue amateur recommencera à fouiller les environs de la basilique de Québec dans quelques jours. Une croisade qu’il n’a jamais mise de côté… et qui s’étend bien au-delà de la découverte d’une dépouille mortelle.

M. Lévesque a fait sa première fouille pour le tombeau de Champlain en 1977. Dans les années 80 et 90, il a poursuivi sa quête. Encore ce printemps, il sondait. « On creuse pas mal », dit l’homme qui aura 81 ans demain. « On est bien partis. Nos travaux ont fait avancer la science champlainière de 95 %. (…) On approche de plus en plus », ajoute-t-il.

Voir la suite.

Voir aussi : Patrimoine et lieux historiques.


17 commentaires

  1. Carl Lavoie

    10 octobre 2006 à 16 h 15

    Mon cher ami René aura toujours
    la gratouille en tête tant que
    Champlain ne se sera pas montré le
    nez dans le Vieux-Québec. Je ne
    suis pas d’accord avec sa manière
    cavalière d’aborder le sujet.
    Disons qu’il a une certaine
    difficulté à entendre raison. Pour
    avoir effectué des travaux
    scientifiques pour le Mouvement
    Francité entre 1997 et 2000, je
    sais qu’il est d’un entêtement
    proverbial en ce qui concerne le
    tumultueux dossier Champlain.

    Logiquement la sépulture de Samuel
    Champlain devrait se trouver sous
    la basilique Notre-Dame-de-Québec.
    Son corps, ainsi que ceux de ses
    amis Raimbault et de Ré de Gand,
    a dû être déplacé de sa chapelle
    funéraire qui se trouvait en
    bordure de la rue du Fort, en face
    de la maison du sieur Huboust puis
    de Talon, entre 1668 et 1670. Si
    les corps des trois amis ont été
    déplacés à la suite de l’incendie
    de 1640, cela ne change rien car
    la chapelle se trouvait à l’endroit
    précédemment cité. Tout au plus,
    la chapelle se trouvait sous
    l’ancien magasin Arlington qui
    occupe l’angle des rues du Fort et
    Buade. Il n’existe aucune raison
    de perdre son temps, ses énergies
    et ses sous à une reccherche de
    Champlain dans l’état actuel de
    nos connaissances. Il est aussi
    faux de prétendre qu’il est permis
    de creuser dans un but
    archéologique sur un terrain privé
    à partir du moment qu’un tel but
    est recherché. Comme le disait si
    bien notre Séraphin Poudrier
    national : «La louâ c’est la
    louâ!». En tant qu’archéologue je
    poursuis mes travaux sur le sujet
    et j’ai quelques petites
    recherches en tête en vue de
    vérifier la possibilité de
    dénicher notre cher Champlain
    avant 2008.

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  2. Denis Boucher

    6 décembre 2006 à 10 h 34

    Champlain fonde Québec en 1608, il meurt deux ans plus tard, le jour de Noël… sans sépulture…

    Champlain n’est pas mort en 1610 mais le 25 décembre 1635.

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  3. Sergio Alonzo

    6 décembre 2006 à 20 h 09

    Carl, je te souhaite du succès dans toutes tes entreprises, notamment celle de la recherche du fameux tombeau (s’il n’est pas passé au feu!)…

    Je viens aussi de découvrir ton site et je me permets de le partager aux autres lecteurs de Q.U.:

    http://members.tripod.com/~Ahura_Mazda/

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  4. Serge Alain

    6 décembre 2006 à 21 h 46

    Carl, peux-tu nous donner une adresse e-mail valable? Celle que j’ai utilisée à partir de ton site semble ne plus fonctionner.

    Merci.

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  5. Pierre Dubeau

    10 décembre 2006 à 22 h 30

    Ce problème de la localisation du tombeau de Champlain est d’une grande
    complexité. Il faut d’abord localiser la chapelle Champlain, c’est un préalable. Carl Lavoie (1999) est sur la bonne voie (sans jeu de mot). Il faut, je crois, oublier les recherches de Robitaille et de Levesque. Leurs approches semblent trop empiriques et fondées sur des textes incertains et cartes douteuses. La recherche documentaire doit primer sur le pic et la pioche. Dans tout ce dossier, il ne manque que d’autres pièces documentaires (textes juridiques, cartes), ce qui fait actuellement défaut.

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  6. jaco

    11 décembre 2006 à 13 h 22

    Tout ce débat autour de : » A LA RECHERCHE DE CHAMNPLAIN » releve beaucoup de l’archéologie et pique ma curiosité par la bande…

    Mais dans le cadre du 400 ieme de Québec , on peut parfaitement aller aux  » RETROUVAILLES DE CHAMPLAIN » en mettant de coté, ou plutot en laissant se poursuivre tranquillement cette recheche éperdue…

    Dans tous les livres d’histoire, la découverte et l’exploration du Nouveau-monde constitue un fait majeur de l’histoire de l’humanité
    La date charnière du 400 ieme peut difficilement passer a coté de Champlain et des explorateurs

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  7. Simon-Pierre

    11 février 2007 à 19 h 35

    Mon ami René Lévesque est décédé à 6h00 ce matin à l’Hotel-Dieu de Québec. Il marchait dans le vieux-québec la semaine dernière en pensant à ces prochaines fouilles pour trouver Champlain, quand il fût pris d’un malaise qui le força à rentrer chez lui. Le lendemain il entra à l’hôpital pour ne jamais plus en sortir.

    Nous pouvons dire qu’il est mort en faisant ce qu’il aimait par dessus tout, soit rechercher la dépouille de Champlain. Il mérite toute notre admiration ainsi que notre respect et ce, que l’on soit en accord ou en désaccord avec lui sur la question de l’emplacement exact du tombeau.

    Mon seul regret est qu’il n’aura cependant jamais la chance de voir le tombeau du fondateur de Québec de son vivant…
    Au revoir mon ami

    Simon-Pierre

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  8. jaco

    11 février 2007 à 21 h 05

    J’ai eu la chance d’assister a une visite guidé dirigée par René Levesque…
    Son enthousiasme, son « pep », sa tonicité et surtout sa passion ont réjoui et enchanté les gens présents;
    il nous a donné l’impression de vivre une aventure en sa compagnie et de nous la partager…
    Je suis sur qu’il en restera quelque chose

    J’étais sceptique quant a sa démarche mais je le côtoyais pcqu’il était VRAI (A n’en pas douter)

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  9. Jaco

    12 février 2007 à 06 h 47

    … »Je suis sur qu’il en restera quelque chose… »

    La démarche de René Levesque ont ouvert des interrogtions chez plusieus(quoique en marge de la sienne)

    Avant l’affaire « DA VINCI CODE » il y a eu la poursuite effrénée vers la résolution du mystere Champlain:
    – Pourquoi on a voulu effacer les traces de sa mémoire et la réduire en cendres?
    (Le feu a sa chapelle était-il volontaire ou accidentel? -Apres tout il était sous la protection de l’Église-)
    -On sait que Mgr Laval condamnait « les oeuvres » de Champlain: le troc, les mariages mixtes, les coureurs des bois et leur vie débridé….
    -On lit que Mgr Laval voulait s’arroger le titre de « pere-fondateur » au détriment de Champlain
    -Leurs rapports ressemblaient a une lutte de pouvoir et étaient antagoniques a bien des égards

    -L’Eglise n’ignorait pas le passé Protestant de Champlain
    -Mgr Laval faisait ses propres représentations au roi , sans passer par Champlain (est-ce qu’il « jouait ds son dos pour l’écarter lui enlever du pouvoir? de l’influence?)
    -En 1908 ,lors des célébrations du 300ieme, les Ultra-montains au pouvoir n’ont jamais voulu être associé aux Célébrations de Champlain; ils ont organisé leur propre célébration autour de la statue de Mgr Laval
    -Tout s’est passé comme s’il y avait eu un « Deal » entre l’Église et les Anglais; « On vous redonne votre Champlain protestant fondateur du Canada mais redonnez-nous des « Murailles », des Remparts pour bien enserrer nos ouailles ds la foi catholique et les préserver des aventuriers tel Champlain (ce presque mécréant)

    ps: Malgré tout ca, je ne partage pas une réhabilitation de Champlain en héros naltionaliste Francais proné par la Société St-Jean Baptiste mais une plutot une réhabilitation des grands esplorateurs; de leur audace et de leur esprit avanturier et affranchie.
    « D’Ici un continent a été découvert »(Peter Simmons)

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  10. jaco

    13 février 2007 à 23 h 15

    René Levesque l’archéologue cherchait un mort qu’il suvait a la trace… mais LUI, il était tellement vivant que c’est lui qu’on suivait a la trace (en oubliant le mort)

    souvenir d’une excursion archéologique

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  11. Pierre

    3 janvier 2008 à 16 h 18

    Samuel de Champlain et sa dépouille est en fait enterré en France. Aujourd hui avec les recherches sur le DNA ce mystère pourrait bien etre résolue pour le 400ième de la fondation de Québec.

    J ai croisé a Cuba la semaine dernière un Francais qui désirait acheter un lopin de terre dans le sud-ouest de la France.

    Il affirme que la dépouille de Samuel de Champlain le fondateur de Québec est belle et bien enterré la.

    Et…. si cela était vraie?

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  12. Carl Lavoie

    23 janvier 2008 à 17 h 37

    Cela serait fort surprenant. En effet, les relations des Jésuites, entre autres, ne laissent subsister aucun doute : Champlain est décédé à Québec le 25 décembre 1635 et il a été inhumé dans une chapelle.

    Donc…cela ne peut être crédible.

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  13. Pierre Dubeau

    21 février 2008 à 16 h 55

    Le personnage de Champlain représente un acteur important dans la construction identitaire de la société québécoise. Mathieu d’Avignon a constaté que les historiens du 19 ième siècle ont bien raconté l’oeuvre de Champlain, certains même avec un peu trop de zèle. Il n’est pas étonnant que les recherches archéologiques pour retrouver sa sépulture, suscitent autant de passion et d’émotion. Les enjeux identitaires et la pratique de l’archéologie autour de Champlain, font l’objet d’une étude par madame Sylvie Sagnes.

    En tentant compte de ces enjeux identitaires, signalons que certaines recherches entourant la localisation de la chapelle Champlain ont provoqué des émotions patrimoniales tant chez certains chercheurs que dans le grand public. Ainsi Pierre-Louis Morin et Silvio Dumas ont imaginé respectivement un univers cartographique et archéologique, ignorant parfois plusieurs textes historiques connus. Ces hypothèses ont été par la suite confrontées sur le terrain, par la production d’un plan fort discutable d’une part et d’autre part par une fouille archéologique hasardeuse. De même, René Lévesque a stimulé les émotions patrimoniales du grand public et des médias, bien que sa démarche n’était pas reconnue par les milieux archéologiques et scientifiques. Paradoxalement, les recherches prometteuses et plus rationnelles de Georges Gauthier-Larouche (1988) et Carl Lavoie (1999) ont suscité aucune émotion dans la population. Bref, les enjeux identitaires et la science se confrontent dans le présent dossier, et cela malheureusement, au détriment de cette dernière.

    De plus, la recherche a été longtemps distraite et même retardée par deux situations. D’abord, les études de Thomas O’Leary (1894) qui ont amené le chercheur René Lévesque, en 1988, à situer la chapelle Champlain à l’ouest de la rue du Trésor. Cette localisation ne concordait aucunement avec les deux sources historiques incontournables, à savoir, le texte de la Réserve d’Ailleboust (1649) et la concession de Mathieu Huboust (1661).

    L’autre élément de distraction concerne le fameux plan de Pierre-Louis Morin daté de 1640. Ce plan qui serait plutôt évolutif (1650-1660), fut totalement discrédité en 1992, lors des fouilles touchant la construction de la chapelle dédiée à Mgr de Laval sous le transept sud la Basilique Notre-Dame de Québec. L’hypothèse de René Robitaille, touchant la cinquième fenêtre, est aujourd’hui écartée. Ce plan de Morin, constituait essentiellement une hypothèse de plus, visant à localiser la chapelle Champlain.

    Les trois seules sources historiques retenues par Lavoie (1999), nous amènent donc à situer la chapelle Champlain en bordure ouest du fort des Hurons. Cette localisation rejoint finalement celles de Myrand (1898) et Baby-Casgrain (1909), mais cette fois-ci avec beaucoup plus de précision grâce également, aux relevés d’arpentage de Paul Grimard et au plan précis de Jean Bourdon de 1660.

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  14. Paul Grimard, arpenteur-géomètre

    28 février 2008 à 14 h 24

    Dans le cadre de l’étude effectuée essentiellement en 1997 sous les auspices du Mouvement Francité, j’ai eu le plaisir d’effectuer quelques levés d’arpentage dans le secteur du site dit de la  »Réserve d’Ailleboust ». Si ma contribution a pu être utile à l’avancement des recherches entreprises par monsieur René Lévesque (soit l’archéologue et humaniste que je salue très humblement de façon posthume) et ses collaborateurs, j’en suis des plus heureux.

    Cependant, quelle que soit la précision que l’on ait pu atteindre dans le cadre de ces travaux, elle est dérisoire sans une interprétation juste des documents historiques. Et notamment en ce qui me concerne en tant qu’arpenteur-géomètre, les cartes du sieur Bourdon et les titres de propriété de dame d’Ailleboust et du sieur Huboust présentent malgré les apparences un réel défi sur lequel se sont penchés – et ont trébuchés ! – plusieurs générations de chercheurs. Les écueils sont nombreux, d’où la variété des hypothèses qui ont encore cours actuellement. À mon point de vue, un des pièges qui se présente à nous est d’aborder la question à partir d’une solution a priori qui biaise notre lecture de la documentation historique.

    Malgré tout, même si le mystère demeure entier, cette énigme a l’avantage de susciter en nous tout cet engouement pour en connaître davantage sur ce pan de notre histoire qui ne manque pas d’intérêt !

    Paul Grimard, arpenteur-géomètre

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  15. gerard et lisa dubreuil

    25 juillet 2008 à 04 h 28

    nous avons de l’information sur champlain qui se situ dans la vallee de hull qc

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  16. gerard et lisa dubreuil

    25 juillet 2008 à 04 h 31

    nous sommes a la recherche de champlain et nous avons trouver des indices tres importants sur cette histoire une map de champlain ect…

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  17. gerard et lisa dubreuil (archiologues)

    25 juillet 2008 à 04 h 32

    information a venir tres bientot

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