Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Cicatrice aux portes même du Vieux-Québec: Pas d’hôtel sur le terrain de l’église Saint-Vincent-de-Paul avant 2008

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 août 2006 21 commentaires

Photo: Martin Martel, Le Soleil.

Ouvrira, ouvrira pas? Une histoire à suivre, encore…

Outre ce « vieux » projet de quelque 300 chambres, par hasard j’ai lu ce matin l’annonce suivante dans la rubrique Emplois du Soleil: « Willow Hotels ouvrira, dès le printemps prochain, un nouvel hôtel 5 étoiles situé en plein coeur de Québec. » Y’a t-il quelqu’un dans la salle qui peut renseigner Québec Urbain sur ce sujet?

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 18 août 2006.

La démolition entreprise cette semaine de l’église abandonnée Saint-Vincent-de-Paul laissera pendant plusieurs mois une plaie béante à l’entrée du Vieux-Québec. Faute de permis, seule la façade délabrée du bâtiment décapité de son clocher hier restera en place. (…)

La suite. Voir aussi ce billet.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Commercial.


21 commentaires

  1. Lisette

    19 août 2006 à 13 h 23

    Je suis vraiment triste, non pas que cet hôtel ne sera pas érigé mais on démoli mon Église. Ce clocher en aurait beaucoup à dire s’il le pouvait ; entre autre il a sonné pour le mariage de ma mère, mon baptème etc… Je crois que les gens qui, il y a 50 ans vivaient dans ce quartier, ont tous été prêts de cet Église soit d’une façon ou d’une autre.

    Ce n’est pas seulement une partie de l’histoire du Vieux Québec qui s’envole mais la mienne comme bien d’autres.

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  2. Martin Otis

    19 août 2006 à 14 h 16

    oui bon le bâtiment original était beua, mais maintenan il était rendu délabré et voire même dangereux…je pense qu’il était temps qu’on aille de l’Avant que ce soit avec ou non la construction d’un hôtel… qui sait pê il serait mieux de laisser le terrain libre pour en faire un belvédère d’observation..je sais, je sais mal situé pour y avoir accès mais une surperbe vue offerte…

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  3. Patrick

    19 août 2006 à 14 h 26

    Ça va être kitsch! J’ai pas hâte de voir les plans… J’espère que les responsables d’approbation des plans à la ville vont être téteux, car il s’agit d’un édifice qui sera visible de nombreuses perspectives et qui vient remplacer un monument digne. Il serait peut-être bien pour les membres concernées de Québec Urbain d’envoyer un courriel ou une lettre à la ville témoignant du fait que nous surveillons ce qui se passe…

    Jacques Robitaille nous a donné, entre autres, le merveilleux Québec Inn ainsi que toutes les cochonneries fluo en carton-pâte sur le boulevard Laurier. Son joyau: le merveilleux Hotel Québec avec extérieur bleu-orange et fenêtres roses.

    L’architecte Pierre Martin est nul autre que le type qui nous a donné La Falaise Apprivoisée.

    Attendons-nous alors à du néo-Victorien en matériaux cheap synthétiques qui sont peints ou traités pour avoir l’air nobles, le tout flanqué de plain d’accessoires quétaines et clinquants à la nouveau-riche-banlieusard. Si vous doutez, allez jeter un coup d’oeil aux beaux lions en « bronze » à l’extérieur du Palace Royal, ou bien la fausse pierre qui entoure la piscine de la mezzanine… Ouch! Ça fait mal!

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  4. antoine

    19 août 2006 à 14 h 46

    Oui effectivement patrick le tandem proposé architecte et promotteur n’est pas très prometteur … Dommage, ceux qui ont du talent ne sont pas invité à ces projets et la ville laisse passer n’importe quoi…

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  5. Caro

    20 août 2006 à 08 h 30

    Je n’ai pas vu beaucoup de projets de l’architecte Pierre Martin de style néo-victorien en matériaux cheaps et synthétiques :
    Falaise Apprivoisée, l’Ancien Syndicat de Québec, l’Ancien Édifice du Soleil, le C-Cinq, le St-Vincent, le Complexe Funéraire de la Cité…. pour ne nommer que ceux-ci. À ma connaissance, aucun autre projet avec le promoteur concerné. Attendons voir !

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  6. Francois

    20 août 2006 à 12 h 58

    Nul n’est prophète en son pays, dit-on. Nous avons le privilège d’avoir l’architecte Pierre Thibault dans notre cour, louangé à l’étranger pour ses projets, ignoré ici…

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  7. jaco

    20 août 2006 à 14 h 33

    Pour ce qui est du clocher, tout le réaménagement paysager de Honoré-Mercier est CENTRÉ sur le « fameux clocher » (je veux dire la production artistique de l’artiste Paul béliveau): les especes de girouettes inspirés du clocher st-vincent de Paul…

    Voir cette adresse internet pour s’en convaincre
    http://www.aapq.org/fiches_projets/WAA_HMercier.html
    Il serait donc absurde de l’envoyer a la casse sans , au préalable, concerter le dit artiste Paul Béliveau, la ville de québec ainsi que les firmes qui ont réalisés le réaménagement de Honoré-Mercier…
    Faudrait avoir de la suite dans les idées… et non pas défaire ce que l’un a fait (déshabiller jacques pour habiller Jean)

    Attention, je ne dis pas qu’il faille absolument la sauver et l’exhiber pour l’exhiber…
    Mais il faudrait concerter et voir si on ne peut pas lui trouver une place qui lui convient et qui l’integre bien…

    Car personnellement je verrais une oeuvre plus contemporaine s’exhiber au bas de Honoré-Mercier,et qui témoignerait du renouvellement de la ville en 2008.
    Mais le clocher a une tres forte charge de « mémoire » et mériterait d’être préservée a cette fin aussi -a condition de lui trouver un emplacement adéquat-
    Au pire aller pourquoi pas dans le futur jardin sous les bretelles Dufferin qui sera dédié tres vraissemblablement a l’art…urbain!

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  8. MAMZELLE MARIE

    20 août 2006 à 14 h 43

    Et je continuerai de me poser la même question : Encore un hotel dans le Vieux-Québec ?
    Et les citoyens dans tout ça ? Pourquoi, au delà des considérations économiques, est-ce que la ville de Québec ne pense qu’à chérir tous ces touristes pour qui tranquillement le Vieux-Québec se transforme en disney world plastique touristique ? Après avoir évincé les résidents intra-muros pour faire place aux anglais, francais, japonais qui s’accaparent les logements, condo, appartements de l’endroit, est-ce que la ville jettera le même sort au quartier St-Jean-Baptiste ?
    Pourquoi pas un centre d’art, des ateliers d’artistes, des appartements ?
    Pourquoi encore un hotel qui défigurera l’endroit en plus d’augmenter la circulation automobile ?

    Il y a des coups de pieds au c*l qui se perdent.

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  9. antoine

    20 août 2006 à 14 h 52

    Effectivement François, les architectes de renom à Québec sont rares, trop hélas, et souvent plus reconnus à l’extérieur, Pierre Thibault, Jacques Plante, Croft Pelletier, etc… Ont bien souvent réalisés plus à l’extérieur de Québec qu’ici même… Il suffit de voir le nombre de prix que ces derniers ont reçus pour comprendre toute la reconnaissance qu’ils ont ailleurs…Pas étonnant que plusieurs quittent pour l’extérieur, je les comprends, c’est la même chose avec nos créateurs artistiques, encore beau que Robert Lepage subsiste quand mÊme ici…

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  10. jaco

    20 août 2006 à 21 h 44

    Rectification-
    Dans mon commentaire précédent , je disais que l’oeuvre de Paul béliveau faisait directement référence au clocher de st-vincent de Paul.(les girouettes-clocher)

    Pour m’être promené dans le coin en fin d’apres-midi, j’ai pu constater qu’il y fait référence mais aussi aux nombreux autres clochers dans le secteur(st-Mattews, st-Jean-Baptiste etc etc)

    Toutefois la référence géographique de l’oeuvre ne peut que s,appliquer au clocher de Saint-vincent-Paul car c’est « CE » clocher qui visuellement cotoie l’oeuvre.

    Donc ma conclusion demeure:
    Avant de scraper ce clocher, il serait bon de réunir autour d’une table , la ville de québec,l’artiste et les gens de l’hotel Jaro…

    Par esprit de cohérence, et surtout par respect pour l’artiste…
    Ca veut pas dire qu’il faille absolument le sauver (le clocher) mais il faudrai ECOUTER les propositions ou suggestions de l’artiste avant de décider… En fait il faudrait juste s’arrêter un moment et réfléchir!

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  11. Yvan Dutil

    21 août 2006 à 11 h 48

    C’est la même chose pour les scientifiques. Ils travaillent beaucoup plus à l’extérieur du Québec qu’ici.

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  12. Carol

    21 août 2006 à 18 h 43

    Jean concernant ta demande, sur le site de http://willowhotels.com/willowhotels/

    On mentionne que l’holiday-Inn sur de la Couronne semble leur appartenir…

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  13. ArtByte

    21 août 2006 à 23 h 05

    On entend beaucoup parler de ce temps-là de la baisse de l’achalandage touristique de Québec, alors ça m’apporte un doute supplémentaire sur la pertinence de ce projet d’hôtel. Ce que je trouve bizarre, par contre, c’est qu’on ait tant de misère à occuper un endroit aussi bien situé et avec une telle vue, faute de projets plus intéressants. Manque-t-on à ce point d’imagination dans notre région?

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  14. antoine

    22 août 2006 à 08 h 40

    Artbyte, non je ne crois pas que l’on manque d’imagination dans notre région, c’est juste que l’on donne à n’importe qui la possibilité de développer des secteurs critiques de notre ville. Des promotteurs et architectes qui n’ont pas de visions ou talent, ca donne des projets ordinaires qui n’apportent rien d’autre que des taxes à Québec..

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  15. MAMZELLE MARIE

    22 août 2006 à 14 h 59

    Antoine : Les citoyens de Québec n’ont-ils pas leur mot à dire sur l’aménagement de leur ville ? Y’a t’il une façon d’en informer la ville et les responsables de projets afin de prendre action dans le développement futur de Québec ?

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  16. Gérald Gobeil

    23 août 2006 à 22 h 03

    Québec – Projet dans un tunnel pour Robert Lepage
    Isabelle Porter
    Édition du mercredi 23 août 2006

    Québec — Robert Lepage n’aurait pas abandonné son projet de transformer le tunnel sous l’autoroute Dufferin-Montmorency en un studio de production pour la ville de Québec.
    «M. Lepage et son entourage ont sensibilisé le ministre au projet qu’ils ont quant au tunnel», a confirmé hier l’attachée de presse du ministre des Transports, Michel Després. «M. Després a encore des échanges là-dessus avec la Ville de Québec. Il n’y a pas de décision de prise.»

    Lundi soir, au conseil municipal, la mairesse Andrée Boucher avait dit que le metteur en scène et le ministre se préparaient «à faire des annonces» dans ce dossier. D’après son attaché de presse, Robert Lepage a rencontré Mme Boucher au cours des derniers jours pour en discuter. Du côté d’Ex Machina, on confirme que des pourparlers ont cours, sans fournir plus de détails.

    L’espace, qui occupe 6000 mètres carrés et compte trois étages, n’a jamais été accessible au public. Rares sont les personnes à avoir eu la chance de le visiter. En 2004, le maire Jean-Paul L’Allier avait invité Robert Lepage à le visiter et à lui faire des suggestions. Le metteur en scène avait déclaré que ce «lieu fabuleux» serait idéal pour abriter un studio de production.

    Projet d’autoroute abandonné

    Les origines de cet endroit inusité remontent aux années 1960. On voulait construire une autoroute sous la terre pour relier les deux extrémités de la ville, de Saint-Roch au boulevard Champlain. On avait alors creusé sur près de 100 mètres de longueur avant d’abandonner le projet.

    Inutilisées depuis, les bretelles d’autoroute qui devaient entrer dans le tunnel sont toujours debout, non sans fasciner. Lors du dernier festival d’été, la compagnie Transthéâtre s’en était inspirée pour présenter un très beau spectacle en plein air, sur l’histoire de la ville.

    Quant au ministère des Transports, il jongle depuis longtemps avec l’idée de les détruire, ce qui permettrait de faire une jonction entre la Haute et la Basse-Ville. Or rien n’est encore décidé, a souligné l’attachée de presse du ministre. «La décision n’est pas encore prise quant au démantèlement des bretelles.»

    Très centrale, cette zone de la ville n’est pas sans susciter les convoitises. Le propriétaire de l’hôtel Palace Universel, sur Dufferin-Montomorency, se prépare à construire un nouvel établissement de l’autre côté du boulevard et aimerait bien transformer le tunnel en un stationnement reliant les deux endroits.

    Dans l’éventualité où les bretelles d’autoroute seraient détruites, on a également proposé d’utiliser l’espace au bas du cap pour aménager un «skate-park» ou encore un jardin chinois, en hommage aux nombreux immigrés chinois qui habitaient ce quartier avant la construction des autoroutes et les expropriations qu’elle a entraînées. C’est d’ailleurs ce quartier chinois qui avait inspiré à Robert Lepage l’écriture de la pièce qui l’a rendu célèbre, La Trilogie des dragons.

    Collaboratrice du Devoir

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  17. William

    12 septembre 2006 à 00 h 30

    Il faut faire attention lorsque vous élaborez contre les architectes pratiquant à Québec. Cette idée de conservatisme de composition que Québec se donne est un étau pour les architectes qui veulent travailler en bordure du Vieux-Québec ou dans l’intra-muros. Les architectes de la ville et/ou conseiller se spécialisant à octroyer les permis de constructions suggèrent (sans dire forcent) des alternatives qui conserve l’image de pierre de la ville. Étant étudiant à la maitrise en architecture et ayant travaillé dans quelques bureaux, autant à Québec qu’à l’étranger. Je vous dis en toute honnêté que la mauvaise foi vient rarement du côté du designer.

    Je me souviendrai toujours d’un projet qui fut développer près de la citadelle pour le compte d’un bureau où je travaillais. Le bâtiment à démolir possèdais une façade de pierre (de 10m de haut) et une fausse toiture à baguette (toiture inclinée ayant 1,5 m de profondeur puis les 20 m restant pour la profondeur du bâtiment était un toit plat.) Le projet se voulait la construcion d’un hotel de 15 étages de haut. Les conseillers de la ville arrivèrent dans notre bureau avec des esquisse de ce qu’ils s’attendent et ce qu’ils vont accepter pour émettre les permis de construction. Les esquisses propossaient bien-sûr la conservation du mur de pierres de 10 m de haut puis, comme si de rien n’était, appliqué sur 40 m de verre. Visuellement parlant, c’était un désastre. Cela nous a pris plus de 6 mois de débats pour prouver que cela était impossible à réaliser…

    Je vous propose de sillonner les murs de votre école d’architecture. Car, en ces murs, vous y trouver souvent des projets qui traitent des ces cicatrices urbaines. Comme le site de l’Église Saint-Vincent de Paul, le tunnel sous Honoré-Mercier. Les jeunes architectes ce font un plaisir de les traiter. Avant que la réalité des milieux comme Québec ne viennent anhiler leur désir de créer.

    Ne soyez pas surpris si de jeunes architectes qui le Québec. La culture architecturale fut laissé de côté et remplacé par une cloche en verre interdissant l’évolution et l’émergence. Chose que Québec a bien de besoin. Un second souffle…

    Un architecte en devenir qui, après avoir voyagé en Europe et en Asie, s’attriste d’entrevoir le cadre créatif dans lequel il devrait évolué, dans la mesure où je dois pratiqué au Québec.

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  18. William

    12 septembre 2006 à 00 h 30

    Il faut faire attention lorsque vous élaborez contre les architectes pratiquant à Québec. Cette idée de conservatisme de composition que Québec se donne est un étau pour les architectes qui veulent travailler en bordure du Vieux-Québec ou dans l’intra-muros. Les architectes de la ville et/ou conseiller se spécialisant à octroyer les permis de constructions suggèrent (sans dire forcent) des alternatives qui conserve l’image de pierre de la ville. Étant étudiant à la maitrise en architecture et ayant travaillé dans quelques bureaux, autant à Québec qu’à l’étranger. Je vous dis en toute honnêté que la mauvaise foi vient rarement du côté du designer.

    Je me souviendrai toujours d’un projet qui fut développer près de la citadelle pour le compte d’un bureau où je travaillais. Le bâtiment à démolir possèdais une façade de pierre (de 10m de haut) et une fausse toiture à baguette (toiture inclinée ayant 1,5 m de profondeur puis les 20 m restant pour la profondeur du bâtiment était un toit plat.) Le projet se voulait la construcion d’un hotel de 15 étages de haut. Les conseillers de la ville arrivèrent dans notre bureau avec des esquisse de ce qu’ils s’attendent et ce qu’ils vont accepter pour émettre les permis de construction. Les esquisses propossaient bien-sûr la conservation du mur de pierres de 10 m de haut puis, comme si de rien n’était, appliqué sur 40 m de verre. Visuellement parlant, c’était un désastre. Cela nous a pris plus de 6 mois de débats pour prouver que cela était impossible à réaliser…

    Je vous propose de sillonner les murs de votre école d’architecture. Car, en ces murs, vous y trouver souvent des projets qui traitent des ces cicatrices urbaines. Comme le site de l’Église Saint-Vincent de Paul, le tunnel sous Honoré-Mercier. Les jeunes architectes ce font un plaisir de les traiter. Avant que la réalité des milieux comme Québec ne viennent anhiler leur désir de créer.

    Ne soyez pas surpris si de jeunes architectes quitte le Québec. La culture architecturale fut laissé de côté et remplacé par une cloche en verre interdissant l’évolution et l’émergence. Chose que Québec a bien de besoin. Un second souffle…

    Un architecte en devenir qui, après avoir voyagé en Europe et en Asie, s’attriste d’entrevoir le cadre créatif dans lequel il devrait évolué, dans la mesure où je dois pratiqué au Québec.

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  19. jaco

    12 septembre 2006 à 06 h 27

    Tres bon commentaire de William-

    je reprends le sujet dans les forums sur le titre: QUÉBEC SOUS CLOCHE

    D,apres-vous, devrait-on conserver la facade du st-vincent de paul?

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  20. Mathieu Laroche Casavant

    12 septembre 2006 à 07 h 34

    Je crois que non, il faut oser, et ça manque ici à Québec, d’oser, d’innover.

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  21. Carl Lavoie

    24 octobre 2006 à 09 h 21

    Je me souviens du grand bonheur que j’éprouvais lorsque le pâté de maisons et de commerces vétuste et mal entretenu, une véritable plaie urbaine, qu’occupe actuellement le Palace Royal fut rasé. C’était la fin de la période où il y avait un réel désir de faire un lien ouvert entre la basse et la haute-ville de Québec. À cet époque j’étais heureux de voir la Place d’Youville s’ouvrir sur la lumière du jour toute la journée. Puis, on y a construit le Palace Royal, ce joyau de la modernité laid et qui est venu, plus qu’auparavant fermer la Place qui, ainsi, s’éteignait. En effet, quand la lumière pénètre-t-elle aujourd’hui en cet endroit magique pour illuminer la porte Saint-Jean, éclairer les vieilles pierres de la muraille, la mettant ainsi en valeur? Nenni! La lumière avait rendu la vie pour un court laps de temps à ce centre de la ville, ce pivot du transport en commun. Disons qu’avec l’affaire de l’église Saint-Vincent-de-Paul je revis les mêmes appréhensions qu’avec les condos du coin de Salaberry/Grande-Allée alors que notre réputé monsieur Gagnon voulait, disait-il, préserver la façade d’une autre église. La stratégie est ici la même. On n’entretient pas l’église, ne la chauffe pas, on la jette au sol en ne conservant que la façade dite à conservée puis on laisse passer suffisamment de temps pour le temps la rendre totalement irrécupérable. On rase le tout, puis bonjour! On nous avoir fait ce qui était possible mais… Il y a toujours un mais! Celui des gens d’affaires qui se foutent du patrimoine et de sa valeur, qui se foutent de l’histoire des quartiers ainsi. Allez! Modernisez et rendez ce qui pourrait être beau encore plus laid qu’il ne l’était par l’abandon planifié et le non entretien des lieux. Bravo les gens à projets! Bravo les génies municipaux de Quévec en urbanisme! J’ai hâte de voir le chef-d’oeuvre qu’on nous réserve pour ce trou patrimonial religieux désormmais béant en plein coeur de la Capitale d’une nation en déperdition!

    En passant, ne pourrait-on pas, après avoir torpillé le brillant concept d’escalier du 400ième de Québec du maire L’Allier, tenter de sauver la face en promouvant la construction d’un merveilleux belvédère qui, à défaut de faire pénétrer la lumière du jour dans la sombre vielle ville de Québec, premtrrait au citoyens et touristes d’admirer le paysage fabuleux du nord de Québec jusqu’aux chutes Monmorency!

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