Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


COURSE ANNUELLE VÉL-AUTO-BUS: L’automobile bonne dernière !

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 septembre 2006 19 commentaires

Source: Alain Bouchard Le Soleil, 18 septembre 2006

Écrasante défaite de l’automobile, ce matin à Québec, dans la course annuelle vél-auto-bus à l’heure de pointe. C’est encore une fois le vélo qui est le grand gagnant, avec l’autobus pas loin dans sa roue.

Voir la suite.
Voir aussi ce billet.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Transport en commun, Vélo.


19 commentaires

  1. Manu

    18 septembre 2006 à 17 h 03

    Est-ce que quelqu’un a accès aux résultats complets et surtout, la méthodologie? Semble-t-il qu’on a compté le temps de marche dans le temps en autobus, mais j’aimerais bien savoir combien on en a compté (temps de marche domicile – arrêt, temps d’attente à l’arrêt, temps de marche arrêt travail). Et avec le vélo, a-t-on aussi compté le temps de se changer et de se laver un peu en arrivant au travail?

    Bien que cette « course » soit plus pour le plaisir de la chose que pour une « étude officielle » (les cycliste sont d’ailleurs beaucoup plus en forme que la moyenne des gens…), j’aimerais savoir à quel point les résultats sont biaisés, ou pas biaisé du tout (sans égard au cho.ix non-arbitraire des points de départ qui introduisent déjà un fort biais)

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  2. Pascal

    18 septembre 2006 à 17 h 17

    Ouin ! le gars est difficile a satisfaire !!! ;-)

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  3. Léon

    18 septembre 2006 à 20 h 47

    C’est facile les participants ne parte pas tous du même endroit, on prend le monde pour des cave ou quoi ?

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  4. Jean Cazes

    18 septembre 2006 à 21 h 45

    « Est-ce que quelqu’un a accès aux résultats complets et surtout, la méthodologie? Semble-t-il qu’on a compté le temps de marche dans le temps en autobus, mais j’aimerais bien savoir combien on en a compté (temps de marche domicile – arrêt, temps d’attente à l’arrêt, temps de marche arrêt travail). Et avec le vélo, a-t-on aussi compté le temps de se changer et de se laver un peu en arrivant au travail? »

    Je me posais la question à nouveau aussi, l’utilisation du vélo en ville ne doit pas être une épreuve de course (le cas ici?), avec le danger encouru pour soi et les autres et le fait d’arriver tout trempe au travail.

    C’est mon moyen de transport (j’arrive de travail, justement, avec prudence le soir), et croyez-moi, à 13 km/h en moyenne, y’a pas de quoi suer!

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  5. jb

    19 septembre 2006 à 06 h 30

    Il n’y avait pas 3 participants mais 9.
    3 groupes de 3 partant de 3 endroits communs. Toutes les règles sont respectées au niveau de la circulation, donc le cycliste respecte les feux de circulation et l’automobiliste la vitesse prescrite.

    Si je ne me trompe pas, le temps est mesuré de la sortie de la maison jusqu’au lieu d’arrivée, Place D’Youville. Cela signifie que l’on tient compte du temps de marche et d’attente de l’autobus (en passant, pas besoin d’attendre 15 minutes quand on a l’horaire); autant que l’on tient compte du temps alloué au stationnement pour l’automobile.

    Non ce n’est pas « scientifique » mais c’est quand même loin d’être broche à foin. Il va falloir que les gens réalisent que l’on ne traverse plus la ville de Beauport à Sainte-Foy en 15 minutes en auto ;)

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  6. Pascal

    19 septembre 2006 à 10 h 04

    D’accord avec toi cher JB, pas besoin d’une an-alyse scientifique, mais plustôt de gros bon sens… ;-)

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  7. Manu

    19 septembre 2006 à 11 h 34

    Merci JB pour l’info!

    Effectivement, on n’a pas à attendre 15 minutes quand on a l’horaire, mais tout de même quelques minutes car il n’est pas rare que l’autobus soit quelques minutes en retard ou en avance (le RTC parle de +- 3 minutes en temps normal), il faut donc y être un peu d’avance.

    Et Jean, même avec une vitesse moyenne de 13 km/h, il y a quand même quelques côtes dignes de mention à Québec qui font légèrement « suer » (comme certains disent dans un autre sens). Reste qu’à cette vitesse, le cycliste partant de Lévis aurait pris beaucoup plus de temps que l’automobile (je n’ai pas trouvé la rue Masson à Lévis, mais il a du faire 20 à 25 km en à peine 46 minutes), et en pratique, de Lévis, les gens prennent bien souvent l’autoroute…

    Finalement, il y a un dernier bémol à ajouter : il n’y a pas pire moment de l’année que la mi-septembre pour le trafic automobile, mis à part les moments très neigeux en hiver. En faisant la même « course » en mai ou en novembre, on aurait des résultats assez différents, surtout pour la rive-sud, où le traffic du centre-ville se mêle à celui du « centre d’activité de Ste-Foy », là où c’est justement l’enfer en septembre.

    Néanmoins, si les résultats ont effectivement été obtenus tels que l’explique JB, je suis content que l’autobus devienne réellement compétitif à l’automobile (d’autant plus que le stationnement au centre-ville est d’environ 100-120$ par mois, donc plus cher que l’autobus, sans compter le reste des coûts de l’automobile). Cela n’est toutefois vrai que lorsqu’on demeure près d’un parcours d’autobus qui emprunte des **voies réservées**. Dans tous les autres cas, l’automobile est nécessairement plus rapide (du simple fait de ne pas arrêter aux arrêts d’autobus et de ne pas zigzaguer dans les quartiers résidentiels)

    Quant au vélo, même à une vitesse plus « normale », je sais par expérience que ça voyage assez vite.Il ne peut toutefois pas servir à l’année longue, il n’est pas très pratique les jours de pluie (là c’est vrai qu’on doit se changer en arrivant au travail), et il ne convient pas à la moitié de la population adulte qui, par exemple, se sent déjà essoufflé après avoir monté 4 ou 5 étages d’escaliers. Reste que pour toutes les autres personnes, météo aidant, c’est un excellent moyen de transport qui permet en plus d’utiliser ce temps de transport maison-travail pour se garder en forme.

    Bref, je vais prendre le résultat de cette course comme une lueur d’espoir que les moyens de transport autres que l’automobile deviennent de plus en plus viables avec le temps à Québec. Reste plus qu’à mettre des voies réservées sur Charest (surtout pour éviter la file au bout de l’autoroute) ainsi que sur l’autoroute du Vallon (de Captiale jusqu’au chemin Ste-Foy, en réaménéageant l’échangeur avec Charest) et là on commencerait réellement à parler de compétitivité! Malheureusement, les rapports d’aménagement du MTQ écartaient explicitement cette idée il y a quelques années…

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  8. Manu

    19 septembre 2006 à 11 h 35

    Merci JB pour l’info!

    Effectivement, on n’a pas à attendre 15 minutes quand on a l’horaire, mais tout de même quelques minutes car il n’est pas rare que l’autobus soit quelques minutes en retard ou en avance (le RTC parle de +- 3 minutes en temps normal), il faut donc y être un peu d’avance.

    Et Jean, même avec une vitesse moyenne de 13 km/h, il y a quand même quelques côtes dignes de mention à Québec qui font légèrement « suer » (comme certains disent dans un autre sens). Reste qu’à cette vitesse, le cycliste partant de Lévis aurait pris beaucoup plus de temps que l’automobile (je n’ai pas trouvé la rue Masson à Lévis, mais il a du faire 20 à 25 km en à peine 46 minutes), et en pratique, de Lévis, les gens prennent bien souvent l’autoroute…

    Finalement, il y a un dernier bémol à ajouter : il n’y a pas pire moment de l’année que la mi-septembre pour le trafic automobile, mis à part les moments très neigeux en hiver. En faisant la même « course » en mai ou en novembre, on aurait des résultats assez différents, surtout pour la rive-sud, où le traffic du centre-ville se mêle à celui du « centre d’activité de Ste-Foy », là où c’est justement l’enfer en septembre.

    Néanmoins, si les résultats ont effectivement été obtenus tels que l’explique JB, je suis content que l’autobus devienne réellement compétitif à l’automobile (d’autant plus que le stationnement au centre-ville est d’environ 100-120$ par mois, donc plus cher que l’autobus, sans compter le reste des coûts de l’automobile). Cela n’est toutefois vrai que lorsqu’on demeure près d’un parcours d’autobus qui emprunte des **voies réservées**. Dans tous les autres cas, l’automobile est nécessairement plus rapide (du simple fait de ne pas arrêter aux arrêts d’autobus et de ne pas zigzaguer dans les quartiers résidentiels)

    Quant au vélo, même à une vitesse plus « normale », je sais par expérience que ça voyage assez vite.Il ne peut toutefois pas servir à l’année longue, il n’est pas très pratique les jours de pluie (là c’est vrai qu’on doit se changer en arrivant au travail), et il ne convient pas à la moitié de la population adulte qui, par exemple, se sent déjà essoufflé après avoir monté 4 ou 5 étages d’escaliers. Reste que pour toutes les autres personnes, météo aidant, c’est un excellent moyen de transport qui permet en plus d’utiliser ce temps de transport maison-travail pour se garder en forme.

    Bref, je vais prendre le résultat de cette course comme une lueur d’espoir que les moyens de transport autres que l’automobile deviennent de plus en plus viables avec le temps à Québec. Reste plus qu’à mettre des voies réservées sur Charest (surtout pour éviter la file au bout de l’autoroute) ainsi que sur l’autoroute du Vallon (de Captiale jusqu’au chemin Ste-Foy, en réaménéageant l’échangeur avec Charest) et là on commencerait réellement à parler de compétitivité! Malheureusement, les rapports d’aménagement du MTQ écartaient explicitement cette idée il y a quelques années…

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  9. Manu

    19 septembre 2006 à 11 h 36

    Excusez le double commentaire (d’autant plus qu’il est long!), le serveur me retournait un message d’erreur même si le message était posté!

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  10. Accès transports viables

    19 septembre 2006 à 12 h 59

    On peut trouver le communiqué de presse émis suite au Défi Vél-Auto-Bus sur le site d’Accès transports viables au http://www.transportsviables.org

    Le communiqué donne des informations sur les coûts des déplacements suivant le mode.

    Les temps de trajet sont calculés porte à porte: départ des trois concurrents d’une adresse précise, chacun se rend à son mode de transport, arrivée place D’Youville à la ligne d’arrivée à pied, chacun ayant laissé son véhicule où il se doit.

    À noter que depuis Lévis, le cycliste et l’usager du transport collectif ont utilisé le traversier (6 km de trajet), tandis que l’automobiliste a pris les ponts (27 km), comme la majorité des autos de Lévis à Québec (cela revient d’ailleurs légèrement moins cher que le traversier).

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  11. Francis Vachon

    19 septembre 2006 à 13 h 57

    Je trouve cette petite « course » tout à fait original. Tellement qu’elle réussit a avoir une belle attention médiatique, et ce a seulement sa 2e année.

    Bravo à Accès transports viables pour cette idée!

    Je déménage en fin de semaine sur la Rue Cartier. Je vais ENFIN, moi aussi, pouvoir allez travailer sans ma voiture!

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  12. Francis Vachon

    19 septembre 2006 à 13 h 59

    PS: J’ai besoin de bras pour déménager ce dimanche *siffle*

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  13. Pascal

    19 septembre 2006 à 14 h 31

    Seulement de bras ? Si c’Est cela, ben tu peut demander à la NASA, elle te prêtera sûrment son bras canadien ;-)) :-P

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  14. Manu

    19 septembre 2006 à 15 h 41

    Bon, je crois que j’ai eu toute l’information que je souhaitais! Merci!

    Et Francis, mes bras dimanche vont se reposer, car il vont justement déménager samedi… Tiens, pourquoi pas faire le déménagement à trois : un en auto, un en autobus, et un autre à vélo?

    :)

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  15. sylvain

    19 septembre 2006 à 16 h 21

    leon de retour :(

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  16. sylvain

    19 septembre 2006 à 19 h 08

    des farce mon léon

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  17. Ludovic

    20 septembre 2006 à 08 h 51

    Content de voir, Francis, que tu as cho-isis le centre pour ton retour à Québec :)

    Ludovic

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  18. LUCIE

    20 septembre 2006 à 09 h 16

    Je ne sais si vous le savez, mais, l’autoroute 20 et la 132 (donc les deux ponts) étaient complètement bloqués ce matin là, du a un accident. Et le conducteur de l’auto a pris le pont de Québec, donc le plus lent des deux ponts.

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  19. ArtByte

    20 septembre 2006 à 23 h 25

    C’est bien beau de vanter les mérites écologiques du vélo et de l’autobus. Si je travaillais dans le centre-ville, j’opterais certainement pour une de ces options.

    Mais dans la vraie vie, il y a aussi énormément de monde qui travaille dans le centre de Sainte-Foy ou encore dans les nombreuses entreprises de périphérie. Dans ces cas, je ne crois pas que les résultats seraient les mêmes.

    Bref, j’aimerais bien prendre l’autobus ou aller travailler en vélo, mais comme je travaille sur le boulevard Hamel, c’est pas très réaliste. Je crois qu’on a ch-oisi la destination idéale (centre-ville de Québec) qui favorise surtout le ch-oix de l’autobus. Pour tous les autres, essayons au moins de ne pas les culpabiliser de prendre leur auto…

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