Source: Éric Moreault Le Soleil, 21 septembre 2006
Communauto aura un kiosque aujourd’hui à place D’Youville, journée internationale de l’événement En ville sans ma voiture. Paradoxe ? Pas du tout, répond son président, Benoît Robert, qui voit l’auto-partage comme le « chaînon manquant » de l’offre de transports en ville. L’entreprise fondée à Québec en 1994 vient de franchir un cap symbolique important, celui des 10 000 usagers au Québec — 8000 à Montréal et 2000 dans la capitale. Le principe — les membres peuvent louer une auto garée près de chez eux — entre dans les mœurs.
Un frein important à la croissance demeure le manque de places de stationnement, surtout dans les milieux densément peuplés. « Les administrations municipales voient souvent ça comme un accaparement de l’espace public par une compagnie privée. » Mais l’idée fait son chemin. Les maires de Laval, de Wesmount et de Gatineau sont membres. À Gatineau, la Ville a même trois places de stationnement à l’hôtel de ville : plus d’une vingtaine de fonctionnaires utilisent les autos dans le cadre de leurs fonctions. Westmount s’apprête à faire de même.
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La mairesse adhère à Communauto
Dans un autre ordre d’idée sur le même sujets, en voyant cet article, je ne pouvais rester ce fait sous silence ! À quand des élus qui montrent l’exemple à la populace en utilisants les infrastructures en place ? Je serais curieux de voir si les dirigeants du RTC utilisent le transport en commun. Je sais que dans les cas du STS (service transport en commun de Sherbrooke) une seule personne du CA utilise ce moyen, et les autres ont été reprochés de ne pas le faire…
Si bon nombre de gens utilise cette bonne idée, cela pourrait réduire le flot de circulation automobile. En tous cas c’est à voir.
Source: André Beauvais Le Journal de Montréal, 21 septembre 2006
La mairesse de Westmount a décidé de faire son petit bout de chemin pour l’environnement et elle s’est départie de sa voiture pour adhérer à la formule de l’autopartage de Communauto.
Elle fera dorénavant tous ses déplacements en utilisant une petite voiture Echo de Toyota, le type de voiture mis à la disposition des membres de Communauto. «Ce ne sera pas toujours possible d’utiliser ce service, mais je prévois aussi me déplacer en autobus, en métro, parfois en taxi et même à pied», affirme-t-elle.
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Voir aussi cet autre article. de Judith Lachapelle du journal La Presse.